POURQUOI J’ATTIRE LES SALAUDS ? (7/11) Les sentiments parasites

POURQUOI J’ATTIRE LES SALAUDS? (7éme Partie)

Les Sentiments parasites

Un sentiment «parasite» est une émotion que nous avons habituellement et que nous éprouvons dans de nombreuses situations différentes et qui est inadaptée à la situation réelle et qui ne résolue pas le problème. Cette émotion que nous reproduisons régulièrement a été apprise et encouragée dans notre enfance par nos parents.

Par exemple, les clichés que nous avons maintes fois entendu: « les garçons, c’est fort et ça ne pleure pas!» ou « les gentilles petites filles ne font pas de caprices et ne se mettent pas en colère!».

Des enfants élevés dans ce contexte fait que le garçon va remplacer la tristesse par la colère et la fille la colère par la tristesse.

Il existe 4 émotions authentiques qui répondent chacune à un besoin et à une demande adaptée:

  •  
    • La Colère : Besoin de considération ou de reconnaissance → Action réparatrice.

    • La Tristesse: Besoin d’affection, d’amour → Consolation.

    • La Peur: Besoin d’attention, de protection → Réassurance, protection.

    • La Joie: Besoin de partage, de confirmation → Contact et *strokes positifs.

 

    * Strokes positifs = Signe de reconnaissance (verbal ou non verbal) positif, conditionnel ou inconditionnel.

A partir de l’instant vécu, si je ne réagis pas dans une émotion adaptée à la situation, je suis alors dans un sentiment parasite qui est en concordance avec mon scénario de vie.

Par exemple: Des expressions que vous avez déjà entendu:

Pleurer de joie = J’ai obtenu mon diplôme, je suis heureux et je me mets à pleurer.

Rires de nervosité = J’ai peur ou je suis en colère et je ris.

D’autres, en colère vont se mettre à pleurer ou plongent dans la tristesse ou le mutisme.

D’autres, qui ont peur vont se mettre en colère.

D’autres qui sont tristes vont angoisser et plonger dans la peur.

A chaque fois, c’est une autre émotion (parasite) qui remplace l’émotion authentique.

Eve a des raisons d’être en colère face aux remarques désobligeantes et culpabilisantes de son compagnon mais au lieu d’exprimer sereinement sa colère, elle va la remplacer par la tristesse alimentée par sa propre peur de l’abandon.

                                  Colère → Tristesse → Peur de l’abandon.

Face aux sentiments qu’elle éprouve, elle a deux choix:

  • Exprimer son sentiment de façon authentique ou en le remplaçant par un sentiment parasite.

  • Ne rien dire et garder son sentiment authentique pour elle-même et le mettre en réserve.

Si elle opte pour la deuxième solution, on appelle cela un timbre psychologique.

Eve de part sa peur de l’abandon est une grande collectionneuse de timbres, elle amasse, elle amasse jusqu’à ce qu’elle n’en peut plus. Et tout ce qu’elle aura collectionné pendant des mois, voir des années, elle va l’exprimer à son « crapaud de mari » en quittant le domicile conjugal ou en le trompant avec un autre homme.

N’avez-vous jamais eu, un jour, à faire face à une personne ou un(e) ami(e) qui va vous assaillir de reproches ? Et de vous dire intérieurement: « Je ne comprends pas ce qui m’arrive ? Qu’est-ce qu’il lui prend ?». Et bien, cette personne, cet(te) ami(e), ce(te) conjoint(e) vous a offert aimablement son album de timbres psychologiques.

Dans le roman «http://www.ne-plus-etre-victime.com/4.htlm  AUREetCHRIS@ mpn.love », l’héroïne Aurélie va, le jour où elle décide de quitter son mari, lui dire tout ce qu’elle lui reproche depuis des années et qu’elle n’a jamais osé lui dire au moment où elle éprouvait ses ressentiments.

Le même phénomène va se dérouler parfois lors d’un entretien de licenciement, votre patron aura monté silencieusement un dossier contre vous. A chacune de vos erreurs ou écarts, amassé la preuve, fait un compte-rendu et le jour de l’entretien, vous balancer un tas de reproches qui va vous abasourdir ou anéantir.

Quand Eve est dans son scénario de vie, elle reproduit ses croyances sur elle-même, sur les autres, et du monde qui l’entoure. Ces croyances vont alors données naissances à des sentiments parasites renforçant ainsi son scénario.

Être authentique n’est pas simple du tout quand nous avons cette peur de l’abandon, du jugement ou de l’injustice en soi.

Pourtant, à chaque fois que nous collectionnons un timbre psychologique ou que nous ne sommes pas authentiques, nous sommes prisonniers de nous-mêmes et non victime de l’autre.

Prochain article: Les peurs archaïques

Chaleureusement

Christophe GEORGIN

 

 

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