Un être humain n’est fait que de qualités extraordinaires. Et même les imperfections ou les défauts dont parlent certains ne sont rien d’autre que le dérèglement de ces atouts. Comme un piano, il s’est désaccordé durant certaines de ses expériences vécues mais a gardé toutefois au fond de lui, les partitions que toujours il saura jouer.
Nous avons tous au fond de nous nos partitions mais pourquoi ne les reconnaissons nous pas ? Pourquoi se contenter d’un désespoir tranquille ? Nous pensons, rêvons tous d’un paradis sur terre, d’un avenir meilleur pour nous et nos enfants mais quand il faut entamer le processus, nombreux sont ceux qui s’écrasent.
Tout le monde rêve sa vie mais quand il s’agit de commencer à vivre ses rêves, très peu le font.
J’ai observé et j’ai suivi ce genre de réponses :
« La vie est trop courte pour perdre le temps à rêver »
« Tout ce que tu dis est bien beau, mais tu sais à côté de cela, il y a la réalité »
« Si seulement je disposais déjà d’un contrat à durée indéterminée, je pourrais passer mon temps dans des associations bénévoles et aussi donner plus de temps à ma famille »
« Je voudrais bien le lui offrir mais comme je ne sais pas ce qui se passera demain, je ne le fais pas. »
« Ce travail ou cette relation me détruit mais comme je n’ai pas le choix, je subis »
« Avec ce que prône le gouvernement en place, rien n’est possible », etc.
J’en ai déduis quelque chose de fort émouvant. Les Hommes ont tous des rêves mais beaucoup les sacrifient à l’autel de la peur. Ils ont tous cet enfant intérieur qui crie : « j’ai envie de… », qui veut vivre ses rêves mais, ils l’ont emprisonné avec les chaînes de leur mental.
C’est là l’attitude de la plupart des hommes, ils prennent des décisions dans leurs cœurs, ils veulent réaliser des miracles mais quand l’occasion arrive, ils disent :
« Ah, ce n’était pas la même chose, j’aurais pu perdre mon emploi en disant la vérité. »
« Non pas du tout, je ne peux pas pardonner cette fois ci car, il m’a fait beaucoup de mal. »
« Tu sais, on ne sait jamais ce qui arrive, je préfère d’abord me mettre à l’abri. »
« Ecoute, je ne suis pas l’abbé Pierre ou Coluche pour offrir ou donner tout le temps. Et moi alors? Qui prendra soin de moi ? »
Tout être humain est une boîte à miracle et chacun le sait au fond de lui. C’est bien pour cela qu’il prend le temps de rêver son avenir, de construire son monde. Concevoir et Réaliser ses rêves est ce qu’il est venu faire ici bas. Quand je dis que l’Homme est une boîte à miracle, ce n’est pas au sens figuré.
Cependant pour réaliser un miracle, la recette est simple: y croire.
C’est-à-dire croire que le miracle est un acquis. Il faudrait donc commencer à vivre, à être dans un espace où le miracle est déjà réalisé, agir en ayant à l’esprit que les évènements extérieurs ne sont que des illusions, que ce qui est réel, est votre destination vers votre idéal et les sensations qu’elle vous procure. Il s’agit ici de se comporter si votre survie était « garantie ». Et pour être ainsi, vous ferez mieux de ne pas trop penser mais de plus ressentir car « être comme si », est une voie où le CŒUR doit être maître et non le CERVEAU
Le CERVEAU veut toutes les preuves tangibles, les garanties de succès, les retours favorables et l’approbation des autres, le résultat immédiat, le control des évènements etc. Alors dès qu’il se présente en face de lui une situation qui semble ne pas lui montrer une certaine sécurité, il se protège en sacrifiant les valeurs du CŒUR. Le CERVEAU est alimenté par ce qu’il voit, il ne peut donc pas vous pousser à réaliser vos rêves puisqu’il ne les voit pas d’une part et d’autre part, le monde en face de lui peut parfois lui montrer le contraire de ce dont vous rêvez. Si vous demandez toujours les garanties de succès, de survie, la cohérence linéaires des évènements de votre vie, alors vous remettez à votre CERVEAU les clés de votre être et scellez par la même occasion toutes vos chances de réaliser vos rêves.
Vos rêves sont au-delà de votre CERVEAU.
Et là où le CERVEAU arrête son exploration, le CŒUR y commence la sienne.
Le CŒUR n’a pas besoin de voir ; il ressent. Sa garantie est dans le sentiment.
