Qui d’autre cherche un amant, une maitresse ?

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Parmi les personnes que je coache en coaching de vie, essentiellement des femmes, beaucoup de questions se posent et reviennent souvent sur l’amour, la sexualité, l’art de grandir, de se découvrir, de s’assumer, de s’épanouir pour vivre pleinement ce que certaines appellent…. « Les papillons »…

Pourquoi ces questions?

Il apparaît que nombreuses et nombreux, car la situation n’est pas que féminine, nous vivons avec des croyances, des scénarii conscients ou inconscients, dans lesquels nous trouvons une réponse plaisante, une émotion à court terme, une sécurité.

Ces mêmes croyances nous conduisent parfois à des échecs, des comportements répétitifs qui nous semblent positifs et qui néanmoins dans le temps deviennent des leurres.

Après un très sympathique souper en compagnie d’une jolie femme de 45 ans dans le restaurant L’express situé au 3927, rue Saint-Denis Montréal, QC H2W 2M4 Téléphone: (514) 845-5333… (Je vous le recommande !), j’ai pu avoir une autre confirmation que l’amant, ou l’amante, que je préfère au mot maîtresse, avait une vertu. Bien que j’ai discuté avec des psychologues, fait des recherches sur le sujet, cette femme m’a inspiré ce qui suit tellement elle était bien avec elle-même, en paix, sereine, prête à vivre des « papillons » sans stress, avec discernement et intelligence.

Quel est le contexte sous forme de questions ?

 

Peut-on dire qu’il y a de vraies ou de fausses croyances concernant une sexualité dite libérée qui consiste à multiplier les rencontres, les one night pour vivre sa sexualité tout en espérant croiser le grand amour ?

À quoi correspond cette démarche ce comportement qui semble plus se rapprocher d’un comportement de consommation ou d’une réponse à ce qui pourrait être déjà ou à venir une pathologie?

Faut-il dissocier le sexe et l’amour au risque de séparer les deux et d’avoir ensuite du mal à vivre une vraie relation de couple?

Peut-on perdre son âme dans un scénario de vie qui n’est pas celui de son âme?

Tout est au conditionnel… car les psychologues sont partagés, aucune étude sérieuse ne prouve qu’une sexualité libérée avec multiples partenaires libère la femme ou l’homme, par contre des faits concrets sembleraient prouver que cela pourrait développer des pathologies….

Attention donc aux faux prophètes et aux discours manipulatoires qui affirment parfois des évidences non fondées scientifiquement.

À partir de quelques articles trouvé dans des études et accessibles sur le web… il apparaîtrait que la dépendance sexuelle serait le fait de multiples rencontres pendant un certains nombres d’années, un peu comme la dépendance au tabac ou à l’alcool mais également au sport. Fumer est mauvais pour la santé c’est prouver, mais les fumeurs vous diront qu’allumer une cigarette, c’est tellement bon ! L’alcool est aussi une drogue, un petit verre ne fait pas de mal, mais quand un petit verre plus un autre à répétition devient une nécessité….

Le sport est bon pour la santé et tout ceux qui s’y mettent y trouve un bien être dont souvent il ne peuvent se défaire et c’est tant mieux.

Faire l’amour est également excellent pour la santé, l’estime de soi pourquoi s’en priver ? Tout est donc semble-t-il dans le comment se passent les choses.

L’être humain est ainsi fait qu’il possède un corps, un cœur, une âme, un mental et que l’équilibre entre tous ces éléments n’est sans doute pas simple.

La cohérence entre ce que chaque partie de notre être aspire à être et à devenir nous laisse parfois en proie à de nombreuses questions et à des moments qui nous semblent difficiles. Il est nécessaire pour cela que nous soyons à l’écoute de cet ensemble merveilleux et que l’un des éléments ne prennent pas le pouvoir sur l’ensemble des autres.

Ah! Que la vie n’est pas simple….

