Même si les entreprises implantées en Europe s’inquiètent face à la ruée des cyber-attaques, seules quelques unes décident de protéger leur infrastructure dès le départ. Les autres n’investissent dans un bon logiciel sécurité mails ou une solution de protection plus généralisée que lorsqu’elles sont victimes des malveillances des pirates informatiques. Une poignée d’entreprises décident même de passer outre et de n’investir dans aucune protection pour leurs infrastructures.
Etude sur la sécurité informatique
Il y a 10 ans, un éditeur de logiciels a réalisé un sondage sur la sécurité informatique en interrogeant les responsables de 200 sociétés d’envergures implantées aux Pays-Bas, au Royaume-Uni, en France, en Suède et en Allemagne. A ce jour, la situation reste quasiment le même malgré une nette évolution aussi bien dans les cyber-attaques que dans la performance des logiciels de sécurité informatique : antivirus, anti spam, anti phishing, antispywares, etc.
D’après le résultat du sondage, la réaction des entreprises n’est pas le même lorsqu’on parle de sécurité informatique. En Allemagne, la totalité des sociétés qui y sont implantés ont investi dans les solutions de lutte contre le phishing, le virus, le vers, le scam, le déni de service, le spam, etc. Les entreprises françaises suivent le même chemin avec une couverture complète contre ces malwares. Ces dernières n’ont pas hésité à embaucher une personne qui se chargera de coordonner la sécurité informatique interne.
Aux Pays-Bas et au Royaume-Uni, le nombre d’entreprises qui ont choisi de ne pas mettre en place une politique de sécurité informatique est important même si elles ont déjà subi une cyber-attaque. Dans l’ensemble des sociétés, le budget consacré à ce poste reste insuffisant car les dirigeants sont faiblement sensibilisés. Pourtant, 41 ,5% d’entre elles ont déjà vécu une cyber-attaque : introduction de virus, invasion de spam, déni de service, phishing, etc. et enregistré des dommages importants.