Le jeune garçon amoureux qui se balade avec sa copine sous l’orage, a vite fait de lui donner son blouson sans y penser. Il agit ainsi comme si sa survie à lui était assurée car il est dirigé par le CŒUR. Effectivement elle est assurée car les deux terminent l’expérience avec une profonde chaleur. Elle, profitant de celle du blouson et lui, de celle de son acte.
Lorsque Christophe Colomb a décidé d’aller à la conquête de l’Amérique, il n’était nullement dirigé par son CERVEAU, mais par son COEUR. Car même s’il avait en face de lui, l’immense bleu qui annonçait une grande peur à son CERVEAU, son CŒUR lui, était connecté à quelque chose de plus grand.
Devant tous leurs détracteurs, le monde en face d’eux, beaucoup d’artistes auraient pu abandonner ce que leur CŒUR leur suggérait mais, certains ont persévéré et -Dieu merci- ont révolutionné le monde par leurs écrits, peintures, films, etc. Pourquoi ?
Eh bien, parce qu’ils ont agi comme si leur survie était « garantie ». Comme si les freins et difficultés en face d’eux n’étaient que des faux semblants, des acteurs et des évènements qui participaient aussi au grand jeu de leur vie ; celle qui mène à la réalisation de leur rêve. Oui, c’est cela même. Ils ont compris qu’ils n’ont pas à lutter ici sur terre pour assurer la continuité de leur vie, que toute cette vie est un cadeau et un jeu, c’est le plus Grand Don du « Rêve » à ses « rêveurs ». Alors, ils se sont dits, s’il faut en faire l’expérience, autant jouer notre meilleure représentation à chaque fois. Voilà le secret de ceux qui se réalisent en agissant et qui agissent pour se réaliser, ils sont en phase avec leur CŒUR, ils sont en accord avec le Rêve en eux.
Vous aussi, vous pouvez faire de chaque minute de votre vie, un pas de plus vers vos aspirations et désirs les plus audacieux.
C’est cela vivre VOTRE NATURE VERITABLE
Je sais que des fois, vous vivez en accord avec vous-même, c’est-à-dire avec une sérénité qui unit tout votre être. Dans ces moments, vous n’avez même pas besoin que l’on vous le dise, vous savez intérieurement que vous êtes en train d’agir en conformité avec votre mission ici bas mais dès que survient un évènement, une situation ou tout simplement une parole qui semble vous mettre en danger psychique ou physique, vous laissez tout tomber et commencer à vous décaler peu à peu de votre mission pour commencer à donner une déformation de ce que vous êtes en réalité. Puis après, quand vous êtes seul, vous vous mettez à pleurez intérieurement comme Simon Pierre dans la Bible.
Je parlais tout dernièrement avec une amie par téléphone et, elle m’expliquait que des fois, elle se sent heureuse, pleine de ce qu’elle est vraiment, tout est en accord dans ces gestes, pensées et paroles bref, elle sent qu’elle vibre à la fréquence choisie avant sa naissance. Mais quand il se passe quelque chose, un imprévu, elle perd cette assurance et ne sais pas pourquoi.
Vous voyez, c’est ce que j’appelle agir comme si on craignait quelque chose, ou encore osciller entre cœur et mental.
Je sens que je peux le faire…mais bon, rien ne me prouve que je vais y arriver.
Parce que, dites vous bien que, si le mental est alimenté par ce qui est cohérent selon sa logique, ce qu’il perçoit par les cinq sens, le cœur lui aussi doit être alimenté par quelque chose sinon, comme une lune qui perd le soleil, il s’affaiblit graduellement. Je répète que le mental est alimenté par le concret et le matériel. Cela, tout le monde le sait, c’est d’ailleurs pour cette raison que la peur est le sentiment par excellence à cette époque puisque notre réalité extérieure ne semble pas retracer ce que nous gardons comme image du paradis.
Le cœur est alimenté par l’abstrait et l’immatériel. C’est le paramètre que beaucoup ont négligé sur la voie de leur vie à savoir que, le cœur lui aussi doit être alimenté sinon il cède sa part de fonction au mental. Ce dernier phagocytera à jamais vos rêves car les rêves sont des créations et le boulot premier du mental, c’est essentiellement de la réaction (attitude calqué sur un passé révolu).
