Nucléaire : où veut-on aller ?

Depuis que les dernières catastrophes japonaises ont eu lieu, on entend tout et n’importe quoi au sujet du nucléaire. Certains souhaitent un retour à l’âge de pierre, d’autres voudraient que rien ne changent. Comme souvent, la solution semble résider entre les deux…

Notre confort matériel et le progrès de notre société passent par un maintien des programmes nucléaires, mais nous voulons également prendre le moins de risques possible avec cette source d’énergie et sécuriser un maximum les systèmes d’exploitation.

En France, cette polémiques sur le nucléaire liée aux évènements japonais tombe dans un contexte énergétique très particulier.

En effet, la loi Nome, en cours de préparation, va permettre l’entrée dans le secteur de l’électricité de distributeurs privés. EDF a expliqué qu’il fallait fixer le prix de l’électricité à 42 euros par mégawatt/heure (MWh) afin de pouvoir entretenir ses centrales. La concurrence, en particulier GDF Suez, estime que 35 euros suffisent largement. Mais avec la prise de conscience collective des précautions nécessaires dans ce secteur, les mentalités ont évoluées et certains concurrents se sont même placés du coté d’EDF comme d’un des fournisseurs alternatifs, Direct Energie, qui a annoncé accepter au nom de la sécurité le prix de 42 euros.

Si nous voulons continuer à bénéficier des progrès technologiques tout en assurant une production d’énergie plus propre et sécurisée, il semble logique et inévitable que les prix augmentent. Mieux vaut payer un peu plus cher son électricité plutôt que de tirer sur la corde de la rentabilité avec nos installations nucléaires. La sécurité à un coût, assumons le !