POURQUOI LES PRINCESSES VOUS FONT PASSER POUR UN CRAPAUD ET POURQUOI LES CRAPAUDS VOUS FONT CROIRE QUE VOUS ÊTES UNE SOUILLON ?
Dans un couple en déséquilibre affectif, il y en a toujours un qui domine (ce qui est faux dans un couple équilibré) et celui qui domine écrase l’autre. Monsieur, vous êtes tombé sur des « princesses » qui n’étaient jamais satisfaites et qui vous ont fait croire que vous étiez nul au lit, incapable d’être un bon conjoint, sans égard pour elles, stupide, grossier, déplacé, bref un crapaud et vous les avez crues. Madame, vous êtes tombée sur des princes charmants qui se sont rapidement transformés en crapaud et qui vous ont traitée comme une souillon, vous utilisant à tous les niveaux et vous humiliant au passage pour vous transformer en serpillère, vous traitant comme la pire des femmes et vous les avez crus. Bienvenus dans le monde de la dépendance affective, chers lecteur et lectrice !
Comment en êtes-vous arrivé à croire que vous étiez en dessous de tout ? Vous saviez pourtant que vous étiez quelqu’un de bien, avant de tomber entre les griffes de ces Trous noirs affectifs dévastateurs qui ont broyé votre confiance et votre estime en plus, souvent, de vous détrousser… Plus vous avez besoin de reconnaissance, plus vous êtes prêt à tout pour en obtenir et moins vous en obtiendrez. C’est la bizarrerie de cette dépendance à une chose que vous n’aurez jamais : vous devenez accro de ce que vous ne pouvez pas avoir. Et l’autre ne vous fait même pas croire qu’il vous en donnera ! Vous le croyez tout seul, tricotant un fantasme autour d’un être humain qui n’est pas du tout ce que vous souhaitez qu’il soit, mais que vous croyez pouvoir fabriquer à votre image : et c’est lui qui vous fabrique à la sienne. Il ne veut pas une personne à aimer, il veut un esclave pour le servir et vous prenez allègrement le poste, persuadé de pouvoir le changer. Et moins ça fonctionne, plus vous vous acharnez : votre soumission est sans fin. Il vous méprise, elle vous humilie, mais vous finissez par croire que vous le méritez et vous patinez d’autant plus que vous voulez le faire changer d’avis, lui démontrer que vous êtes l’opposé de ce qu’elle/il décrit, mais rien n’y fait.
Pendant ce temps, tranquillement, vous perdez pied et les dégâts qui s’installent effilochent votre vie, hypothèquent votre avenir, broient votre capacité à vous extraire de cette relation que vous savez toxique, mais que vous refusez de quitter. Vous êtes allé trop loin pour abandonner et, de toute façon, vous n’en avez plus la force. Vos ailes brisées, la porte de la cage grand ouverte, vous n’avez pourtant plus l’énergie de vous envoler, trop soumis et démonté par toutes ces années à accepter d’être rabaissé. Ces maudites princesses que vous trouviez trop belles pour vous, flatté qu’elles aient pu vous remarquer, vous utilisent comme paillasson et vous y laissez votre dignité. Ces crapauds aux allures de princes charmants n’ont jamais eu le moindre sentiment et ont joyeusement piétiné les vôtres, balayant vos qualités et installant vos défauts sur la place publique, vous faisant croire que, sans leur bave, vous n’existeriez pas.
Quand, par miracle, vous sortez de leur domination, écoeuré des relations et du sexe opposé (ou du même sexe), malheur à celui ou celle qui s’approchera de vous : les plus grandes pelle et balayette ne pourront ramasser les morceaux. Estime et confiance ont volé en éclats et sont si petits que vous ne les retrouvez plus, même pas en dessous du tapis. Persuadé que vous ne valez rien, vous ne comprenez pas que quelqu’un puisse s’intéresser à vous ou alors pour vous prendre ce qu’il ne vous reste plus. Crapauds et princesses ont rebondi sur les discours que vous entendiez enfant : bon à rien, traînée, minable, arriérée. Le clou s’enfonce à chaque fois, vous retirant toute volonté de riposter : s’ils tiennent les mêmes discours que ceux qui vous ont élevés, alors, c’est que cela doit être la vérité. Et vous gobez tout cru ce qu’on vous fait avaler pour mieux vous soumettre. Le pire, c’est que vous êtes quelqu’un de bien et que vous vous laissez insulter par des bourreaux qui n’ont pas le coeur que vous avez, ni vos belles valeurs, encore moins votre générosité.
Il est temps d’envoyer balader crapauds, fausses princesses et mauvaises programmations pour redevenir ce que vous avez toujours été et que l’on vous a caché : un Roi/une Reine sur un échiquier. La confiance et l’estime peuvent se retrouver très vite et faire de vous ce que vous avez finalement toujours senti que vous étiez. Foncez !
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