Dans un monde marketé ou le schéma proposé est de plaire, de séduire, de paraître, de consommer facilement, de ne pas faire d’efforts pour grandir, pour s’élever, pour se développer quoi de plus facile que de céder (ou de s’aider ?) à la facilité et notamment en ce qui concerne l’amour et la sexualité.

Quoi de plus simple m’avoue mes clientes que de mettre un homme beau dans son lit… Quoi de plus simple que de séduire une femme qui a envie de plaire et d’exister me disent les hommes….

Alors pourquoi me direz vous, pourquoi changer de scénario?

Les unes et les autres finissent par avouer que cette quête de la séduction, cette course au plaisir sexuel devient parfois un besoin irrépressible, une véritable organisation de vie, comme une obsession, au même titre que le fumeur qui n’a plus son paquet de cigarettes ou l’alcoolique dont la cave est vide.

Au début, puisque l’environnement social trouve cela normal, on entre dans le jeu avec plaisir… me dit Albert.

J’avais l’impression d’exister me dit Sophie.

Si un homme se refusait à moi j’avais le moral à zéro m’avoue Isabelle.

J’étais prise d’angoisses sur ma capacité à plaire… car si je ne plais plus vais-je pouvoir trouver l’homme idéal et vivre des papillons me raconte Béatrice.

Avec le temps, les uns et les autres embarquent dans ce jeu jusqu’au jour ou…

Même amoureux ou amoureuses d’un autre, ils ou elles ont peur de passer à côté de quelqu’un qui serait mieux, avec lequel se serait plus le fun, qui correspondrait mieux à un descriptif plus précis.

Jusqu’au jour ou, horloge biologique aidant, ils vivent en couple mais ne peuvent vivre complètement leur sexualité dans l’amour ou vivre leur amour sans se poser la question : est-ce le bon ?

Car leur corps est bien plus entraîné à, pardonnez moi l’expression, baiser, qu’à faire l’amour. S’abandonner dans la confiance de l’amour leur semble impossible car ils ne savent plus si ils vivent le bon amour, on peur de passer à côté de l’amour selon leur description parfaite sous forme de fiche technique. Pour autant c’est ce que beaucoup recherchent, la confiance de l’amour, le lâché prise.

Ainsi, de leurs croyances de base qui est la liberté sexuelle, vivre du fun, vivre leur rêve et leur fantasme, ils ont développé des compétences techniques de jeu de sexe pas d’amour. C’est en tout des cas ce que me confirment quelques personnes ayant passé l’âge de 38 / 40 ans.

Néanmoins ils sont en incohérence avec leur cœur et leur âme qui aspirent chacun éventuellement à une autre qualité de vie en couple, à se créer une vie différente.

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Un paradoxe vient s’ajouter à cette succincte description :

Les femmes me disent : « je n’épouserai jamais un coureur de jupon, un gars qui n’a pas de valeur. »

Les hommes me disent : « il y a les filles avec lesquelles on s’amuse et celles qu’on épouse. Une fille qui couche le premier soir ok pour le fun, pas pour la vie ».

Tout cela ne sont bien sûr que des données statistiques. Il y aura toujours des exceptions qui font de la rencontre d’un soir un amour pour la vie.

Selon ce que j’ai pu entendre, à partir de 38/40 ans, la personne, souvent seule, en échec affectif, en échec de couple, prend conscience qu’elle est dans un mauvais scénario.

Rien ne sert ici de blâmer le passé mais bien plus de construire de nouvelles croyances, un nouveau scénario… Ce passé est parfois dû à des situations environnementales, à des pathologies, des stress, des angoisses encouragées par de fausses croyances, par des situations vécues dans l’enfance et autres.

Voir les liens sur des articles intéressants en bas de page.

Mais alors quel est donc le titre de cet texte : Faut-il prendre un amant…

Il semble que certaines femmes ont trouvé une solution… certains hommes aussi. Après bien des souffrances, des questionnements, des doutes souvent associés à la morale judéo-chrétienne, ils ont trouvé la paix dans ce mode de relation adulte.

