Grippe A (H1N1) Pour en finir avec la grippe A (H1N1)

Avez-vous entendu parler de la grippe A (H1N1) aujourd’hui? Si oui, rassurez-vous, vous êtes bien vivants. Si non, soit vous n’écoutez ni la télé ni la radio (ou toute autre forme de média), soit vous vivez sur une autre planète ou dans une grotte perdu au fin fond de l’Afghanistan. Ça vous fait penser à quelqu’un n’est-ce pas… La grotte je veux dire. Un type plutôt grand, habillé de blanc, le teint foncé, un fusil d’assaut AK-47 dans une main… Enfin.

Tout le monde en parle de la grippe A (H1N1). On en a même parlé à tout le monde en parle. Mais est-ce que tout le monde propose des solutions afin de régler une fois pour toutes l’épineux problème de la vaccination? J’en doute. Ici, il devient facile de déverser une bonne dose de fiel sur ces éminents penseurs pour qui l’idée de départ à se faire vacciner au centre d’achat semblait la trouvaille du siècle. Et pour ce qui est des coupons? Cela fut-il une bonne idée? J’en doute ici aussi. Non mais franchement, pourquoi pas un tirage dans ce cas? Mieux. Un gratteux! Un genre de loto-vaccin (étonnant que Loto-Québec n’y ait pas encore pensé; si jamais on en arrive là, j’exige des royautés) où le détenteur d’un billet gagnant pourrait se faire inoculer sa dose avant tout le monde. Voulez-vous l’Extra avec ça? Non merci!

Au point où nous en sommes, les solutions les plus farfelues deviennent envisageables. En voici quelques unes en provenance des confins de ma pensée :

1. Déclencher sur-le-champ des élections. Pourquoi pas! Ça peut vous sembler ridicule mais lisez bien ce qui suit. En période électorale, les politiciens se font un point d’honneur de faire du porte à porte afin de solliciter notre appui. Il suffirait de les munir d’une glacière, d’une quantité suffisante de vaccins et de seringues jetables. Après l’avoir laissé parlé un certain temps de sa plate-forme électorale (mais n’oubliez pas de lui mentionner que vous voterez pour lui) il vous plantera sa seringue dans le dos et scellera la rencontre par une ferme poignée de main. Suivant!

2. Suspendre la campagne de vaccination et attendre juillet 2010. Étrange me direz-vous. Mais pas tant que ça. Vous vous souvenez de Dolly, cette brebis clonée par des chercheurs de Edinburgh? N’est-ce pas là un miracle de la science et des manipulations génétiques? Bien sûr que ça l’est! Alors si des scientifiques sont capables de cloner une brebis, avec tout le savoir que cela implique, il devient facile d’imaginer la solution suivante au grave problème de la vaccination. Comment? Il suffit de modifier génétiquement nos maringouins du Québec afin qu’ils transportent dans leur abdomen une dose du vaccin A (H1N1) et de les programmer afin qu’ils nous injectent le précieux antidote au lieu de nous voler notre sang (je veux des royautés si jamais ça fonctionne).

3. Utiliser le stade olympique. De loin ma solution préférée! Entre vous et moi, quel a été le dernier fait d’armes du stade olympique au cours des dernières années? Un ou deux salon de l’auto? Le salon de la pourvoirie, de la chasse et de la pêche? N’en déplaise aux amants de la nature, mais notre coûteux stade mérite mieux que ça. Avec ses 56040 sièges, il serait possible de vacciner 56040 personnes à chaque jour. À ce rythme-là, le Québec deviendrait un précurseur de la vaccination rapide. Mais comment? Vous avez entendu parler de ce vaccin crée aux USA et que l’on administre par voie nasale? Il s’agit du FluMist. On respire un bon coup et le tour est joué! Le lien avec le stade olympique? Pour notre part, nous sommes des précurseurs en matière d’aviation avec nos CL-215 et 415. Il suffirait d’emplir la soute de ces avions avec des milliers de litres de FluMist et d’ouvrir les vannes en rase-motte au dessus du stade! On respire un bon coup! Et voilà.

En conclusion, il existe des solutions au cafouillage généré par toute cette campagne de vaccination. Il suffit seulement de se creuser les méninges. Si j’ai été en mesure de trouver trois solutions relativement géniales en moins d’une heure, imaginez ce que nous pourrions trouver collectivement. Mais encore là il faudrait que nos élus se donnent la peine de tendre l’oreille à nos propositions.
Sur ce, on peut toujours rêver…

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