L’érable cumule les bienfaits pour la santé Les produits issus de l’érable possèdent de nombreuses propriétés bénéfiques pour la santé. Alors, pas d’hésitations pour les inclure dans notre alimentation.
L’érable : une manne de produits comestibles
De nombreuses parties de l’érable, arbre emblématique du Canada, sont comestibles et apportent une plus-value pour la santé.
Les Amérindiens, avant la colonisation, consommaient déjà certaines parties de l’érable en raison de leur goût et de leurs propriétés. Au printemps, ils se nourrissaient des jeunes pousses. A l’automne, les fruits de l’érable qui se trouvent dans les ailettes (samares) étaient récoltés et grillés. Ils servaient de nourriture l’hiver, mélangés à d’autres aliments.
Les samares possèdent une teneur en protéines évaluée à 43 %. D’autre part, les fruits verts, placés dans du vinaigre, sont également comestibles. Les jeunes feuilles, quant à elles, qu’elles soient crues ou cuites, sont délicieuses en salades.
On utilisait autrefois l’écorce intérieure pour améliorer les boissons chaudes. L’écorce émanant de l’érable rouge et celle de l’érable argenté, après broyage, entraient dans la composition d’une farine destiné à fabriquer le pain.
Les racines, généralement bouillies, s’utilisaient pour le soin des plaies et des abcès, notamment.
La sève d’érable
On pense que les Amérindiens fabriquaient déjà du sirop d’érable. Avant l’apparition des casseroles en métal, ils jetaient la sève dans des paniers, réalisés en écorce de bouleau, puis la chauffaient en incorporant des pierres chaudes. Ce processus était très long ! Une autre façon de procéder consistait à mettre la sève dans des plats pas très profonds et de disposer l’ensemble au gel. La glace qui se formait à la surface était jetée et seule la partie très concentrée en sucre était conservée.
Les Iroquois ingéraient la sève fraîche et, parfois, l’utilisaient en guise de boisson fermentée pour ses effets intoxicants.
La sève servait autrefois de bouillon en cuisine. Elle peut se transformer en vinaigre après fermentation et incorporation d’une « mère » (biofilm issu d’une colonie de bactéries lors de la fermentation destinée à produire le vinaigre).
Maple 3, fabrication d’aliments sise au Québec, Canada, est spécialisée dans les produits dérivés de l’érable. Pour plus de renseignements :
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Vertus de la sève d’érable
Une étude réalisée par des chercheurs de l’université de Rhode Island a révélé que la sève d’érable comprend 46 composants antioxydants reconnus pour leurs vertus anti-cancer, antibactériennes et antidiabétiques. De plus, elle comporte un taux d’ORAC ( Oxygen Radical Absorbence Capacity) qui aide à lutter efficacement contre le cancer, les maladies cardiovasculaires et les signes du vieillissement.
Son apport calorique, très faible, est cohérent avec un désir d’alimentation équilibrée et saine.
La sève et l’eau d’érable comportent des flavonoïdes et des composés phénoliques, puissants antioxydants. A l’instar du sirop d’érable, la sève et l’eau renferment des composés organiques et d’acides aminés. D’ailleurs, deux récentes études mettent en évidence le rôle important joué par ces composés dans trois phénomènes liés au développement des tumeurs : l’inflammation, l’oxydation et l’angiogenèse (formation de vaisseaux sanguins nourrissant les cellules cancéreuses des poumons et de la prostate). D’autres études sont en cours pour valider ces résultats.
L’eau et la sève d’érable font partie des ingrédients des crèmes de beauté. En sus de leurs vertus régénératrices et apaisantes, elles agissent en douceur sur les peaux des femmes ménopausées.
L’eau d’érable se métamorphose en alcool, après fermentation.