Les incontestables avantages de l’huile de poisson sur la santé ont tout d’abord été découverts au début des années 1970, lorsque des médecins danois ont étudié la vie des Esquimaux au Groenland. Ils ont alors remarqué que ceux-ci étaient moins sujets aux attaques cardiaques ainsi qu’à l’arthrite que les danois, malgré leur régime riche en graisses. Des études provenant des quatre coins de la Terre ont depuis mis en avant le fait que les bienfaits provenaient des Omégas 3, acides gras essentiels, acides eicosapentaenoiques et docosahexaenoiques, contenus dans les tissus gras de poissons que les Esquimaux mangent en grande quantités.
Traditionnellement, un homme avait une alimentation également répartie en Omégas 6 et 3, acides gras essentiels, avec un ratio de 1:1. Aujourd’hui, on considère que ce ratio tend plutôt à 25:1, allant parfois même jusqu’à 50:1 chez certains individus. Un pourcentage énorme de la population, 85%, consommerait trop d’Omégas 6 et pas assez d’Omégas 3. Ceci engendre des effets désastreux sur la santé de la population : de plus en plus de cas de cancers, en particulier de cancers hormonaux, de maladies inflammatoires et d’allergies.
Les acides gras essentiels sont essentiels car le corps en a besoin pour survivre. Cependant, le corps ne peut pas les produire lui-même, il doit se les procurer via l’alimentation. Malheureusement, bien que les Omégas 6 soient très présents dans nos régimes aujourd’hui, les Omégas 3, qui sont pourtant si importants pour notre bien-être, sont essentiellement présents dans les huiles de poissons. Ces deux types d’acides gras, les Omégas 6 et 3, ont des rôles bien distincts dans l’organisme. C’est ce déséquilibre qui doit être rectifié, soit en mangeant plus de poisson, soit en prenant des compléments à base d’huile de poisson. Ce déséquilibre devient alarmant lorsque l’on considère que les Omégas 6 agissent d’une façon telle qu’ils encouragent la croissance des tumeurs, des inflations, et aident à la formation de caillots dans le sang, alors que les Omégas 3 ont l’action inverse.
L’huile de poisson est à la fois bénéfique pour le cœur, l’esprit et le corps. Des études ont démontré que cela réduisait le risque de maladies cardiovasculaires, en obtenant des résultats significatifs dans le traitement de la dépression, des troubles bipolaires et ADHD, tout comme pour de nombreux autres problèmes, en agissant comme un vaccin de rappel afin de protéger la santé en général. Il a également été prouvé que l’huile de poisson améliorait la concentration et la mémoire. Un récent article du Sunday Times a révélé que le gouvernement du Royaume-Uni envisageait de donner des gélules d’huile de poisson aux écoliers car, en raison de la consommation grandissante de nourriture facile et rapide, les enfants ne reçoivent pas la quantité nécessaire d’Omégas 3.
Lors d’une étude pilote réalisée à Bradford, lorsqu’on on donnait aux élèves de l’huile de poisson quotidiennement, on a pu observer que 81% des élèves montraient une amélioration en lecture, 67% en écriture et 74% en mathématiques. Une autre étude à Lancashire à démontré que les étudiants ayant pris de l’huile de poisson durant les 3 mois précédant leur examen ont obtenu des résultats nettement supérieurs à ceux qui étaient attendus.
C’est en fait de la nourriture pour l’esprit.
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