Le cœur se connecte à l’immatériel par le pont de la foi. La foi, voilà la clé. C’est une ferme conviction en quelque chose. C’est une assurance totale en quelque chose de pas encore manifesté. Vous avez vu que pour définir la foi, je ne fais que tourner en rond avec des synonymes parce que j’essaye là d’associer deux domaines assez différents, je suis entrain de vouloir définir un sentiment, et dans cet exercice, quelque soit les talents de l’écrivain ou le poète qui s’y aventure, bien que sa description puisse être on ne peu plus parfaite à l’échelle humaine, il ne fera que réduire le sentiment en lui-même. La foi ne se comprend et ne se développe qu’en en faisant l’expérience. Vous pouvez lire tous les livres sacrés, étudiez chaque jour des textes de méditations, vous payer un abonnement dans l’église du coin, si vous n’en faîtes pas l’expérience, votre foi restera nulle. Oh oui, bien sûr, vous pourrez pendant que vous lisez ou écoutez l’expérience de quelqu’un d’autre que vous, avoir des moments d’illumination mais ce ne sera pas là votre foi mais le reflet sur vous de l’expérience de l’autre qui ne tardera pas à tarir. Et lorsque vous vous présenterez face à une expérience qui n’engagera que vous seul, le mental vous dira : « Oh ! Tu ne crois qu’en même pas que tu peux faire comme lui, tu rêves mon coco ! Lui s’appelait Christ, et celui là c’était le fils d’un milliardaire, et celui là était né aux Etats-Unis, et celui là, et celui là…, toi tu n’es qu’un pauvre humain qui doit sauver sa peau alors écoute moi, blablabla… »
Cependant, quand vous en faites l’expérience vous même, il vous tient un tout autre langage : « Ah, je confirme que c’est possible, même si je n’y comprends rien… ».
Vous devez donc faire le premier pas pour activer la foi en vous. Accordez à votre Dieu, à la Vie, le bénéfice du doute. N’essayez pas de renverser brusquement le mental de son trône car cela peut créer une grande résistance de sa part ou encore, causer un déséquilibre. Apprenez donc à cultiver votre foi par des expériences personnelles à petite échelle et la « quantité » de foi que vous activerez sera valable pour les expériences à grande échelle.
Celui qui a été fidèle en peu de choses, le sera avec de grandes choses.
Par exemple, à l’âge de 11 ans, je voulais faire l’expérience de la présence de Dieu dans ma vie. Alors j’allais me coucher en Lui demandant de me réveiller à une heure précise de la nuit. Et la nuit, miracle, cela se passait ainsi. C’était une toute petite expérience personnelle mais devant une plus grande, quand je demandais de l’aide à Sa Divine Majesté, j’étais sûr de la recevoir car mon mental avait assisté à une démonstration des réalités de l’immatériel.
Des fois encore, je fais des dialogues intérieurs ou je pose des questions et j’écoute la réponse. Et, lorsque je vis selon la réponse obtenue, ma vie est comblée, j’obtiens exactement ce que je voudrais. Encore là, ce ne sont que des expériences à basse échelle, mais lorsque je me présente devant un plus grand choix, la même « voix » qui a maintenant le canal de communication libre, me donne des suggestions efficaces et mon mental cède le pas.
C’est pour cela que je vous demande de faire des petites expériences personnelles pour forger votre foi et alimenter ainsi votre cœur. A celui qui me dit que ces expériences ne sont que des prédispositions psychologiques, je lui répondrai qu’il a bel et bien raison et que cela prouve bien que Dieu (l’Immatériel, l’intelligence infinie) et nous, ne faisons qu’Un.
Et pour vivre vos rêves, il vous faut cette foi là qui réveille, console dans la nuit, c’est la même qui abaisse les collines et soulève les montagnes, elle vous permet de redonner à votre cœur la place de leader, le mental ensuite pourra manager ses choix.
Plus la foi est large, plus le cœur se déploie pour pousser aux actions les plus nobles et les plus créatives. Et plus vous accomplissez et vivez des merveilles, plus votre foi s’élargie. Vous comprenez que c’est un cercle, non pas vicieux mais évolutif, plus hélicoïdal que circulaire en fait.
Et maintenant, je vais vous révéler la plus grande farce de cet article. C’est que le véritable titre devrait être : Vous êtes Un Ange.
Et pour réaliser vos rêves, pour commencer à créer votre vie comme vous voulez la vivre, vous devez activez de nouveau cette identité qui est vôtre. Vous devez « être comme si » c’était vrai. Vous devez à nouveau vous faire confiance. Voilà ce qui manque aux hommes pour qu’ils réalisent le paradis sur terre, pour qu’ils puissent se réaliser ici bas.
Il y’en a certains qui n’entreprennent ni ne pensent même pas à cheminer sur la voie de leur réalisation car ils sont trop effrayés par le Démon (le matériel, le créé, l’Illusion de toutes choses, l’Effet, ce que certains appellent la réalité). Alors ils restent à vivre dans un désespoir tranquille en murmurant des fois dans eux-mêmes ou en assemblée de plaignants que si seulement la situation était meilleure, pour eux, elle est tellement dure qu’il n’est pas possible d’en jouir pleinement, alors ils s’occupent à combattre ce Démon pour survivre et ensuite pensent-ils, ils pourront agir car ils auront garantie leur survie.
