Pensée positive et image de soi : même combat ?

Evidemment la pensée positive cherche à remplacer nos pensées négatives par des pensées positives.

 

Mais pourquoi en avons-nous besoin ?

 

Nous pouvons nous apercevoir que souvent nous « ruminons » des problèmes sans trouver d’issue (problèmes de santé, problèmes matériels de toute sorte, relationnels, financiers…). Pire encore, ce cycle de pensées négatives nous oppresse, entretien un stress quasi permanent. Evidemment cet état n’est pas propice à la découverte de solutions à nos problèmes. On se retrouve alors dans une boucle qui s’entretien elle même, créant un mal-être désagréable et qui nous attire inévitablement d’autres problèmes !

 

Pour sortir de ce mal-être, on peut bien sûr s’abandonner à des activités divertissantes. Mais une fois ce moment passé, on retrouve la situation précédente dans le même état où nous l’avons laissée.

 

PENSEE POSITIVE ET METHODE COUE

 

C’est là qu’intervient la pensée positive. Nous pouvons à n’importe quel moment briser le cycle de pensées négatives pour nous lancer dans la répétition d’affirmations positives : « Je suis positif aujourd’hui », « Chaque jour, je me porte de mieux en mieux à tous les niveaux », « Je garde une attitude calme et déterminée dans toute situation », « Je me crée des opportunités chaque jour » etc…

 

C’est ainsi que les affirmations positives, rendues célèbres par la Méthode Coué, peuvent nous permettre de retrouver plus de calme et de confiance dans notre capacité à résoudre nos petits tracas quotidiens.

 

Mais, comme le dit la page de Wikipédia consacrée à la pensée positive : « Le risque de la pensée positive au 1er degré est l’angélisme ». En fait si nous insistons à répéter que tout va pour le mieux, que nous sommes en excellente santé, alors que ce n’est pas le cas, ou bien que nous sommes en train d’acquérir une richesse extraordinaire alors que nous menons au quotidien une vie misérable, ces efforts de « pensée positive » ont toutes les chances de nous frustrer pour un moment !

 

On ne peut pas ainsi forcer le succès, la santé ou la réussite financière.

 

L’IMAGE DE SOI

 

Mais depuis Emile Coué, les choses ont évolué : dans les années 50, un docteur en chirurgie esthétique a découvert l’image de soi. Il s’est rendu compte d’une chose étonnante : certains de ses patients venaient ainsi pour lui demander d’effacer une cicatrice qui, d’après eux, les rendait laids et les empéchait d’avoir des relations satisfaisantes avec les autres. La plupart du temps, une fois le chirurgie effectuée, ses patients menaient un nouvelle vie, enfin libérés de ce handicap qui les avaient empéché de vivre normalement.

 

Mais pas tout le temps : certains patients, après l’opération, continuaient à avoir une vie misérable au niveau relationnel, alors même que la cicatrice physique avait disparue.

 

Maxwell Maltz (c’est le nom du chirurgien esthétique) s’est étonné de ces résultats, et il a cherché à en découvrir la cause. Je vous passe les détails, mais c’est ainsi qu’il à exposé le concept de l’image de soi. Son intervention avait permis à ses patients de restaurer une image d’eux-même qui leur permettait d’être appréciés par les autres, qui donnait droit au succès relationnel, au succès dans les affaires ou à la réussite dans les études…

Ce chirurgien a ensuite formulé une méthode pour utliser un scalpel virtuel (en quelque sorte…) afin que chacun puisse lui même effectuer les améliorations nécessaires à son image de soi afin d’obtenir le succès qu’il mérite.

 

Cette image de soi, que nous avons tous de nous-même, est bien sûr enfouie dans notre inconscient, mais nous pouvons par contre en observer les effets dans notre vie : pourquoi ne pas réussir dans telle ou telle matière à l’école ? Pourquoi, parmi les étudiants d’un même groupe, qui se retrouvent 15 ans plus tard, certains ont connu une réussite exemplaire et d’autres ont végété ? Bien sûr il y a l’ambition de chacun qui joue un rôle, les capacités intellectuelles et relationnelles… Mais tout cela se développe naturellement si notre image de nous même nous permet d’imaginer accéder à ces niveaux.

 

Son livre s’appelle La Psychocybernétique et c’est un livre à lire d’urgence si vous ne le connaissez pas encore.

 

Maxwell Maltz utilise la relaxation pour nous permettre d’atteindre l’état où nous pouvons remodeler cette image.

 

Dans cet état de relaxation, il est plus facile d’identifier ce qui nous pèse dans telle ou telle expérience et nous pouvons alors, sans forcer par la volonté mais par un travail conscient d’imagination, créer des situations où nous allons briser notre conditionnement automatique et non satisfaisant en le remplaçant par des actions qui produiront enfin les résultats que nous attendons.

 

En résumé, si il y a combat entre la volonté et l’imagination, c’est toujours l’imagination qui l’emporte.

 

La volonté va servir à se discipliner pour se consacrer 30 minutes par jour pour effectuer cet exercice de relaxation-visualisation. Et aussi à développer son attention au quotidien.

 

Votre check-list :

Apprenez à vous relaxer (les méthodes sur CD sont innombrables)

tenez-vous à une séance quotidienne de 15 à 20 minutes.

Une fois que vous commencez à être à l’aise avec ce processus, incorporez une expérience sur laquelle vous souhaitez travailler (en général un problème qui a tendance à se reproduire éternellement dans votre vie, un conflit personnel, une matière technique à apprendre alors que vous la détestez, etc…)

« revoyez le film » d’une de ces expériences dans cet état de relaxation et voyez à quel moment de cette expérience vous pourriez changer de comportement afin d’en changer l’issue : être plus à l’écoute, au lieu de répondre du tac au tac et d’envenimer la situation, poser des questions à votre interlocuteur pour découvrir le fond du problème de son côté, ou bien pour ce qui est de la matière à apprendre, écrire noir sur blanc vos objectifs par rapport à cet apprentissage, imaginer comment sera votre vie une fois que vous aurez maîtrisé cette matière, établissez aussi un plan d’étude, cherchez à qui vous pouvez demander conseil, etc…

Il y aurait encore plein de conseils à vous donner à ce sujet, mais je ne suis pas chirurgien esthétique, moi !

 

PS : Mon exemplaire de La Psychocybernétique date des années 80′ et il est bien mal en point : je ne peux donc pas vous le prêter. Par contre vous pouvez en trouver un sur le net.

Pour connaître et surmonter les obstacles à la pensée positive

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