Les différences entre une chirurgie plastique, esthétique et réparatrice ?

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Souvent confondus, ces termes ont pourtant des objectifs bien différents.

Certaines peuvent être indispensables afin de contribuer au bien être physique ou psychologique, pour pallier une malformation ou un traumatisme du corps.

D’autres auront pour but d’améliorer l’aspect esthétique.

Elles sont prises en charge de manière différente et concerne certaines parties du corps en particulier.

Nous allons aborder leur spécificité.

La chirurgie esthétique :

Celle-ci a pour but d’améliorer l’esthétique du corps.

Que ce soit pour des raisons idéologiques, pour la réparation d’un traumatisme psychologique ou pour lutter contre ses complexes, la chirurgie esthétique, tout comme la chirurgie réparatrice ou plastique pourra aider la personne socialement et psychologiquement.

La différence majeure réside dans le fait qu’elle n’intervient que dans le bien-être de la personne concernée, elle n’a pas de visée réparatrice.

Cependant, l’enjeu concerne l’aisance de la personne avec son propre corps et peut-être considérée pour celle-ci comme vitale afin de préserver sa santé psychologique ainsi que son intégration sociale.

Les zones du corps concernées sont la plupart du temps : le visage pour un rajeunissement au botox ou un lifting, le nez afin de l’affiner, les oreilles afin de les recoller, l’épilation au laser, la réduction mammaire, la chirurgie des paupières, la greffe de cheveux, la liposuccion, …

La limite entre chirurgie esthétique et plastique est parfois ténue.

La perte de poids importante par exemple peut entraîner une distension de la peau du ventre, difficile à accepter.

Et dans ce cas très particulier, la demande de prise en charge par l’assurance maladie peut être faîte par un chirurgien.

Il en est de même pour une déviation de la cloison nasale qui pourrait être gênante pour respirer ou pour une poitrine trop volumineuse qui aurait des dommages sur le dos.

Mais la sécurité sociale est très vigilante, et ne prendra en charge que les chirurgies ayant une justification médicale.

La chirurgie réparatrice (ou reconstructrice) :

Il s’agit d’une sous-catégorie de la chirurgie réparatrice qui va se préoccuper spécifiquement des défauts et déformations anatomiques afin que le corps puisse retrouver ses capacités fonctionnelles.

Il s’agit essentiellement de la réparation, la reconstruction ou l’amélioration des défauts de la peau, des muscles, des dents, de la main, des extrémités, de la poitrine, et des organes génitaux externes principalement.

Elle peut par exemple intervenir dans l’ablation de tumeurs, du canal carpien, des nerfs ,…

La chirurgie plastique :

La chirurgie plastique va, quant à elle avoir pour objectif de résoudre des problématiques d’ordre fonctionnel survenus à la suite d’un accident, d’une malformation congénitale, de brûlures ,… ayant un impact sur la vie quotidienne de l’individu.

La fente labio-palatine par exemple, appelée par ailleurs « bec de lièvre » concernant en majorité les enfants peut avoir une répercussion sur son élocution, son alimentation, la contamination par un rhume et  nécessitera l’intervention d’un chirurgien plasticien dès le plus jeune âge.

Certaines d’entre elles peuvent être réalisées dès la naissance.

La reconstruction mammaire pour donner suite à une mammectomie dans le cadre d’un cancer peut également entrer dans cette catégorie.

Généralement ce type de chirurgie est prise en charge à 100 % par la sécurité sociale car elle est considérée comme indispensable à la survie de l’individu sur le plan physique et psychologique.

Elle comprend à la fois la chirurgie réparatrice (ou reconstructrice) et à la fois la chirurgie esthétique.