Le voyage humanitaire peut-il devenir une forme de tourisme responsable ?

Le voyage humanitaire peut-il devenir une forme de tourisme responsable ?

Tourisme solidaire, tourisme équitable, tourisme durable, les termes sont nombreux pour inciter le voyageur à être plus conscient, et surtout à consommer les nouveaux produits du tourisme. Le voyage humanitaire est donc très en vogue, quelques conseils et liens.

Afin d’offrir une alternative au tourisme de masse purement économique, et pour répondre aux préoccupations mondiales sur le développement durable, les professionnels du secteur ont affiché leur volonté de mettre plus en avant des nouvelles formes et appellations de tourisme telles que : tourisme solidaire, alternatif, responsable, équitable, éthique, communautaire, humanitaire ainsi que l’écotourisme, l’ethnotourisme, l’écovolontariat, etc. Tous ces termes et tendances peuvent se regrouper sous l’appellation « tourisme durable » qui se veut être une approche plus respectueuse de l’environnement, des populations locales, des intégrités culturelles et des écosystèmes.

A l’heure d’une prise de conscience mondiale sur les problèmes environnementaux de notre planète, la tentation est grande de pouvoir surfer sur une nouvelle vague prometteuse de gros bénéfices. Ainsi sont apparues sur le net des « vitrines » pseudos associatives, d’organismes de promotions de ce type de voyages proposant de multiples thèmes et destinations dont ils ne sont jamais directement ni les initiateurs, ni les intervenants. Les professionnels classiques du secteur touristique ne sont pas en reste en proposant des circuits solidaires toujours réalisés par des sous traitants dont ils n’ont jamais la maîtrise. Cela ne signifie pas que ils ne soient pas animés des meilleures intentions, mais que force est de constater qu’il est très difficile d’allier tourisme et respect des pays visités, et encore plus rentabilité financière et protection de l’environnement.

Quand on arrive au « voyage humanitaire » sans doute la forme la plus difficile à gérer, vu le nombre de facteurs qui interviennent, on doit se montrer très prudent. Il est vrai que ce type d’action apporte à celui qui l’entreprend un enrichissement personnel qui marque une vie. Malheureusement la France est légèrement en retard sur ce type de voyages, par exemples les pays anglophones intègrent déjà depuis plusieurs années dans leurs cursus universitaires cette préoccupation auprès de leurs étudiants. Plusieurs organismes aux Etats-Unis proposent ce type d’expérience. En dehors des contrats de coopérations, ces projets ont évidemment un coût, et les financer fait parti du processus de conscientisation.

Nous vous conseillons de toujours prendre contact directement avec les organisations qui proposent le voyage et avec les équipes qui doivent vous accueillir sur le lieu d’intervention, car parfois ce sont des structures différentes.
Pour infos voici un lien international qui donne un classement des dix organisations qui définissent le voyage humanitaire, cocorico deux sont d’origines Françaises : l’une urgentiste (Médecins Sans Frontières) l’autre grand public (HELP Travel)
http://travelteria.com/54/ten-organizations-that-define-voluntourism/

Mondialement connue « Sustainable Travel International » donne un listing de 50 structures voyages humanitaires accessibles à tous, HELP Travel y est encore le représentant hexagonal.
http://www.sustainabletravelinternational.org/scripts/ecodirectory/op_ecodirectory.php

En conclusion : dans ce type particulier de voyage, faire la différence entre promoteur et entrepreneur, un voyage humanitaire ne s’achète pas en quelques clics.

Site web: H.E.L.P. association