Certains craignent la mort, pour d’autres c’est la simple idée de prendre la parole en public qui les fait trembler. C’est vrai que ça va vraiment mal, si à l’église vous devez prendre la parole et rendre hommage à un proche décédé… On n’est pas sorti du bois!
L’idée de prendre la parole en public vous paralyse? Vous n’êtes pas seul. Mais, ça se travaille et certains clients ont trouvé le moyen d’y prendre plaisir et de dépasser cette crainte.
En fait, la représentation que l’on se fait du moment où l’on se retrouvera devant un auditoire est bien plus ‘’ souffrante ’’ que les quelques véritables minutes où l’on devra prendre la parole.
Les plus grandes craintes sont :
1. Je serai ennuyeux
Si vous ne l’êtes pas dans la vie courante, il n’y a aucune raison pour que vous le deveniez. Mais la peur d’avancer vous donne l’impression de vous protéger contre le ridicule que vous redoutez. Alors, vous reculez. Pourtant, vous marquerez bien plus de points en acceptant de surmonter votre peur plutôt que de faire comme la majorité et vous emmurer en vous-même. Donnez-vous cette chance de briser la glace une fois pour toutes.
2. Je ferai rire de moi
Effectivement, si vous dites quelque chose d’amusant, de spontané, de drôle, les gens riront et vous apprécierons beaucoup plus que ceux rivés à leur chaise par la crainte. Et si vous commettez un impair, riez avec votre auditoire. Le rire est un puissant antidote à la peur. Cette réaction partagée avec votre auditoire crée un lien qui gonflera votre confiance et fera fondre cette tension qui vous tient. La plupart des orateurs et conférenciers tentent dès la première minute, de déclencher les rires afin de créer une connexion avec leur auditoire.
3. Les gens verront que je suis nerveux
Ouin pis? Les gens s’attendent à une fébrilité de votre part. S’ils devaient payer un billet 70 $ pour vous entendre comme on le fait avec un humoriste, la situation serait différente. Mais vous êtes là devant eux et ils acceptent que vous soyez comme eux, c’est-à-dire humain et en pareille circonstance, probablement nerveux. Cessez de porter attention à votre nervosité et lancez-vous. Attaquez votre présentation rapidement afin de faire fondre ce mauvais sentiment.
4. Jamais je ne pourrai répondre aux questions de l’assemblée
Personne ne s’attend à ce que vous ayez réponse à tout. Souvent, les gens posent une question pour être remarqués du reste du groupe et non pas par réel intérêt. Ce sont ces questions qui risquent de vous embêter. Avouez votre doute et assurez le participant que vous allez donner suite à sa demande. Demandez-lui sa carte d’affaire et donnez-lui l’assurance que vous le rappellerez personnellement. Vous marquerez des points auprès de tout l’auditoire grâce à votre gentillesse et votre professionnalisme.
5. Je vais oublier mon texte
La plupart des orateurs se perdent dans leurs idées, à moins d’avoir une structure simple, sur des sujets qu’ils maîtrisent. Parler de ce que l’on connaît n’est jamais bien difficile. Nous savons d’instinct ce qui est important et pertinent.
- Assurez-vous en préparant votre présentation, que l’ordre des points abordés soit aussi naturel que si vous racontiez de façon improvisée, la réalisation d’une recette ou votre dernier voyage. Il y a un début, un milieu et une fin à une histoire. N’inversez pas inutilement un ordre logique.
- Faites une pause, respirez, bougez. Laissez votre auditoire accueillir vos propos. Ralentissez votre rythme. Les idées suivront le rythme de votre ‘’ livraison ’’.
- Résumez-vous. Facile à haute voix de dire; ‘’ donc, si je résume, nous venons d’aborder… ’’ En résumant quelques points, l’ordre reprend son cours normal dans votre tête.
- Référez-vous à vos notes. N’arrivez pas les mains vides. Les gens ont un aide mémoire pour la liste d’épicerie. Personne ne vous en voudra d’avoir avec vous un document auquel vous pouvez vous référer.
La plus grande peur est de ‘’ geler ‘’ devant l’auditoire et de perdre complètement le fil de la présentation. Voici un truc important. Dites quelques chose ! Plus vous demeurez silencieux, plus votre malaise et votre état de panique grandissent et deviennent visibles pour tous. La panique est comme une auto qui dérape sur la glace. La situation paralyse plutôt que de mener à une manœuvre de redressement.
Avouez que vous avez un trou de mémoire. Ne craignez pas de demander; ‘’ où en étais-je ’’? Les gens voleront à votre secours et seront fiers de participer et vous démontrer leur intérêt. Si les gens rient, ça n’est pas méchant, c’est un malaise partagé. Riez avec eux. L’oxygène recommencera à circuler au cerveau et vous pourrez vous reprendre. Sinon, dites que vous reviendrez plus tard à ce point.
Vous avez besoin d’un coup de main pour maîtriser votre peur et établir une bonne stratégie de présentation. Nous pouvons pour aider! Notre formation privée ou en groupe vous donnera confiance. Choisissez une de nos formations, pour vous ou votre entreprise.