La terre a tremblée à Haïti. Ses pauvres gens sont atteints par toutes les calamités (pauvreté, gouvernement corrompu, tempête…). Dans le cauchemar de leur vie, sauver un enfant des décombres après cinq jours est une joie incommensurable.
Mais voilà que se manifestent les dégâts colatéraux, les conséquences… appelez les comme vous le voulez. De pauvres futurs parents se souciant si leur futur fils/fille, en cours d’adoption, est sous les décombres. Et les journalistes qui se précipitent chez eux pour filmer leur désarrois et leur tristesse. Pleurez chaumières. Mais de toutes les déclarations qui sont faites par ces adopteurs, aucun mots pour ceux qui vont rester sur leur navire des caraïbes, soumis aux aléas de dame nature. Seul cet enfant compte.
Je comprends le désarroi de ces personnes voyant leurs espoirs déçus. Je comprends leur désir d’enfant, lorsque tout a échoué dans cette quête d’enfantement (la nature, les médecins, les guérisseurs…), il est vrai que l’adoption reste leur dernière solution. Alors vouloir enlever un enfant d’une vie miséreuse est une action louable. J’admire leur courage devant la course d’obstacle, le parcours du combattant qu’est l’adoption. Si près du but je mesure la tristesse de ses couples. Mais que doit on dire de la fausse couche du septième mois de ses mères qui perdent l’enfant qu’elles portaient. Alors si ce futur adopté est décédé des suites du séisme c’était son destin.
Messieurs, Mesdames je vous soutiens dans votre chagrin, je vous plaint de tout mon coeur, mais lorsque vous reprendrez une nouvelle quête d’adoption, ayez une pensée pour tous qui sont resté dans l’enfer haïtien,et qui pierre par pierre, et qui tôle par tôle, tentent de remonter leur logis pour continuer à vivre dans la misère corrompue. Allons courage, relevez vous et vivez debout, vous affronterez de nouveau l’administration et je vous y encourage. Un enfant vous attend quelque part qui vous aimera et que vous aimerez.