Il y’en a d’autres qui oscillent entre Ange et Démon. Ils ont des idées, sont motivés et sont prêts à vivre leur vie, à chanter leur hymne intérieur, à faire émerger d’eux Le dieu qui ne demande qu’à s’exprimer. Mais dès que la difficulté arrive, ils résistent en se donnant un délai d’attente, si elle ne change pas, ils laissent tomber et cède devant le Démon car ils se disent finalement que leur survie n’est peut être pas garantie. Ensuite quand la tempête est calmée, ils regrettent et se demandent pourquoi ils n’ont pas persévéré. Alors ils conçoivent à nouveau leurs rêves et se remettent en route vers leur idéal. Ainsi, ils vivent des hauts et des bas, leur vie alterne entre honneur et humeur. Parfois, ils ne comprennent même pas ce qu’ils créent dans leur vie car c’est un enchaînement successif d’élans contradictoires.
Enfin, il y a le groupe auquel je vous invite. Ils ont découvert le Démon, et ont voulu choisir autre chose, y intégrer leurs rêves car ce Démon manquait de quelque chose d’angélique. Alors, ils ont permis à leur Nature Véritable de prendre les rênes. L’Ange a répondu présent. Ils lui ont fait confiance et ont découvert quelque chose de magnifique, que le Démon était un Ange qui ne montrait sa véritable face qu’à ceux qui le reconnaissait comme tel. Alors ils se sont mis à vivre leurs rêves car ils savaient maintenant la réalité. Tout est à eux et en eux, et ils n’ont pas à craindre pour leur vie et petit à petit, leur imagination est devenue réelle, ils ont créés leur vie. Ils se sont rendus réel. Je vous le dis en vérité que l’Ange ne leur a rien donné ou ne leur donne rien de spécial mais il leur a enlevé ou leur enlève tout simplement la peur et l’ignorance. Car c’est cela : la peur et l’ignorance du miracle que vous êtes qui vous empêche de vivre votre Véritable Nature.
Alors dès maintenant, soyez comme si vous savez, comme si vous avez déjà conscience que votre survie est garantie. Si vous avez lu jusqu’à ce niveau, même si vous êtes encore hanté par le doute, c’est que votre cœur y voit sa part de vérité mais peut être que l’intellect résiste. Je ne vous demande pas de batailler avec votre mental pour le faire taire, vous ne ferez d’ailleurs que le renforcer. Je vous suggère de composer avec lui pour le familiariser au fur et à mesure avec les vérités du cœur. Donner vous la possibilité d’expérimenter la Présence de cette « Garantie » de vie. Pour cela, ayez juste l’intention, et la vie fera le reste. Quand l’expérience arrivera, soyez fidèle quelque soit ce que vos cinq sens annoncent, regardez avec les yeux du cœur, persistez à être « comme si » vous n’avez rien à craindre, que votre survie est garantie et vous verrez de quoi vous êtes capable.
Petit à petit, vous construirez votre château intérieur, qui émergera ensuite à l’extérieur. Votre conscience d’éternité augmentera avec la même amplitude que votre foi. Vous n’apprécierez plus jamais le monde de la même façon qu’avant. Vous ne laisserez plus l’illusion vous empêcher d’être ce que vous avez toujours voulu être. Vos actions deviendront un plaisir et plus jamais un combat ou une obligation, vous serez guidé par l’amour et jamais plus par la crainte.
Un jour, si vous en avez l’occasion, regardez sans qu’ils ne s’en aperçoivent vos enfants (ou d’autres) jouer et se comporter à votre insu, vous apprendrez plus et serez incontestablement plus édifié que quand ils savent que vous les surveillez. Vous savez sûrement pourquoi : c’est parce que à ce moment là, ils agissent, parlent et pensent parce qu’ils savent que leur survie sociale (non jugement de leurs comportements ou réactions) est garantie. Vous voyez bien, quand vous agissez de la sorte, vous partez toujours d’un espace qui n’a pas de prix, c’est la liberté. La liberté est votre essence même et c’est elle qui catalyse les créations et les réalisations les plus sublimes. Alors soyez libres et chantez votre air sacré qui fut la raison de votre présente incarnation ici bas et toute votre vie (familiale, professionnelle, spirituelle, sociale etc.) s’y accordera.
Revêtez votre Nature Véritable.