SANS CŒUR, ÉGOÏSTE, COUPÉ DE VOS ÉMOTIONS OU SIMPLEMENT ÉQUILIBRÉ ?
Je souris quand on dit de moi que je suis « coupée de mes émotions, drastique, dure, sans cœur, sélective, élitiste, etc. ». Je réponds avec un grand sourire : « Je suis même pire que ça ! ». Pourquoi certains me perçoivent-ils ainsi ? Parce que 98 % de la population pense que vous ne pouvez juger de l’attachement des autres qu’à la peine qu’ils ont pour vous quand il vous arrive une tuile, à la jalousie qu’éprouve votre partenaire en relation, au fait que vous lui manquez, à la volonté de faire plaisir à tout prix, à la capacité à rendre service à n’importe qui. Tout ce que je ne fais plus depuis longtemps, car je suis aux « DESPERADOS ABSENTS » !
Mes clients me reviennent en me disant : « Je viens d’arrêter une relation qui démarrait, parce que j’ai senti que la personne était en dépendance affective et ça ne me fait rien d’avoir rompu. Est-ce que je deviens fou/folle ? ». Ou encore « l’autre a de la peine parce que j’ai rompu et ça ne me fait rien. Est-ce que je suis sans cœur ? ». Rassurez-vous, chers clients, chers lecteurs, c’est une réaction normale, quand on quitte le monde des Desperados. Souvenez-vous, je vous ai prévenus que 98 % de la population (ce 98 % qui a un besoin de reconnaissance plus ou moins grand) est susceptible de vous traiter de fou, d’égoïste, de «sans coeur» parce que vous ne réagissez plus comme eux. Si vous déclinez l’invitation d’un homme que vous intéressiez, à quoi cela sert-il d’avoir de la peine pour lui ? Il en aura bien assez pour deux, s’il est un dominé ou un dominateur ! Ça lui appartient de se sentir rejeté, de ne pas être capable de gérer un ‘non’. Et si vous avez de la peine pour lui, c’est simplement parce que vous aussi vous craignez le rejet et vous vous mettez dans ses chaussures. À l’inverse, si vous ne vous sentez plus rejeté devant un ‘non’, dominant que vous êtes, vous n’avez pas de peine pour lui, puisque vous n’en auriez pas pour vous. Alors vous qui aviez peur du rejet et qui l’avez réglé, pourquoi auriez-vous de la peine de lui faire de la peine ? Car c’est en ne voulant faire de peine à personne, que vous êtes tombé dans toutes sortes de pièges et le pire : la dépendance émotive (s’accrocher désespérément à une personne).
Peine, culpabilité sont des émotions négatives inutiles : au lieu d’avoir de la peine pour quelqu’un, demandez-lui donc en quoi vous pouvez l’aider. Au lieu de vous sentir coupable, présentez vos excuses à celui que vous avez offensé et réparez ce que vous avez cassé. Un coaching vous enseigne à rester dans votre zone de confort interne : être en paix. Cette paix intérieure que vous recherchez tant, mais que vous saccagez à longueur de journée, à grands coups d’émotions négatives inutiles ! Vous vous prenez les pieds dans les fleurs du tapis en permanence : qu’est-ce que vous en retirez ? Une émotion négative est souvent générée par une situation négative, produite par des personnes toxiques ou négatives (combien de fois faudra-t-il vous le répéter !). Donc s’il s’agit d’une personne toxique, il est facile de lui demander de sortir de votre vie. Pourquoi auriez-vous « de la peine de la virer » ? Vous avez plutôt « de la peine à la virer ! ». D’ailleurs, cessez donc de dire « ça vaut la peine ». RIEN NE VAUT LA PEINE !!!! Dites plutôt « Ça vaut le coup ». De la peine, vous en avez déjà trop eu ! Souvenez-vous que parler en positif est important.
Alors quand vous êtes capable de traiter rapidement les émotions négatives qui vous surprennent ou si vous en avez de moins en moins, on vous traite de « sans cœur », de « coupé de vos émotions » et de toutes sortes de qualificatifs. Dire à une personne qu’on la licencie parce qu’elle ne respecte pas sa part de contrat ne nécessite aucune peine, ni aucune émotion négative : elle n’a pas fait son travail, elle est virée. Quand une personne vous invite et que ça ne vous tente pas, déclinez poliment, au lieu d’avoir peur de lui faire de la peine. C’est ainsi qu’elle vous tient : vous allez céder alors que ça ne vous tentait pas. Tant pis pour vous ! Rester dans les émotions négatives est purement votre choix : ce n’est pas le mien, ni celui de mes clients. Et nous ne sommes pas « sans cœur » pour autant, parce que, par ailleurs, demandez-nous un coup de main dans une relation gagnant/gagnant (donner ET recevoir) et vous aurez affaire à des personnes de cœur. De grand cœur. Qui ont compris que la générosité est une qualité et qu’il faut rester prudent dans le choix des personnes auxquelles on peut la diffuser. Alors pour ceux qui se poseraient encore la question à mon sujet : j’ai un cœur, des émotions essentiellement positives et effectivement je suis très sélective, ne fréquentant que des personnes positives : dans mes clients, dans mon entourage, dans ma vie professionnelle et privée. Quand mes clients arrivent dans mon bureau, ils sont perdus, mais ils savent où ils veulent aller, prêts à se battre pour y arriver.
Entendons-nous : vous pouvez avoir de la peine après une rupture, un décès, quelque chose qui vous a heurté. Cette peine doit être vécue, il faut la respecter. Mais il est inutile de tomber dedans et d’y passer votre vie.
Le véritable équilibre n’est-il pas d’avoir la capacité à regarder la réalité en face ? Un coup dur vous arrive, trouvez de suite la stratégie pour sortir de la situation et, avant tout, comprenez que les émotions négatives vous ligotent, au lieu de favoriser une bonne prise de décision. Et si l’on vous dit « tu es trop difficile, tu cherches la personne idéale qui n’existe pas », répondez « Effectivement, je suis sélectif et je rencontrerai la meilleure personne pour moi ! ». Soyez également sélectif dans votre vie sociale et professionnelle, car les gens positifs font ressortir le positif en vous et les gens négatifs… Devinez ! Si quelqu’un ou quelque chose ne vous convient pas, apprenez donc à dire ‘non’, réaction de Dominant, et soyez à l’aise avec votre réponse. Si vous ne l’êtes pas, vous resterez l’otage de la culpabilité et l’esclave de ceux auxquels vous ne voulez pas faire de peine. Et pourquoi cette détermination à ne faire de peine à personne ? Pour être aimé de tous et ça ne marche pas !
Comme le disait Sacha Guitry : « Vouloir plaire à tout le monde, c’est vouloir plaire à n’importe qui ». Ça vous tente de plaire à n’importe qui ? PAS MOI !