Le retour des élèves dans les grandes écoles est une question très sensible. D’un côté, il y a le désir de retrouver une « vie normale » avec une présence physique et des contacts humains, tandis que de l’autre, la menace omniprésente de virus hautement contagieux exige des mesures de confinement strictes.
Un retour progressif dans les universités de paris
Le chef de l’État lui-même a risqué suggérer que les étudiants reviennent par « petits groupes », de préférence dès le début du mois de février. Cette annonce a été accueillie avec prudence par l’ensemble des étudiants parisiens.
Le 19 décembre 2020, le ministre de l’Enseignement supérieur a proposé que les cours reprennent en janvier, dans l’espoir que les conditions sanitaires s’améliorent. Cette proposition a été un échec. Jusqu’à présent, seules les universités de paris ont rouvert leurs portes le 25 janvier pour les travaux dirigés destinés aux étudiants de première année.
Quant au premier ministre, il n’oublie jamais d’entrecouper l’annonce de ses décisions du fameux « si la situation sanitaire le permet », qui autorise implicitement tout changement de cap.
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Retour aux cours à mi-temps ou à quart de temps sur Paris
Les médecins sont favorables au retour à l’école. Les médecins soulignent l’anxiété dont souffrent les étudiants depuis l’introduction de la mesure et les nombreux cas de dépression qu’elle a provoqués. Le retour à une vie sociale moins virtuelle est devenu urgent. C’est pourquoi le conseil scientifique recommande un retour aux classes « en demi-jauge ou en quart de jauge ».
Les recteurs d’université rejettent l’idée que leurs établissements sont des « lieux de grande circulation du virus », comme l’a annoncé le gouvernement en octobre 2020, et estiment que les salles de classe permettent de respecter les protocoles sanitaires et de dispenser des cours en toute sécurité. En outre, les services de santé universitaires ont désormais la possibilité de tester le virus au sein même des établissements.
Les enseignants, quant à eux, s’inquiètent du risque de décrochage scolaire des élèves, qui pourrait être beaucoup plus élevé que les années précédentes. Nombreux sont ceux qui ont assisté, impuissants, au décrochage des étudiants et à leur difficulté à suivre les cours en ligne.
De timides retours entre le soulagement et le scepticisme
Qu’en est-il des étudiants de Paris, qui sont, après tout, les premiers à être affectés par le retour ou le non-retour de l’enseignement à temps plein ? Le scepticisme semble prévaloir parmi les élèves qui ont pu reprendre les travaux dirigés en semiclasse le 25 janvier. Certains d’entre eux admettent que ce retour semble plutôt temporaire, car ils étaient juste assis à leur bureau lorsqu’ils ont entendu la nouvelle dans les médias concernant la possibilité d’une troisième fermeture (qui a depuis été reportée).
En attendant, ce retour à la vie normale est le bienvenu. Enseigner dans un environnement de campus est beaucoup plus stimulant que de suivre les cours en ligne et seul à la maison. Bien que des restrictions de santé limitent l’interaction avec les autres étudiants et les professeurs.
Malgré l’incertitude concernant le virus et son évolution, tout le monde souhaite retourner en classe le plus rapidement possible. La priorité sera donnée aux étudiants en phase clé de leurs études. Les étudiants de première année, mais aussi ceux qui terminent leurs études ou qui sont en troisième année de licence ou de master.
Il est également important pour les étudiants de s’assurer que la qualité des cours est garantie et qu’ils ne reçoivent pas un diplôme « déclassé », c’est-à-dire délivré dans des circonstances exceptionnelles, qui le rendrait en quelque sorte moins valable à l’avenir.
Le Premier ministre et le ministre de l’Enseignement supérieur continuent donc de lier santé et éducation. De plus en plus, des réunions de concertation sont organisées avec les directeurs d’école et les représentants des élèves pour définir le protocole de santé dans les classes. La seule certitude est que l’enseignement à temps plein reprendra ? « ‘si la situation sanitaire le permet ».
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