Il court, il court le mal de dos ! On dirait le refrain d’une chanson mais en moins marrant, non ? Sportif chevronné ou débutant, le mal de dos lors de la course à pied pourrait rapidement vous décourager dans votre quête d’effort.
Voici quelques astuces pour limiter les risques.
Souvent bénigne, la douleur dorsale est un problème récurrent chez de nombreuses personnes. Pour les adeptes de la course à pied, les douleurs, fréquemment localisées au niveau des cervicales (cervicalgie) et mal en bas du dos (lombalgie), peuvent rapidement constituer une gêne insurmontable.
Si la volonté de certains parviendra à prendre le dessus, le corps finira, à long voire moyen terme, par avoir le dernier mot. Le traitement de la douleur dorsale peut se faire par voie médicamenteuse dans un premier temps. Le recours aux séances de kinésithérapie et d’ostéopathie viendra ensuite.
Traitez le problème en amont !
Vous trouvez la guérison trop longue, optez donc pour une bonne prévention de la dorsalgie ! N’attendez pas de vous écrouler de douleur pour réagir. Pour ce faire, optez pour une course à pied qui se voudra progressive. Les premières minutes doivent vous servir d’échauffement, à allure très modérée. Augmentez ensuite la cadence jusqu’à atteindre vos limites puis maintenez l’allure. Arrivé « au bout du rouleau », retrouvez l’allure de vos premières minutes de courses, ces dernières minutes étant primordiales pour assurer la transition vers la phase de récupération.
Enfin, une fois votre course terminée, étirez-vous correctement tout le corps ! Vous penserez naturellement à vos jambes mais n’oubliez surtout pas votre dos qui aura subi, selon le type de sol arpenté, de microtraumatismes tout au long de votre course.
Si malgré ces conseils, des douleurs survenaient tout de même, étudiez votre façon de courir. Une course excessivement sur les talons est mauvaise pour votre dos. Le port de mauvaises chaussures de sport peut également être à l’origine de la douleur dorsale. Enfin, en cas de surcharge pondérale, adoptez une cadence à laquelle vous ne ressentez aucune gène.