Cette belle personne que j’appellerai Hélène pour conserver son anonymat, m’avoue donc que oui elle cherche monsieur « papillon ». Mais… elle n’est pas pressée, elle n’est pas en attente de sexe, elle est sereine, elle a un amant. Un complice qui est au courant de son projet, un amant a qui elle raconte ses souhaits. Elle s’est choisie un homme bien plus vieux qu’elle, comme un mentor, un sage auprès duquel elle se ressource, discerne, philosophe. Ils se voient régulièrement secrètement, comme deux amis, le sexe en plus en se répétant qu’un jour grâce à lui et surtout grâce à elle et à cette relation, elle rencontrera les « papillons ».

Alors comme elle le dit elle même, oui, elle rencontre d’autres hommes et ne couchent pas avec. Elle s’est achetée une conduite, une sorte de virginité. Elle fait maintenant partie des femmes que l’on épouse par de celles avec lesquelles on s’amuse. Elle affiche une moralité, un bien être, une sérénité qui attire des hommes bien plus solides et qui possèdent des valeurs bien supérieures que la moyenne.

Elle se sent bien, elle n’a plus l’angoisse de plaire, elle est « backé ». Elle refuse de coucher le premier soir, elle tient droite et fière devant l’amour pour vivre le meilleur.

Surréaliste ? Pas si bête en vérité ! Original ? Non, depuis des millénaires, si vous relisez la littérature classique, cela a toujours existé. Certes l’amant ou l’amante un jour sera laissé pour compte. Cette situation est-elle plus dangereuse que de devenir addicte ? S’il existe des gens suffisamment autonomes et indépendants pour avoir une vocation d’amants ou d’amantes… pourquoi s’en priver ?

Si les règles du jeu sont fixées dès le départ… et répétées. Si en cas de déraillement l’autre est suffisamment adulte pour remettre les choses en ordre….

Hélène m’explique que peut-être même elle l’a trouvé… le monsieur « papillon », mais qu’elle prend le temps de le découvrir, de l’apprécier. Qu’ils se voient, font des activités ensemble, se découvrent et surtout qu’elle l’observe pour savoir si c’est bien lui…. Et qu’il accepte de ne pas avoir de relations sexuelles immédiatement car il accepte au nom de ses sentiments de prendre le temps d’être lui aussi convaincu que ces fameux papillons ne sont pas un leurre.

Il arrive aussi des situations dans lesquelles, avec le temps, deux amants finissent par vivre définitivement ensemble. Par habitudes ? Par amitiés ? Par amour en final ?

Cette histoire n’est elle pas une réponse possible, éventuelle à cette fameuse dépendance sexuelle et à la construction de soi dans de meilleures conditions ?

Gros sujet à débattre, y a-t-il une réponse ?

J’attends vos réponses…..

Quelques textes trouvés sur le web…. Pour avancer dans la réflexion…

Oui! Le nombre de femmes désirant se libérer d’une dépendance sexuelle ne cesse d’augmenter. Les comportements sont les mêmes que pour les hommes, multiples et différents selon chacune :

Masturbation solitaire, pornographie, activité sur Internet, rencontres multiples, chasse à l’homme organisée, relations amoureuses anonymes, obsession de rater la bonne affaire, anxiété pathologique de passer à côté de l’homme parfait, besoin de séduire pour cause de sous estime de soi ou de sous estime sexuelle, recherche de l’orgasme par l’autre par refus de s’abandonner ou par obsession du contrôle et de la maîtrise de l’autre, besoin de dominer, peur de la solitude, crise d’anxiété pouvant être reliées à des céphalées et des crampes musculaires, renfermement sur soi…

Une vingtaine de femmes guéries ont écrit ensemble le livre « She Has a Secret: Understanding Female Sexual Addiction » (Elle a un secret – Comprendre les dépendances sexuelles des femmes). C’est un livre excellent pour toutes les femmes concernées.

Un autre syndrome revient assez souvent dans cette problématique : L’abandonnisme

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