Le marché des annonces sur internet a dépassé depuis longtemps en valeur celui de la presse. Un palier symbolique franchi en 2011 pour la première fois. Le marché des petites annonces sur internet a dépassé en valeur, pour la première fois en 2011, celui des annonces parues dans la presse papier, selon une étude du cabinet Xerfi. Celui-ci a analysé l’ensemble des annonces emploi, immobilier, auto-moto-nautisme, rencontres et bonnes affaires. Mais les autres secteurs d’annonces ne sont pas en reste, car bien ne rapportant pas des résultats exhaustifs au niveau des analyses faites, on pourrait présumer qu’ils suivent la tendance des autres secteurs vers la migration en ligne.
Des chiffres qui en disent long
Selon ces estimations, le marché des annonces en France sur internet s’est établi à 669 millions d’euros l’année 2011, contre 635 millions pour les annonces de presse. « Alors que les annonces en ligne ont bondi de 17% l’an dernier, les annonces de presse ont elles reculé de 2,6% par rapport à 2010. Désormais, la part d’internet sur le marché total des annonces (1,3 milliard d’euros) atteint 51%, contre 7% en 2003 », indique Xerfi.
La raison de ce virage vers les solutions en ligne
L’effondrement de la presse gratuite d’annonces y est pour beaucoup, les spécialistes font entre autre allusion à la liquidation judicaire de Comareg, éditeur de groupe « Paru Vendu », plus importante faillite en France en 2011, ayant mis sur le carreau 1650 personnes. Le segment des annonces immobilières arrive en tête. En effet, les annonces immobilières arrivent en tête avec 215 millions d’euros, soit 32% des recettes, suivies des annonces d’emploi (145 millions et 22%). Viennent ensuite les sites de rencontres en ligne (120 millions d’euros et 18% des recettes), les autres types d’annonces (110 millions et 16%), dont les bonnes affaires, et enfin les annonces d’auto-moto-nautisme (79 millions et 12%). Mais, le cabinet Xerfi prédit qu’en raison du contexte économique « quasi-récessif » de la France, le marché des petites annonces france en ligne va être pénalisé, ainsi il dit anticiper un fort ralentissement de la croissance en 2012 (+2%) et un repli en 2013 (-2%). Les segments de l’emploi, de l’auto-moto-nautisme et de l’immobilier seront en particulier touchés, selon Xerfi, tandis que le marché des annonces de bien d’occasion « pourrait tirer parti de cette situation ».
