Les conditions de fabrication de certains vêtements doivent être repensées pour le bien de la planète. En plus d’utiliser des matières beaucoup plus écologiques, les conditions de travail des personnes qui les conçoivent doivent aussi être revues. Parfois, derrière nos vêtements prêt-à-porter confortables se cachent des conditions de travail dérisoires. En ce moment, l’heure est à la réflexion. Il est important de se tourner vers un mode de production qui a de l’éthique en plus d’être responsable.
L’impact du prêt-à-porter sur l’environnement
L’industrie de la mode et le prêt-à-porter pour tous avec les tee-shirts pour homme et femme révolutionne leur système de production. Ce secteur fait partie des intervenants qui contribuent le plus au réchauffement climatique. En moyenne, c’est près de 2 % des 1,2 million de CO2 qui est émis chaque année suite à la fabrication de vêtement. Ce taux est beaucoup plus important que celui émis par le trafic aérien et maritime. En effet, la production de vêtement est un procédé qui demande énormément d’énergie et de ressource.
La fabrication de vêtement est gourmande en eau, en matière animale ou végétale et en pétrole pour les fibres synthétiques. Une fois fabriqués, certains polluent les eaux de mer et l’environnement. Le polyester qui est une fibre obtenue à partir du pétrole est retrouvé en quantité considérable chaque année dans les océans. C’est près de 500 000 tonnes de cette matière qui se dispersent dans la nature.
La production d’un vêtement est gourmande en eau. Par exemple, celui d’un jean nécessite 10 000 litres d’eau. Projeter sur une production de plusieurs millions de jeans, cela donne un résultat alarmant. Surtout que l’eau est une ressource qui se raréfie suite au réchauffement climatique. En plus de cela, il y a le transport qui est lui aussi une source de pollution importante.
La mode écoresponsable c’est possible
L’industrie du prêt-à-porter a peut-être un impact négatif sur l’environnement, mais elle peut changer les choses. Aujourd’hui, il existe des matières premières écofriendly qui sont beaucoup plus soucieuses de l’environnement.
Elles polluent moins et sont beaucoup plus simples à recycler même en étant à l’abandon dans la nature. Les fibres naturelles comme le chanvre, le lin et le tencel sont d’excellentes alternatives aux fibres synthétiques issues du pétrole. Dans la même optique, la culture de coton bio est beaucoup moins gourmande en eau et ne requiert pas l’usage de pesticide qui est un fléau qui appauvrit le sol.
Pour ce qui est des conditions de fabrication
Pour une chaîne de fabrication de prêt-à-porter écoresponsable, il faut aussi des conditions de travail plus ou moins confortables. Les travailleurs devront être mieux valorisés par rapport au travail qu’ils procurent. Il faudra donc faire passer la qualité après le prix. La plupart des acheteurs préfèrent acheter en masse à des prix dérisoires plutôt que d’obtenir une pièce pour le même prix.
Pour s’habiller de manière responsable, il faut donc effectuer un minimum de réflexion avant de céder à un achat. Pour consommer mieux, il faut consommer moins. En freinant notre habitude de consommation, nous contribuons à ralentir le rythme effréné de la production de vêtement. De cette façon, nous devenons tous des acteurs de la protection de l’environnement.