L’éjaculation précoce (ou éjaculation prématurée) est une condition durant laquelle un homme éjacule trop tôt sans contrôle volontaire possible. Il n’existe pas de définition universelle, notamment sur le temps minimal que devrait durer la pénétration lors d’une relation sexuelle, mais il peut sembler important que l’homme puisse contrôler le moment de son orgasme afin que la sexualité soit vécue comme épanouie. Il est question d’éjaculation précoce lorsque l’éjaculation survient avant que l’un ou l’autre des partenaires ne le souhaite.
L’éjaculation précoce n’est pas une maladie, l’éjaculateur prématuré fonctionnant parfaitement bien au niveau physiologique, mais la difficulté à contrôler son éjaculation peut parfois être mal vécue et nuire à la sexualité du couple.
C’est un problème tabou, honteux, frustrant… l’éjaculation rapide engendre une véritable souffrance et une détresse psychologique chez l’homme mais aussi chez sa partenaire.
Normalement, lorsqu’un homme est excité sexuellement, le centre de l’érection au niveau du cerveau, envoient des ordres qui transitent par la moelle épinière jusqu’au pénis grâce aux nerfs érecteurs. Ces nerfs sont directement connectés aux artères et aux corps caverneux du pénis. Résultat : les artères se dilatent et les corps érectiles se remplissent de sang, le pénis entre progressivement en érection.
Les spermatozoïdes en provenance des testicules sont envoyés le long du canal déférent et rejoignent les vésicules séminales où ils sont provisoirement stockés. Au moment de la phase d’émission, une contraction quasi simultanée des canaux éjaculateurs, des vésicules séminales et de la prostate se produit et le sperme est évacué vers la base de l’urètre, la tension augmente progressivement jusqu’au déclenchement de la phase d’expulsion. C’est le réflexe éjaculateur : les muscles à la base du pénis, les muscle périnéaux, se contractent en saccade, le sperme est évacué par le méat urinaire.
Ces différentes phases sont commandées aussi bien par le système nerveux sympathique que par le parasympathique, autrement dit certaines étapes sont sous le contrôle de notre « volonté » tandis que d’autres sont absolument involontaires.
Le mécanisme exact est compliqué, ce qu’il faut retenir c’est que la phase qui précède le réflexe éjaculatoire peut être relativement contrôlée afin de retarder l’éjaculation qui une fois déclenchée, échappe à tout contrôle. L’état psychologique peut donc influencer fortement ce mécanisme.
Un nouveau traitement à base d’herbe est mis à la disposition des hommes qui souffrent de problèmes d’éjaculation précoce ces dernières années.
Il s’agit d’une pilule composée des plantes qui fournissent un meilleur fonctionnement aux organes génitaux et du système reproductif et immunitaire, ce traitement ne peut être que le fameux Premastop