L’ ENFER…DE SOI
Je suis actuellement en train de vivre un évenement familial où j’entends des proches se plaindre à tour de rôle de l’autre avec ce leitmotiv: « Je vis un véritable ENFER… ». Et cet évenement me renvoit aux discours de femmes « victimes »qui disent vivre un enfer conjugal.
L’enfer…c’est QUOI ? Est-ce qu’une personne a déjà pu témoigner sur terre de son retour de l’enfer qui est une croyance et représentation judéo-chrétienne? Non ! Donc, n’ayant aucune preuve rationnelle de ce qu’est vraiment l’enfer, chacun a ainsi sa propre définition et représentation de l’enfer selon sa croyance.
L’enfer ne sera pas le même pour tout le monde.
Le mot le plus rationnel serait: » souffrance ». « Je vis une véritable souffrance intérieure ».
L’enfer…c’est QUOI ? Est-ce qu’une personne a déjà pu témoigner sur terre de son retour de l’enfer qui est une croyance et représentation judéo-chrétienne? Non ! Donc, n’ayant aucune preuve rationnelle de ce qu’est vraiment l’enfer, chacun a ainsi sa propre définition et représentation de l’enfer selon sa croyance.
L’enfer ne sera pas le même pour tout le monde.
Le mot le plus rationnel serait: » souffrance ». « Je vis une véritable souffrance intérieure ».
Personne n’aime souffrir et c’est donc tout naturellement l’autre qui nous fait souffrir qui est désigné comme étant le SEUL responsable de notre souffrance.
A partir du moment où nous prenons conscience que l’autre nous fait souffrir terriblement, atrocement, quelle est pour vous la bonne attitude à adopter ? Si nous sommes dans un état du moi Adulte qui fait le constat de cette situation douloureuse, nous décidons d’y mettre FIN. Comment? En quittant celui qui nous fait souffrir.
Je ne connais personne qui aime souffrir, prendre des coups et se faire constamment humilier à part peut-être les masochistes au quel cas cela fait partie d’un jeu psychologique « Donne-moi des coups de pieds! ».
Que font la plupart des personnes victimes de l’autre? Elles se plaignent, font part de leur désarroi, crient « à l’aide » mais restent avec leur bourreau…pourquoi ? Par peur ! La peur est irrationnelle, c’est une émotion de l’Enfant. Peur de quoi ? « Qu’il me tue si je m’en vais…! » « Ah oui? et en restant avec lui et en prenant des coups de plus en plus violents, qu’est-il en train de faire sinon de vous tuer à petits feux…??? ».
Si la personne reste malgré le danger que représente l’autre pour sa santé psychique et/ou physique, c’est simplement parce que cela lui convient…Tous les arguments avancés comme « je l’aime… », »j’ai peur de me retrouver toute seule » , » je n’arriverai pas à m’en sortir » etc ne sont que des pretextes, des excuses pour cacher sa peur irrationnelle d’enfant (la peur de l’abandon) et son choix de rester.
L’a t-on obligé d’aimer cet homme ? Non ! L’a t-on obligé de se marier et vivre avec cet homme? Non!
C’est elle qui l’a choisi parce qu’il convenait à son scénario de vie et ça cela fait très mal d’admettre que l’on s’est trompé. « Je vis un ENFER, je souffre et je reste quand même avec lui… » Ce n’est pas Adulte, ce n’est pas logique.
La victime est-elle séquestrée chez elle, l’empêche t-on de partir ? Non ! Les enfants, la maison, la situation professionnelle, financière ne sont que des excuses de plus face à un véritable danger qui peut être réél.
Rester malgré le danger est un choix personnel et non une fatalité.
Le pire dans tout cela, c’est que la « victime » finit par retirer sa plainte après qu’elle soit partie, et revient vers son bourreau ensuite pensant que celui-ci s’est transformé d’un coup de baguette magique ! Croyance encore une fois. » Il a compris… », » Il a changé… » sans avoir fait un travail en psychothérapie sur lui-même et les raisons de sa violence. La victime ne fait pas non plus de travail thérapeutique sur les raisons qui lui ont fait accepter toute cette violence et les raisons de son retour…Et le scénario peut reprendre de plus belle…jusqu’à l’issue finale!
Alors l’ENFER, c’est qui ? L’autre ou soi-même ?
A partir du moment où nous prenons conscience que l’autre nous fait souffrir terriblement, atrocement, quelle est pour vous la bonne attitude à adopter ? Si nous sommes dans un état du moi Adulte qui fait le constat de cette situation douloureuse, nous décidons d’y mettre FIN. Comment? En quittant celui qui nous fait souffrir.
