PRATIQUE DE LA MAGIE PAR IGNORANCE CHEZ LES PROTESTANTS[1]
Le peuple est détruit, dit l’Eternel, faute de connaissance Osée 4 :6. Le vaudou est si profond dans la conscience collective haïtienne que la plupart des chrétiens évangéliques en pratiquent inconsciemment. Par exemple, à la mort de leurs maris, beaucoup de croyantes portent des culottes rouges pour éviter des rapports sexuels nocturnes. Ces femmes cessent de croire que leurs maris sont dans le sein du seigneur, qu’ils attendent la résurrection et l’enlèvement de l’église.
La moitié des croyants qui font du commerce ont mis dans leurs caisses des citrons, des aimants, des pièces de deux Kobs, et de l’ail. Leurs acticités deviennent sous le contrôle des démons puisqu’ils en donnent l’accès Éphésien 4 : 27 : « et ne donnez pas accès au diable ». Chaque matin, souvent, ils arrosent la devanture de leurs maisons avec des urines pour combattre les wangas, les maléfices et les coups de poudre. Ces chrétiens cessent de croire en la parole de Dieu prononcée par Jésus dans Luc 10 verset 19 : « Voici, je vous ai donné le pouvoir de marcher sur les serpents et les scorpions, et sur toute la puissance de l’ennemi; et rien ne pourra vous nuire ».
Cette pratique de sorcellerie est si rétrograde qu’elle enseigne de ne pas se laver les mains après avoir touché l’argent dans l’objectif d’en avoir toujours. Aujourd’hui ne pas se laver la main peut couter cher à ceux qui en pratiquent. La Bible enseigne l’hygiène dans les affaires et dans la nourriture Marc 7 : 2 et 3.
Ne pas aller conduire son mari ou sa femme à l’enterrement dans la culture haïtienne est de mise même chez les chrétiens. Dans la mentalité haïtienne, suivre le cadavre de son conjoint porte malheur. Cela pourra occasionner la mort d’autres conjoints, si l’on a à se remarier. Parfois dans notre pays, les traditions culturelles sont plus puissantes chez certains chrétiens que la vérité de l’évangile qui nous dit : « Maintenant qu’il n’y a donc, aucune condamnation pour ceux qui sont en Jésus-Christ » Romains 8:1. Souvent la majorité des croyants portent le noir aux funérailles d’un parent, d’un père, d’une mère etc, c’est une pratique diabolique, c’est aussi maintenir une étroite relation avec l’esprit du mort, cette pratique culturelle est antiévangélique, donc démoniaque, le deuil est dans le cœur non sur le corps.
Tout enfant de Dieu digne de ce nom doit combattre les pratiques du vaudou et de l’animisme: par exemple mettre le balaie tête en bas avant de dormir, appuyer les sièges contre les murs, le pilon tête en bas. Ne pas vendre du savon après six heures du soir, du sel, des aiguilles, du piment etc. Il est aussi à remarquer que certains protestants comme la majorité des haïtiens n’aiment pas qu’on félicite leurs enfants. Ils les cachent dessus pour ne pas les dyoker[2]. C’est aussi commettre un grand péché dans le vodou de dire à une femme qu’elle a les cheveux longs. Elle croit qu’elle va les perdre. Réveiller les feuilles avant de les prendre pour en faire du thé pendant la nuit. Quand quelqu’un dit à votre enfant qu’il est beau ; Vous pouvez répondre gloire à Dieu si cela vous inquiète. Rappelez-vous qu’il n’y a de hasard dans la vie des élus de Dieu. Lisez le Psaume 139 :14-16: C’est toi qui as formé mes reins, Qui m’as tissé dans le sein de ma mère.
13 C’est toi qui as formé mes reins, Qui m’as tissé dans le sein de ma mère.
14 Je te loue de ce que je suis une créature si merveilleuse. Tes œuvres sont admirables, Et mon âme le reconnaît bien.
15 Mon corps n’était point caché devant toi, Lorsque j’ai été fait dans un lieu secret, Tissé dans les profondeurs de la terre.
Mon corps n’était point caché devant toi, Lorsque j’ai été fait dans un lieu secret, Tissé dans les profondeurs de la terre.
Quand je n’étais qu’une masse informe, tes yeux me voyaient; Et sur ton livre étaient tous inscrits Les jours qui m’étaient destinés, Avant qu’aucun d’eux n’existât »
La parole de Dieu nous fait savoir, en Christ que nous marcherons sur les démons, les bizango, les chanpwèl, les zobops, les loups-garons, les wangas. Pourquoi avoir peur des forces du mal ? Alors que nous avons l’autorité de Jésus sur la terre de les vaincre. Si nous avons peur d’eux, nous devons nous demander si nous croyons vraiment en Dieu. 2 Cor 13 : 5 « Examinez-vous vous mêmes, pour savoir si vous êtes dans la foi; éprouvez-vous vous-mêmes. Ne reconnaissez-vous pas que Jésus-Christ est en vous? À moins peut-être que vous ne soyez réprouvés ».
Il y a une sœur en Christ qui m’a confié qu’un jour un pasteur lui a dit si elle veut devenir riche, elle doit acheter des parfums spéciaux, pour verser dans l’eau de bain, dans le dessein d’obtenir la richesse. Pourtant Apôtre Paul nous dit dans Éphésiens 1 :3 « Béni soit Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus-Christ, qui nous a bénis de toutes sortes de bénédictions spirituelles dans les lieux célestes en Christ ».
La chance[3] est un démon qui accompagne les non croyants mais pour les chrétiens, Dieu nous donne tout par grâce, et non par chance. Nous avons tout en Christ la santé, la richesse, les armes spirituelles pour combattre les forces des ténèbres. On n’a pas besoin de s’en aller ailleurs. En Christ, les enfants de Dieu possèdent tout le nécessaire pour vivre dans ce monde matériel, et aussi pour affronter les forces démoniaques et les vaincre. Le bizango dit: si vous opposez à ce que je mange, je m’oppose à ce que vous viviez. Voici les éléments pour lesquels, on zombifie les gens:
1) Médire les gens appartenant aux chanpwèl et bizango sans savoir si ceux à qui l’on parle en font partie.
2) Coucher la femme d’un chef d’un vaudou et vulgariser le fait.
3) Acheter une propriété qui a déjà été offerte à quelqu’un d’autre, en donnant un prix supérieur.
4) Marcher à des heures indues, surtout dans les zones rurales, où l’on reçoit un coup de l’air, » Kout lè, Frap Mistik ».
5) Traiter quelqu’un qui était destiné à mourir parce qu’il a été déjà jugé coupable.
6) Faire révoquer quelqu’un de son travail.
7) Voler les objets des autres, surtout des adeptes du vodou.
8) Ne pas contrôler sa langue.
9) vendre un fils, une fille, une main, une femme pour de l’argent.
Pour les enfants de Dieu, ces raisons ne sont que de la foutaise parce que la parole de Dieu nous rassure dans ce domaine:« ll n’y a donc aucune condamnation » Rom 8:31. Je me rappelle un condisciple de classe, il était fort brillant. Un jour, il était allé voir un soit disant ami chez lequel il a coutume de passer la nuit. Mais un jour de retour chez lui, il a expliqué à sa mère que son compagnon lui a fait quelque chose. Cette dernière lui demande de raconter. Il n’en veut pas. Il a perdu sa mémoire jusqu’à sa mort. Avant de mourir, on lui a envoyé chercher par le petit ange de son père, mort auparavant.