Intégrer le risque climatique dans sa trésorerie

Risque climatique : comment l’intégrer dans sa trésorerie ?

Risque climatique : comment l’intégrer dans sa trésorerie ?

Les entreprises doivent aussi faire face au changement climatique qui s’accélère d’année en année. Il devient primordial pour elles de s’adapter à ces changements en intégrant les risques climatiques dans leur stratégie et leur trésorerie. En effet, le coût des matières premières, le rendement et la productivité d’une entreprise peuvent être impactés par le réchauffement climatique. Mais comment intégrer le risque climatique à sa trésorerie ?

Risque climatique : quels sont les impacts sur la trésorerie d’entreprise ?

Irréfutable, le changement climatique est devenu une réalité en quelques années. L’engagement des entreprises pour réduire leur impact sur l’environnement et favoriser la transparence des matières utilisées et des acteurs de la chaîne de production et de commercialisation en est la preuve, du côté de la sphère économique et professionnelle. Si cet engagement est aujourd’hui essentiel au développement et à l’image d’une entreprise, il ne faut pas ignorer la gestion des risques en interne, notamment l’impact économique pour l’entreprise et son plan de trésorerie.
Les risques climatiques sont réels pour les entreprises et leur trésorerie :

  • les températures peuvent affecter la productivité :
  • le prix des matières premières et de la nourriture sont souvent plus élevés ;
  • le réchauffement climatique est néfaste pour les productions agricoles.

Au-delà de 30 °C, on constate une baisse de la productivité des entreprises, les défauts de paiement sont plus nombreux et la trésorerie de l’entreprise peut être rapidement mise à mal. L’urgence de prendre en compte le risque climatique est d’autant plus impérieux que c’est un facteur qui va impacter l’entreprise sur le long terme. Il est inévitable de devoir s’adapter à ce nouveau contexte climatique.

Comment intégrer le risque climatique dans sa trésorerie d’entreprise ?

Évaluer le risque climatique pour l’entreprise

Avant d’intégrer le risque climatique dans sa trésorerie, l’entreprise doit l’identifier et l’évaluer. Elle doit prendre en compte son secteur d’activité, ses clients et fournisseurs, sa localisation géographique et sa chaîne de valeur. Elle peut ensuite faire des scénarios de l’impact du changement climatique sur sa trésorerie, en les hiérarchisant par gravité et probabilité.
Il est possible de s’appuyer sur les rapports du GIEC, les scénarios de la TCFD et les outils d’évaluation du risque climatique (Carbone 4, Acclimatise, Atradius…). Grâce à ces outils, l’entreprise peut avoir une vision globale des risques climatiques auxquels elle est confrontée afin d’adapter sa stratégie et son plan de trésorerie en conséquence.

Adapter son plan de trésorerie au risque climatique

Lorsque les risques climatiques sont identifiés, l’entreprise peut adapter sa stratégie. C’est à ce moment qu’elle peut mettre en place des actions afin de réduire son émission de gaz à effet de serre, changer de fournisseur pour utiliser de l’électricité verte ou du biogaz (en cliquant ici), optimiser ses ressources et ses coûts énergétiques et respecter les nouvelles réglementations concernant l’environnement et le climat.
Trois leviers sont importants :

  • réduire son empreinte carbone : optimiser son efficacité énergétique, opter pour les énergies renouvelables (par exemple avec l’utilisation d’un comparateur d’électricité), réduire les transports, compenser les émissions résiduelles… ;
  • gérer les risques physiques : améliorer la sécurité des infrastructures, développer des plans de continuité d’activité, varier les sources d’approvisionnement et choisir des assurances adaptées ;
  • favoriser l’économie bas-carbone : proposer des produits et services qui respectent l’environnement, opter pour des nouvelles technologies propres, obtenir des financements verts, répondre aux demandes des clients verts, etc.

Le plan de trésorerie doit intégrer ces leviers d’action (sur la trésorerie prévisionnelle et les financements à court et long terme) et être régulièrement actualisé en fonction de l’évolution climatique. 

Communiquer sur sa stratégie et son engagement climatique

Une fois la stratégie adaptée aux risques climatiques qui peuvent impacter l’entreprise et sa trésorerie, il est important de communiquer sur les actions mises en place, en interne et en externe.
L’intégration du risque climatique dans la trésorerie est un sujet qui doit être évoqué, comme les résultats des actions menées pour la réduction des GES, les économies d’énergie réalisées (vous trouverez sur ce site les fournisseurs d’énergie les moins chers), les technologies vertes utilisées et la résilience climatique de l’entreprise.
Les cadres de référence, comme les recommandations de la TCFD, les labels et certifications pour l’environnement, et les normes internationales de reporting extra-financier, peuvent aider l’entreprise à valoriser et communiquer sur sa performance climatique.

Face au défi du climat, les entreprises doivent intégrer le risque climatique dans leur trésorerie et leur stratégie globale, ce qui permet également de renforcer leur image, leur crédibilité et d’améliorer leur compétitivité.

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