RENCONTRER LA BONNE PERSONNE : TROIS NIVEAUX
Ainsi que je l’enseigne à mes clients, une rencontre se produit à trois niveaux :
1) Les tripes (l’attirance sexuelle)
2) Les Croyances/Valeurs (vérifier si vous êtes sur la même longueur d’onde que vous)
3) Le Cœur (des sentiments de plus en plus profonds s’installent progressivement)
1) Les tripes
Dès le premier coup d’œil, généralement, vous savez si une personne vous plaît physiquement. Nous avons tous des repères et des critères qui nous sont propres : le regard, le sourire, l’ensemble du visage, les cheveux ou toutes autres parties du corps. Certains préfèrent les brunes, des femmes préfèrent les blonds, etc. Bref, si un homme vous aborde, Mesdames, et qu’il n’est pas à votre goût, vous refusez son invitation. Au contraire, si son physique vous attire déjà, un petit « je ne sais quoi », vous acceptez de le connaître plus, en répondant à sa sollicitation. Idem pour vous, Messieurs, qui n’irez que vers une femme qui correspond à vos critères de sélection. Sinon, vous êtes sacrément désespérés ! Je vous rappelle au passage que l’homme propose et la femme dispose. Ce n’est pas à vous, Mesdames, de tendre votre numéro de téléphone, ni d’offrir un verre à un mâle appétissant : un peu de tenue ! Si vous le faites, vous serez identifiée comme une dominatrice. Et si l’homme que vous avez repéré ne vient pas vers vous, mais attend que vous fassiez les premiers pas, c’est qu’il manque de confiance en lui : courez, pas vers lui, mais plutôt pour vous éloigner ! Ou encore si vous déclinez son offre et qu’il insiste de façon autoritaire, c’est qu’il est dominateur : même consigne que pour le précédent, fuyez !
Donc, au premier regard, vous savez si la personne qui vous aborde vous plaît et vous pouvez donc passer à la phase 2 : apprendre à la connaître, vérifier si vous avez les mêmes croyances et les mêmes valeurs.
2) Les Croyances/Valeurs
Je sais que certains d’entre vous grincent des dents quand je dis ça, mais je le confirme : les princes n’épousent pas les bergères et les princesses n’épousent pas le berger. Si cela arrive, c’est pour contrarier la famille royale ! Quand vous rencontrez quelqu’un, apprenez à le connaître, faites des activités avec, allez vérifier que vous avez le même niveau d’éducation : si vous savez vous tenir à table et que vous sortez avec une personne qui se mouche dans la nappe, essayez donc de me dire que vous trouverez ça drôle, alors que tout le restaurant vous regardera, sidéré ! Par ailleurs, si vous n’avez pas le même niveau de culture et qu’il croit que Victor Hugo joue dans l’équipe de hockey des Canadiens de Montréal, vos discussions seront plutôt réduites. En ce qui me concerne, ayant fait des études littéraires, c’est certain qu’un homme qui manquerait de culture aurait bien du mal à me charmer. Si vous aimez la campagne et que l’autre déteste, si vous êtes sportif et que l’autre préfère lire, si je rencontre un homme qui fait du camping tous les week-ends, alors que je n’aime pas ça, ce sera sans moi. Il est très important d’avoir les mêmes affinités, la même éducation, afin de se comprendre. Et ce n’est pas parce que vous avez tout cela qu’il faut vous jeter dans les bras de la personne. Il ne faut pas avoir juste les affinités et passions en commun. Il faut aussi les fameux papillons !
Au niveau finances, validez que l’autre a une stabilité financière : il se peut que vous gagniez 100 000 $ par an et que l’autre en gagne 40 000 $. Peu importe le montant des revenus, l’important étant que la personne ne soit pas endettée et puisse mettre de l’argent de côté. Cela dit, il faudra établir un modus vivendi du partage des richesses, car celui qui gagne 100 000 $ peut, par exemple, faire toutes sortes de voyages, mais l’autre aura peut-être du mal à suivre, n’ayant pas les mêmes revenus. J’en ai vu beaucoup qui se sont endettés soit pour payer le voyage à l’autre, soit simplement pour le suivre. Je me suis moi-même endettée pour tout payer à l’autre, qui ne faisait que paresser au soleil ! De toute façon, quand vous êtes équilibré et que vous rencontrer quelqu’un d’équilibré, celui qui a le plus de revenus partage raisonnablement avec l’autre qui n’en profite pas, ni ne refuse pour des raisons d’orgueil mal placé.
Donc, vous êtes sur la même longueur d’onde : vous aimez, en grande partie, les mêmes choses, vous avez la même éducation et les mêmes croyances, la même philosophie à quelques variantes près et les mêmes objectifs de vie.
Et on ne saute pas dans son lit le premier soir !!!!! Comprenez que la relation sexuelle est une sorte d’engagement : dès que vous avez posé un geste d’intimité avec l’autre, vous voilà prisonnier et ça bloque votre cerveau ! Et pas que chez les hommes ! Combien ont couché (je l’ai fait tant de fois moi-même, mais je ne le ferai plus !) dès le premier soir et ont discuté après : trop tard ! Comme vous avez eu une relation sexuelle, vous ne réfléchissez plus : vous faites tout pour garder l’autre ! Attendez donc de laisser s’installer une relation de complicité et de confiance, laissez monter le désir et laissez passer du temps : vous n’en aurez que plus de plaisir ! Ou alors, entre temps, vous aurez réalisé que cette personne n’est pas pour vous et vous serez soulagé de ne pas avoir couché avec.
3) Le cœur
Bien évidemment, une fois que l’attirance sexuelle est là, que vos croyances, vos valeurs et vos objectifs sont en phase, que le temps a passé et que le côté sexe s’est révélé très satisfaisant, vous pouvez commencer à vous laisser aller dans les sentiments. Souvenez-vous que vous êtes responsable de vos sentiments et que c’est faux que « le cœur a ses raisons que la raison ignore », ce serait plutôt « la névrose a ses raisons, que la raison ignore ». Vous êtes responsable de tomber amoureux ! Des sentiments de plus en plus profonds s’installent et plus vous connaissez la personne, plus vous l’aimez, plus vous avez un historique avec elle, plus vous l’aimez. Vous devez gagner des points l’un et l’autre, chaque jour qui passe, au lieu d’en perdre comme c’est souvent le cas. Une relation d’amour comme d’amitié se développe chaque jour et se renforce.
Vous savez maintenant comment faire pour vérifier si une relation est possible ou non et pensez à poser les 5 questions qui sont sur la première page de mon site : vous saurez si la personne barbote dans la dépendance affective et émotive* ou non. Mais avant tout, il faudrait valider si vous êtes prêt à entrer en relation et si vous avez réglé vos blessures du passé (lisez « Le syndrome de Tarzan » (Béliveau éditeur), si ce n’est déjà fait), c’est une condition sine qua non, sinon vous allez repartir pour un tour, dans la souffrance, avec un(e) névrosé(e) !
La dépendance affective : c’est le vide qui génère un manque de confiance et d’estime et que vous essayez de remplir par toutes sortes de compulsions, dont une compulsion à une autre personne (conjoint, enfants, parents, amis, etc.).
La dépendance émotive : c’est la dépendance à une autre personne.