Je ne connais personne qui aime souffrir, prendre des coups et se faire constamment humilier à part peut-être les masochistes au quel cas cela fait partie d’un jeu psychologique « Donne-moi des coups de pieds! ».
Que font la plupart des personnes victimes de l’autre? Elles se plaignent, font part de leur désarroi, crient « à l’aide » mais restent avec leur bourreau…pourquoi ? Par peur ! La peur est irrationnelle, c’est une émotion de l’Enfant. Peur de quoi ? « Qu’il me tue si je m’en vais…! » « Ah oui? et en restant avec lui et en prenant des coups de plus en plus violents, qu’est-il en train de faire sinon de vous tuer à petits feux…??? ».
Si la personne reste malgré le danger que représente l’autre pour sa santé psychique et/ou physique, c’est simplement parce que cela lui convient…Tous les arguments avancés comme « je l’aime… », »j’ai peur de me retrouver toute seule » , » je n’arriverai pas à m’en sortir » etc ne sont que des pretextes, des excuses pour cacher sa peur irrationnelle d’enfant (la peur de l’abandon) et son choix de rester.
L’a t-on obligé d’aimer cet homme ? Non ! L’a t-on obligé de se marier et vivre avec cet homme? Non!
C’est elle qui l’a choisi parce qu’il convenait à son scénario de vie et ça cela fait très mal d’admettre que l’on s’est trompé. « Je vis un ENFER, je souffre et je reste quand même avec lui… » Ce n’est pas Adulte, ce n’est pas logique.
La victime est-elle séquestrée chez elle, l’empêche t-on de partir ? Non ! Les enfants, la maison, la situation professionnelle, financière ne sont que des excuses de plus face à un véritable danger qui peut être réél.
Rester malgré le danger est un choix personnel et non une fatalité.
Le pire dans tout cela, c’est que la « victime » finit par retirer sa plainte après qu’elle soit partie, et revient vers son bourreau ensuite pensant que celui-ci s’est transformé d’un coup de baguette magique ! Croyance encore une fois. » Il a compris… », » Il a changé… » sans avoir fait un travail en psychothérapie sur lui-même et les raisons de sa violence. La victime ne fait pas non plus de travail thérapeutique sur les raisons qui lui ont fait accepter toute cette violence et les raisons de son retour…Et le scénario peut reprendre de plus belle…jusqu’à l’issue finale!
Alors l’ENFER, c’est qui ? L’autre ou soi-même ?
J’ai Madame X qui me dit vivre un véritable ENFER avec Monsieur Y qui tient le même discours sur son épouse. Monsieur finit par faire des pieds et des mains, chantage affectif, menaces pour que Madame X revienne vers lui. Il est très malheureux avec elle (et c’est la raison pour laquelle il la frappe, on ne frappe pas quelqu’un avec qui nous sommes heureux à moins d’être sadique ou pervers et c’est un jeu psychologique aussi » Maintenant, je te tiens salaud ou salope » ) … mais visiblement il aime ça aussi souffrir, puisqu’il la réclame à corps et à cris. Madame céde ou se rend compte avant de connaître une véritable autonomie qu’elle ne peut pas finalement vivre sans lui et revient… Elle aime ça aussi sinon elle ne reviendrait pas.
L’ENFER est donc bien une situation que nous nous créons nous-mêmes et que nous cultivons inconsciemment afin d’EXISTER à travers l’autre en collectionnant des signes de reconnaissance négatifs, et pour soi-même.
Nous sommes seuls responsables de notre propre vie et de ce que nous en faisons et non les autres !
Alors, si vous vivez l’ ENFER », partez ! fuyez ! ne vous retournez pas ! Reconstruisez-vous avec l’aide d’un thérapeute et goûtez au vrai bonheur d’être soi-même et autonome.
L’ENFER est donc bien une situation que nous nous créons nous-mêmes et que nous cultivons inconsciemment afin d’EXISTER à travers l’autre en collectionnant des signes de reconnaissance négatifs, et pour soi-même.
Nous sommes seuls responsables de notre propre vie et de ce que nous en faisons et non les autres !
Alors, si vous vivez l’ ENFER », partez ! fuyez ! ne vous retournez pas ! Reconstruisez-vous avec l’aide d’un thérapeute et goûtez au vrai bonheur d’être soi-même et autonome.
Chaleureusement
Christophe GEORGIN
Christophe GEORGIN