paradoxe de l’immigration

L’immigration d’un pays vers un autre n’est pas sans conséquence sur la psychologie d’une personne, sur son état d’esprit. En situation de migration, la personne se retrouve souvent placé dans une contexte particulier où elle doit souvent faire face à des attentes paradoxales venant de sont pays d’accueil mais aussi de son pays d’origines. Ces attentes très fortes mettent alors la personne dans une situation psychologique contradictoire.

Une personne en situation de migration est donc soumise à des attentes de la part du pays d’origine. Ces attentes peuvent parfois être financières. La personne doit alors répondre aux besoins de sa communauté et transmettre une partie de ces revenus vers le pays d’origine. La personne devient alors responsable d’une partie de sa communauté. Responsabilité importante puisque plusieurs personnes peuvent alors dépendre des revenus transmis. Les attentes peuvent également être linguistique et culturelle. La personne ne doit pas trahir sa culture d’origine, il ne doit pas habiter le pays d’accueil, il doit garder les traditions et le mode de vie de son pays d’origine.  Cette attente amène la personne à suspendre le contact avec son environnement et limite son intégration.

Du coté du pays d’accueil, la personne en situation de migration est là aussi soumise à des attentes très fortes. Le pays d’accueil attend généralement que la personne s’intègre au mode de vie et adopte les comportements communs. La personne est alors incité à changer de langue et de culture. Elle ne doit pas revendiquer de différence. Sur le plan matériel, les attentes du pays d’accueil sont là aussi opposées aux attentes du pays d’origine. La personne est souvent inciter à ne plus se tourner vers ces origines, les richesses produites dans le pays doivent y rester et ne pas être transmise à la communauté.

Les injonctions qui bousculent les personnes en situation de migration sont donc très fortes mais surtout paradoxales. La personne est invité à garder la culture et la langue d’un pays où elle n’habite plus. Elle doit de surcroît, s’intégrer dans un pays sans pouvoir reconnaître ses différences.

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