C’est après la seconde guerre mondiale que le Japon s’est fortement occidentalisé. L’habitat intérieur n’a pas échappé à ce phénomène. Si le shoji restait bien sûr présent dans la maison traditionnelle, il avait tendance à déserter les appartements et les maisons modernes. C’était un peu de l’identité japonaise qui s’en allait.
Le Tatami s’accroche, le shoji revient en force !
En suivant le style de vie occidental, les Japonais dans leur majorité ont adopté les tables et les chaises pour délaisser le traditionnel tatami, jugé souvent trop cher et assez inconfortable. Rester parfois des heures sur les genoux peut être assez douloureux pour un occidental mais également pour les japonais lorsqu’ils ont goûté au confort d’une bonne chaise.
Le washitsu
Malgré tout, Les japonais restent attachés à leurs tatamis. Le washitsu, généralement la plus belle pièce de la maison ou de l’appartement est toujours en tatami, contrairement aux autres pièces qui se sont carrelées, moquettées ou parquetées. Le shoji avait quant à lui totalement disparu des intérieurs japonais et ce n’est que depuis fraîche date qu’il a refait son apparition. Ses qualités sont à nouveau appréciées, il est redevenu un élément décoratif et fonctionnel des intérieurs japonais.
Le Shoji comparé au panneau japonais coulissant occidental
La différence est notable dans la fonctionnalité. Au Japon, de nos jours, le shoji est le plus souvent utilisé en élément de séparation, par exemple pour clore l’entrée du washitsu. Il pourra aussi fermer un espace de rangement.
En occident, le panneau japonais tel que le propose par exemple la marque Silentium Design habille majoritairement les baies vitrées (fonction rideau). Pour moduler l’espace intérieur (fonction séparative), le choix se porte sur les shojis japonais en washi ou les panneaux coulissants à l’occidental.