SEXISME : LES HOMMES RIDICULISÉS DANS LA PUB

SEXISME : LES HOMMES RIDICULISÉS DANS LA PUB

 

Certaines publicités, au Québec, y vont fort pour ridiculiser les hommes et en ce moment, ça bat des records. Quelle image du sexe opposé projettent ces annonces aux filles, déjà encouragées par une mère dominatrice à réduire l’homme à « du sperme sur pattes » et à un portefeuille bien rempli ? Procréateur et pourvoyeur, on le fait en plus passer pour un imbécile, au passage : je vous rappelle, mesdames, que si vous avez peu d’estime pour celui qui partage votre couche, cela signifie que vous en avez peu pour vous aussi. Et le dominer ne change rien à l’affaire…

 

Je n’aime pas la pub où l’on voit une femme allongée sur un canapé, tenant une télécommande à la main, qu’elle utilise sur son conjoint, le faisant retourner en arrière jusqu’à ce qu’il lui dise ce qu’elle veut entendre. Elle a la tête d’un magnifique Trou noir affectif, aucune féminité, fait une tête de 10 pieds de long, affichant le même air qu’une vache qui regarde passer un train. Et même quand il lui dit qu’elle est belle, ce qu’elle a programmé elle-même grâce à la télécommande, elle répond sur un ton monocorde : « Je sais ». J’ai le sens de l’humour, mais là, c’est du sexisme. Ca ne m’amuse plus. Ce que vous semblez oublier, mesdames, c’est que cette pub vous dénigre aussi, vous les « Germaine », celles qui « gèrent » et qui « mènent » ! Ce n’est que le reflet, presque pas caricatural, de la société québécoise actuelle. Le matriarcat transpire même à la télévision, pour vanter des produits qu’on vous incite à acheter, en mettant en avant la domination des femmes. Au sujet des « Germaine », je vous recommande de visionner la vidéo de Didier Reinach, un ami que j’apprécie et qui tente désespérément de sauver l’homme québécois de la domination des « Germaine » : http://www.youtube.com/watch?v=jTWBDuihMLQ&feature=youtu.be. Cette vidéo savoureuse n’est presque pas caricaturale non plus !

 

Que penser de cette autre pub où cette fois-ci c’est l’homme qui est assis sur le canapé et sa femme rentre (elle aussi dénuée de toute féminité) dans le salon comme une furie, l’accusant de ne pas s’être occupé de l’assurance, allant jusqu’à l’insulter. Puis elle constate qu’il a tout réglé. Et lui ne dit pas un mot, laisse passer l’orage. Encore une fois, certes l’homme se laisse insulter et dénigrer, mais c’est la femme qui se ridiculise. Dans la première pub, la conjointe manœuvre son homme à son gré avec une télécommande, dans celle-ci elle l’agresse et l’insulte, persuadée qu’il n’a rien fait de ce qu’elle lui avait demandé. Imaginez deux minutes que les rôles soient inversés : c’est l’homme qui a une télécommande et manœuvre sa femme, puis c’est l’homme qui rentre à la maison, furieux, agressant verbalement sa femme parce qu’elle ne s’est pas occupée de l’assurance. Ça ne vous ferait plus rire du tout, mesdames… Savez-vous ce qu’il se produirait ? Ces hommes seraient traités de machos, les groupements féministes monteraient au créneau et exigeraient que ces pubs soient retirées ! Et elles le seraient…

 

Je me souviens d’une publicité en France (j’ai travaillé dans la pub pendant cinq ans chez BDDP@TBWA, puis chez DMB&B à Paris) où l’on voyait une femme qui marchait en premier plan, dans un parc et une belle voiture la suivait : une voix hors champ disait « il a l’argent, il a la voiture, il aura la femme ». Ils ont été obligés de la retirer, car les féministes avaient bondi. Donc, pas touche aux femmes. Mais les hommes, faites-en donc ce que vous voulez ! Ridiculisez-les, insultez-les, faites-les passer pour des imbéciles incapables de monter une étagère, incapables d’installer un système informatique, incapables de conduire puisque c’est aussi la femme qui prend le volant et j’en passe et des meilleures ! Mais comme il n’existe aucun mouvement « masculiniste » pour défendre les hommes, on peut bien donner des rôles de machos à des femmes qui ont tout de la mégère non apprivoisée, en toute impunité ! Et la pire reste encore celle où un homme a préparé le repas de sa femme, il l’installe à table devant un seul couvert : lui a déjà mangé et son sac de hockey est prêt dans un coin. Il attend qu’elle lui donne le feu vert pour aller jouer, comme un bon gros toutou qui remue la queue et qui attend qu’on lui lance la baballe. Et comme il a préparé un bon repas, elle l’autorise à aller jouer au hockey avec ses amis. Là, l’homme est perçu comme un enfant qui demande une permission et qui doit être un bon garçon pour l’avoir. C’est encore plus insidieux que la télécommande ou les insultes ! Imaginez donc ce qu’il doit faire pour avoir du sexe… !

