En ce moment aux Etats-Unis, on en entend beaucoup parler de la possibilité de mettre en place une régularisation du marché du poker en ligne, et ce depuis le 15 avril 2011 (date du Black Friday). Le fait est que depuis ce fameux Black Friday, il est devenu impossible de jouer au poker en ligne aux Etats-Unis. Les Etats-Unis ont récemment atteint la limite d’endettement qui leur avait été imposé par le Congrès (nous parlons d’une somme s’élevant à un peu plus de 12 milliards de dollars), et bien qu’il semble que cela ne concerne en rien le marché du poker gratuit en ligne, et il se pourrait bien que cette endettement est un impact direct avec l’éventuelle régularision du marché des jeux en ligne made in USA. Et pour cause, au Etats-Unis comme dans beaucoup de pays dans le monde, l’industrie du poker en ligne représente plusieurs milliards. Dans le cas d’une régularisation du marché, les taxes et impôts collectés grâce à l’industrie du jeu en ligne pourrait bien constituer de belles sommes supplémentaires pour les caisses du gouvernement américain qui n’aura d’autre choix que de trouver 1.5 trillion de dollars afin de pouvoir maintenir le train de vie des américains et espérer éponger sa dette dans les dix années à venir.
Dans le pays de l’Oncle Sam, on est de plus en plus favorable à l’idée d’une réglementation du poker en ligne. En effet, même les républicains plutôt opposés à cette idée au départ ont fini par reconsidérer la chose (certainement compte tenu de la situation financière du pays). D’après le président de la PPA (Poker Player Alliance), John Pappas : « Reid et Kyl sont ceux qui ont actuellement les cartes en main pour pousser un projet de législation pro-gaming. Bien que Reid ne soit pas membre du Super Committee, il a désigné des gens qui en font partie. Les deux hommes sont à même de trouver un compromis pour que le poker deviennent légal dans notre pays ». Et cela tombe rien puisque, même John Kyl qui est réputé pour être un fervent opposant au poker en ligne est prêt aujourd’hui à œuvrer en faveur d’une régulation du secteur.