Depuis le début de la pandémie, les Québécois ont un nouveau téléroman quotidien, où on retrouve en vedette le PM, la ministre de la Santé et le Dr Arruda. Jour après jour, le bilan augmente et nous fait comprendre l’ampleur et le sérieux de cette crise.
Ce trio fait bonne figure, répondant tant bien que mal à travers des services offerts et des absences des travailleurs de la santé, qui sont infectés ou non par le Covid-19. Ils essayent de nous remonter le moral en nous disant que les beaux jours s’en viennent. Mais ne soyons pas dupes, nous sommes bien loin des repas familiaux, des barbecues entre amis ou des poignées de mains chaleureuses accompagnées d’un bisou.
Nous découvrons sans trop de surprises, des histoires d’horreurs dans les centres pour aînés et la précarité des soins qu’ils reçoivent, bien au-delà de ce que nous pouvions imaginer. Les mandats Libéraux nous démontrent bien tout le gâchis qu’ils ont causé en 15 ans.
Mais heureusement, au Québec, nous nous sommes dotés d’une Ministre responsable des Aînés et des proches aidants, oufff quelle chance, qui aura bon œil sur eux!
Mais justement où est-elle passée cette Ministre qui se veut compétente en la matière? La dernière fois que je l’ai vue commenter la situation, c’était au début d’avril à l’émission 24/60, ou elle a répété 5 fois le mot « inacceptable » et a fait une grande envolée sur les futures maisons des aînés.
Depuis ce temps, silence radio. Elle paraissait d’ailleurs débordée et dépourvue de réponses. Aucun plan, aucune autre mesure n’a été annoncée, que des consignes de base et sa tendre compréhension de la situation.
Si elle ne sait comment gérer cette crise auprès des personnes âgées, pourquoi le PM ne lui donne-t-il pas un adjoint capable de prendre des responsabilisées et de donner le portrait actuel de la situation, car c’est son travail après tout.
Je crois que le PM fait un très bon travail d’information à ce sujet, mais quand on est ministre, on est aussi responsable de donner l’heure juste.
Après que nous aurons traversé cette pandémie, il serait peut-être bon qu’elle laisse sa place à une personne qui saura être là, en période de calme et de tempête.
Simple constatation, comme ça.
Serge Larochelle
Québec