 

En ce qui me concerne, je ne veux pas de télécommande pour contrôler un homme, je le veux libre et heureux. Il n’est pas question que je l’insulte ni que le ton monte entre nous parce que c’est faux que les disputes sont nécessaires dans un couple. Et je veux encore moins qu’il me « caresse dans le sens du poil » pour obtenir ce qu’il veut, et parce qu’il aura été un bon garçon, il aura son susucre (ou son sesexe !) : je ne veux pas d’un bon garçon, je veux un homme ! Et au milieu de tout cela, il faut savoir que les hommes, au Québec, n’ont pas le droit de regarder les femmes, au risque d’être traités de gros cochons, même si ces mêmes femmes se baladent avec un décolleté jusqu’au nombril et une jupe qui ressemble à une ceinture. Ils n’ont pas le droit non plus d’avoir du poil, sauf sur la tête et pour finir, c’est madame qui décide que monsieur doit se faire vasectomiser, sans autre forme de procès : et monsieur le fait, sans réfléchir et sans protester. C’est-à-dire qu’une fois qu’il a procréé, on lui retire l’essence même de l’homme, car sa femme n’en a plus besoin : maintenant, il faut qu’il rapporte de l’argent à la maison pour faire vivre la famille et devenir l’esclave (l’eunuque ?) de sa conjointe, qui ne lui accordera du sexe qu’une fois tous les six mois, sur le bord du lit et avec un grand soupir d’agacement, parfois agrémenté d’un « dépêche-toi » !

 

Dans le monde des courses de chevaux, quand un mâle a trop de caractère, on le castre pour le soumettre aux règles. Ainsi, il devient docile, ayant perdu tout influx nerveux. Son poil devient un peu plus terne et il perd sa superbe et son esprit combatif. Au-delà de la vasectomie, il y a une autre façon d’enlever à un homme sa confiance et son estime : c’est le castrer en lui refusant du sexe. Pouvez-vous imaginer à quoi servirait une télécommande dans les mains de femmes dominatrices ? Le plus triste, c’est qu’elles n’ont pas besoin d’une télécommande : elles se servent du « non sexe » pour commander ! N’est-il pas triste de considérer que c’est normal qu’une femme insulte son conjoint ou qu’il soit obligé de lui faire plaisir pour pouvoir pratiquer son sport favori ? Et si son sport favori est le sexe, j’ai peur, encore une fois, d’imaginer ce qu’il doit faire pour en avoir ! Mesdames, il est temps d’arrêter de confondre « macho » et « Dominant ». Un macho est un dominateur qui utilise et considère les femmes comme des objets sexuels, inférieurs à lui, ainsi que le font les dominatrices envers les hommes. Un Dominant est un homme qui respecte les femmes comme il se respecte lui-même et qui enverrait promener la dominatrice avec sa télécommande ou son assurance ! Quant à faire un bon petit plat pour sa conjointe, ce serait pour lui faire plaisir et non en échange d’une faveur quelconque.

 

Nous allons droit au clash, tant que vous n’aurez pas compris, hommes comme femmes, que le véritable équilibre, ce n’est pas l’homme qui domine la femme ou la femme qui domine l’homme : c’est une équipe ! Deux personnes qui se respectent et qui respectent l’autre. Personne qui ne domine personne. Les femmes qui veulent dominer les hommes le font par peur d’être dominées, puis quand elles vont voir les strip-teaseurs, elles les préfèrent en tenue de militaire ou de policier, parce que cela représente l’autorité. Que ce soit dans les pubs ou dans la vie, les messages qui sont diffusés aux nouvelles générations ne sont pas les bons : l’homme et la femme sont égaux et complémentaires. Et si vous fréquentez des personnes qui restent dans ce combat stérile pour savoir qui aura le dessus, éloignez-vous d’eux. Souvenez-vous que le meilleur des hommes vaut la meilleure des femmes et que le pire des névrosés est aussi pire que la pire des névrosées. Dans le pire comme le meilleur, hommes et femmes sont au même niveau.

 

Alors finalement, dans ces pubs, qui est le plus ridicule ? Quelle image est diffusée aux nouvelles générations ? Quel monde voulez-vous laisser à vos enfants ? Que faire pour redonner aux hommes  leur place d’homme et aux femmes leur place de femme ? Peut-être que tout cela part d’un même point : le respect de soi et le respect de l’autre. Si chacun savait où est sa place, on ne se retrouverait pas avec des hommes roses et des femmes bleues. Homme ou femme, ce n’est pas juste un titre, c’est également une fonction, un rôle. Nous ne sommes pas adversaires, nous sommes complémentaires ! L’équilibre, c’est le Yin et le Yang et non l’un sans l’autre ou encore l’un dominant l’autre. La Force qui nous a créés doit bien se marrer ! Nous devions être des partenaires, des associés, une équipe qui ferait des bébés, dans l’amour. Et voilà qu’hommes et femmes sont devenus des adversaires obligés de copuler pour assurer la pérennité de la race ou simplement par dépendance émotive et dépendance au sexe : vous voilà dans le « j’ai besoin de toi, mais je te hais ».

 

Mais que veulent les féministes au fond ? Éradiquer les hommes de la surface de la Terre ? Elles ne veulent pas l’égalité, elles veulent l’extinction du sexe opposé. Souvent, les mouvements féministes sont constitués d’homosexuelles détestant les hommes et de femmes ayant eu affaire à des névrosés qui les ont bafouées. Pensez-vous qu’elles soient capables de rétablir l’équilibre ? En tout cas, elles sont en train de gagner. Les hommes vont y laisser leurs poils, leur sperme et leurs yeux. Vous n’aurez, mesdames, en face de vous que des vers de terre géants, stérilisés, que vous pourrez écraser du talon, quand bon vous semblera. Et s’il ne reste qu’un seul homme sur cette Terre, je vais le trouver, car moi, les vers de terre, ça ne me tente pas !

 

Faites l’amour, pas la guerre !

 

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