Ma déclaration d’estime de soi – www.Psychoweb.ca

Dans le monde entier, il n’y a personne exactement comme moi. Certains possèdent
des éléments semblables aux miens, mais personne ne les rassemble exactement de la
même manière que moi. Par conséquent tout ce qui vient de moi est authentiquement
le mien parce que moi seul en ai fait le choix.

Je reconnais comme ma personne entière : mon corps, y compris tout ce qu’il fait : mon
esprit, y compris mes pensées et toutes ses idées; mes yeux, y compris les images de
tout ce qu’ils aperçoivent; mes sentiments, peu importe leur nature – colère, joie,
frustration, amour, déception, excitation; ma bouche et tous les mots qui en sortent,
polis, aimables ou grossiers, bienséants ou malséants; ma voix, douce ou criarde; et
toutes mes actions, qu’elles concernent les autres ou moi-même.

Je reconnais comme miens mes fantasmes, mes rêves, mes espoirs, mes craintes.
Je reconnais comme miens mes triomphes et mes réussites, tous mes échecs et toutes
mes erreurs.

Parce que je reconnais comme mien tout ce qui est à moi, je suis lié avec
moi-même de façon intime. En agissant ainsi, je peux m’aimer et être en bonne relation
avec chaque partie de moi-même. Je peux alors rendre possible que tout mon moi-même
travaille au meilleur de mes intérêts.

Je sais qu’il y a des aspects de moi qui m’intriguent et d’autres que j’ignore. Mais aussi
longtemps que j’entretiens envers moi-même des sentiments amicaux et affectueux, je
peux chercher avec courage et espoir des solutions à mes problèmes et des façons
d’en apprendre plus long sur moi.

Peu importe de quoi j’ai l’air, ce que je dis et fais, ce que je pense et ressens à un
moment donné : c’est moi, c’est authentique et ça représente où j’en suis à ce moment
précis.

Quand je revois plus tard de quoi j’avais l’air ce que je disais et faisais, pensais et
ressentais, il peut arriver que certaines parties de moi-même m’apparaissent
incongrues. Je peux écarter ce qui ne convient pas, garder ce qui s’est reflété adéquat
et inventer quelque chose de nouveau pour remplacer ce que j’ai écarté.

Je peux voir, entendre, parler et agir. J’ai des instruments qui me permettent de
survivre, d’être proche des autres, d’être productif et productive, de donner un sens et
un ordre au monde des personnes et des choses situées à l’extérieur de moi.

Je me reconnais comme mien et mienne et par conséquent, je peux construire moi même.

JE SUIS MOI ET JE SUIS O. K.

www.psychoweb.ca  Suzanne Rudolphe, psychosociologue, coach et formatrice