l’écriture

Article d’Août 2010, extrait du blog All The Little Things.
Suivez le twitter du blog juste ici
Suivez la page Facebook du Blog juste ici.

De tout temps, nous avons tenté d’écrire ou de raconter. Certain disent que la frontière entre la préhistoire et l’histoire, n’est autre que la naissance de l’écriture. Pourtant nos ancêtres les plus éloignés ont toujours tenté et même réussi, à laisser de nombreuses traces de leur récit.

 

 

Je me demande souvent si l’écriture n’est d’ailleurs pas une simple preuve de passage, une trace que l’on laisse sur la longue fresque de l’Histoire. Quelle envie nous pousse ? Quel besoin avons-nous d’écrire depuis la nuit des temps ?

 

D’aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours adoré écrire… Raconter, créer. L’écriture n’a pas eu sur moi un effet d’enfermement mais bien au contraire d’ouverture d’esprit et de passion. Je revois encore le petit Julien qui écrivait reclus ses petites histoires dans un coin de sa chambre. Il était timide et souvent seul. Pas très bon élève… Souvent différent des autres, il préférait s’évader dans ces univers lointain où des tas d’amis l’attendaient.

 

Le petit Julien n’écrivait pas uniquement pour s’inventer des compagnons imaginaires, il écrivait aussi parce qu’un jour il espérait pouvoir se venger de cette solitude qu’on lui avait imposé de par sa différence.

 

Je n’ai jamais été (et par chance je ne serais jamais) quelqu’un de violent. J’ai toujours eu une ouverture d’esprit, une tolérance et un respect pour chaque point de vue, chaque personne. Bien évidemment le monde ne tourne pas vraiment sur ces bases. Et je ne compte plus le nombre de fois où le respect et la tolérance envers mes choix et mes rêves ont été violé.

 

Mais je suis encore debout… Pour quelle raisons ? Parce que j’ai toujours gardé l’écriture comme une échappatoire à la vie. On m’a souvent reproché depuis l’enfance d’être trop calme, parfois effacé, souvent rêveur. Certains m’ont reproché de ne pas taper du point sur la table, de ne pas me faire entendre… Mais je suis resté le même. Je n’aurai jamais besoin de trahir quelqu’un pour grimper les échelons du monde. Certainement pas besoin de salir les opinions de mon voisin pour ouvrir la bouche inutilement. Si c’est cela votre vision du monde, je vous la laisse bien volontiers.

 

De tout temps, nous avons tenté d’écrire ou de raconter. Et n’est ce pas parce que de tout temps nous avons eu besoin d’échapper à la réalité ? Car personne n’est maître de la réalité, nous sommes uniquement ses esclaves… Et l’écriture notre seul liberté…