Durant les deux premiers trimestres de cette année, les attaques par déni de service distribué ou DDOS ont été particulièrement calmes selon le baromètre publié par un spécialiste de la sécurité informatique. Toutefois, la menace reste présente. Tous les utilisateurs du web, c’est-à-dire les particuliers, les professionnels et les infrastructures publiques, sont tous concernés par les attaques DDOS.
Quelques chiffres sur les attaques DDOS
L’attaque DDOS est une requête consistant à envoyer plusieurs requêtes sur un serveur dans le but de rendre indisponible les sites qu’il héberge. Face aux avancées technologiques en matière de sécurité, les menaces informatiques deviennent de plus en plus compliquées. D’après les statistiques sur les malwares, les services DNS et la messagerie électronique sont particulièrement visés par les pirates.
D’après le rapport publié par un spécialiste de la sécurité informatique, 34% des attaques DDOS sont anonymes si bien qu’il est impossible de pister la source. Elles peuvent être émises d’un serveur smtp relais ou autres. En outre, 15,1% des requêtes malveillantes sont d’origine coréenne, 14,8% d’origine américaine, 6,7% d’origine chinoise. La Corée du Sud, les Etats-Unis et la Chine sont aussi les pays les plus ciblées avec 18%, 15,9% et 13,4% d’attaques DDOS recensées. La France est peu concernée avec un taux d’atteinte de 6,4%.
Les statistiques sur les malwares confirment que les offensives des pirates sont quasi-permanentes. Toutefois, leur intensité est modérée depuis le début de l’année. La preuve est que la taille des requêtes a baissé et la durée de la majorité des requêtes dure moins d’une heure. Les attaques DDOS par réflexion NTP sont encore très populaires cette année même si leur grandeur diminue progressivement. L’Espagne a été particulièrement touchée au premier trimestre. Heureusement, les menaces d’envergure ont été peu nombreuses. Seul un bilan complet sur les attaques DDOS qui sera dressé à la fin de l’année 2014 pourra confirmer cette tendance actuelle.
