Se préparer au décès d’un parent pour mieux faire le deuil

préparer au décès d’un parent

Peu importe le moment, le décès d’un parent peut être l’une des étapes les plus marquantes de la vie. La disparition peut bouleverser les attentes et les promesses de l’avenir. Faire face à cela n’est jamais facile, et c’est toujours un moment particulièrement éprouvant et triste. 

Cependant, il est possible d’atténuer légèrement la douleur en s’y préparant. Voyons ensemble certaines manières de se faciliter la tâche.

Anticiper les démarches administratives

Lorsque de telles émotions se déversent, il faut du temps pour aller de l’avant. Pourtant, il est impossible de passer outre les nombreuses démarches et formalités après un décès. Déclaration du décès à l’administration, préparation de l’enterrement ou passage devant le notaire… Elles sont inévitables et pénibles, mais la préparation de ces étapes vous aidera sans aucun doute.

En vous renseignant bien, vous saurez quels rendez-vous prendre, quels documents conserver, qui contacter et dans quel ordre. Ces démarches sont parfois longues et fatigantes. Bien s’y préparer vous fera gagner du temps et surtout de l’énergie. Ce qui est plus que précieux dans une période aussi douloureuse.

Passer du temps avec la personne

Si vous savez qu’il ne reste que quelques jours ou semaines à la personne avant de vous quitter, il est important d’être avec elle autant que possible, aussi bien pour vous que pour elle. En effet, elle sentira votre bienveillance et votre amour jusqu’à son dernier souffle, et partira “en paix”. Surtout, vous ne regretterez pas de ne pas avoir passé plus de temps avec elle. C’est un des regrets les plus difficiles à avaler.

Le décès d’un parent est difficile mais inévitable. Les regrets, eux, sont éternels et ne tiennent qu’à vos choix. 

Alors même s’il peut être difficile de voir un proche se rapprocher de la mort, restez à son chevet jusqu’au bout, où vous pourriez culpabiliser une fois qu’il sera trop tard.

S’exprimer

Les émotions négatives et la peur nous poussent à l’isolement et au silence. Pourtant, nous connaissons tous ces sensations et compatissons quand elles touchent les autres. 

Ainsi, dans le cas du décès d’un parent, n’hésitez pas à communiquer avec ceux qui peuvent être impactés directement ou indirectement, comme votre patron, vos collègues, vos enfants et même la personne mourante. 


Sachez que la loi vous autorise à vous absenter du travail quelques jours. Surtout, lorsque vous leur en parlerez, le soutien de vos collègues et de votre patron sera un vrai soulagement pour vous. Mais sans communication, comment pourraient-ils deviner la situation ?

Prendre du temps pour soi

Que ce soit avant ou après le décès, nous nous sentons bousculés par la vie, nous nous posons des questions. Le doute, la sensation de culpabilité voire la dépression mènent la vie dure à beaucoup de personnes dans ces moments. Certains passe-temps comme la lecture peuvent alors vous réconforter. Nous vous conseillons les excellents “Ce que j’aimerais te dire” d’Emeric Lebreton, ou “It’s OK that you’re not OK” de Megane Devine pour les anglophones.

Il se peut aussi que vous vous sentiez dépassé par toutes les tâches que vous devez accomplir lorsque votre parent décède. Cela peut être particulièrement vrai si vous êtes un enfant unique ou le seul membre vivant de la famille. Encore une fois, la préparation des formalités administratives n’est pas à négliger.

Quoiqu’il se passe, ne vous en voulez pas. Essayez de pratiquer le lâcher prise et surtout, prenez soin de vous. Ce ne sera pas facile, mais d’autres ont surmonté cette épreuve et accepté la mort, et vous aussi.