Je souhaite vous faire partager cet article du Figaro daté du 28 février 2011 , inspiré du témoignage de Guy Corneau « Revivre », il détaille le travail bénéfique de l’exploration inconsciente .
Passé en 2007, le choc de l’annonce de sa maladie -un lymphome de grade IV-, le psychanalyste Guy Corneau s’est tourné vers ce qu’il connait le mieux et fréquente depuis longtemps : l’inconscient. « La médecine traditionnelle et les médicaments sont nécessaires pour déprogrammer la maladie, mais pour nous reprogrammer il nous faut utiliser toute s nos ressources intérieures. Ce qui nous donne le gout de vivre, ce qui nous apporte la joie est notre meilleur médecin. Pendant de long mois ou il a enchainé traitement à l’hôpital et séjours à la campagne, le psychanalyste à travaillé à explorer ce que son imaginaire lui offrait d’intuition ou d’images mentales: la visualisation, analyse de ses rêves et même « dialogues virtuels » avec ses organes !Aujourd’hui il sillonne la France et anime des ateliers « vivre en santé «ou il initie le grand public à ces techniques qui l'(ont tant aidé à revivre .Ces ressources fournies par l’imaginaire pour nous sentir mieux , nous y avons tous recours de manière naturelle sans même le savoir . Ainsi lorsque, coincé dans une réunion de travail rébarbative, vous vous mettez à évoquer intérieurement votre dernier pique nique au bord de la plage, vous augmentez instinctivement votre sensation de bien-être et vous vous protégez d’une dose d’ennui inutile. L’état hypnotique que vous suscitez a d’ailleurs été qualifié d’état naturel et physiologique dès 1889, lors du premier congrès d’hypnotisme. Une définition qui est bien loin des images sulfureuses souvent associées depuis à la pratique de l’hypnose. Cette discipline est maintenant devenue l’ancêtre respectée de toute une série de techniques d’imagerie mentale: visualisation, relaxation etc..Son principe est de donner à chacun la capacité à obtenir l’état hypnotique de manière délibéré, intensifié et dirigé vers un objectif : réduction du stress ou de l’insomnie, baisse de l’hypertension ou diminution des effets secondaires d’une chimiothérapie. Le docteur Patrick Bellet, médecin à Vaison la Romaine et fondateur de la confédération française d’hypnose et thérapies brèves, rédacteur en chef de al revue Hypnose insiste sur le caractère « pragmatique, dynamique et foncièrement modeste » de l’aide apportée par l’hypnose en cas de maladie somatique, lors de séance qui dure environ une heure. Notre propos » c’est le soulagement et le changement, pas la guérison, explique t il. Nous entrainons le patient à pouvoir ressentir des sensations agréables de son corps, mais ne cherchons pas à atteindre directement la lésion ou la zone douloureuse. Nous vison l’augmentation de la sensation du bien-être, car si l’on parvient à faire grandir cet état de « quiescence», on diminue la fréquence des crises douloureuses et celles ci perdent de leur intensité. »Des études ont confirmé ces bienfaits de la visualisation ( imaginez une scène agréable ,de succès à des examens, de régénération dans la nature, de la manière la plus réaliste possible) et de l’imaginerie mentale ( laissons monter en soi de manière aléatoire des images intérieures surprenantes ) pour améliorer le bien être de patients atteints de maladie grave . L’évidence c’est que c’est d’abord leur qualité de vie qui s’en trouve nettement améliorée. Ces techniques ont en effet un avantage majeur para rapport à d’autre thérapies : elles augmentent la sensation d’autonomie, le sentiment d’être pleinement acteur de sa santé. Une posture rare qui fait dire au Dr Bellet : » Tout hypnothérapeute regarde le patient comme quelqu’un qui a des ressources. Nous ne faisons que l’aider à les mobiliser, sans rien y ajouter. »
Pour plus de renseignements : http://coach-toulouse.wifeo.com/