Homme d’affaire spécialisé dans la communication et l’organisation de séminaires internationaux, Richard Attias se livre au magazine « Les Echos » et revient sur ses années d’étudiant.
Né dans une famille juive marocaine, ce businessman talentueux de 53 ans est arrivé à Bordeaux à l’âge de 16 ans. Il est ensuite monté à Paris pour y étudier, sans savoir vraiment vers quelle carrière se destiner. Pendant ses années d’études, il forge sa vocation de manager. Dès son arrivée en école d’ingénieur,Richard crée sa Junior-Entreprise : « Ca m’a apporté beaucoup en termes de leadership et de capacité à travailler en équipe » affirme l’homme d’affaire.
De sa vie étudiante, il en parle avec une nostalgie non dissimulée. Il décrit une « période spéciale dont il faut savoir savourer chaque instant » et le souvenir d’une « franche camaraderie et de beaucoup de tolérance ». Richard Attias revient aussi sur ses héros de jeunesse, les musiciens Barry White et Fats Domino, mais aussi le chanteur français Joe Dassin ou encore l’astronaute Neil Armstrong.
Aux jeunes d’aujourd’hui, le businessman conseille l’audace. « Nous sommes dans un monde de plus en plus compétitif, et il faut savoir forcer son destin » dit-il. Fort de son expérience managériale, il nous donne son point de vue sur l’Education nationale. A la question de savoir ce qu’il ferait s’il était Ministre de l’Education, il répond : « J’oserais casser les codes du système éducatif », affirmant qu’il « faut former les jeunes à l’international et à l’entreprise ». Pour l’homme d’affaire, l’université française doit promouvoir l’enseignement des langues, l’apprentissage des nouvelles technologies mais aussi l’étude des techniques commerciales pour développer le sentiment de compétitivité chez les étudiants français et en finir avec « certaines matières qui n’ont plus aucun intérêt ».