Le Rôle D’un Anti-Chute

L’importance de la sécurité des hommes est telle que tous les mécanismes et les intelligences se mettent en branle lorsqu’il s’agit de la protection de la vie humaine. D’une activité à l’autre la protection de la vie requière l’intervention des objets et des matériaux solides : fer, béton, bois… mais dans certains domaines un matériel souple et flexible peut s’avérer être d’une efficacité et d’une importance à nul autre matériau pareil : les anti-chute.

C’est un ensemble de pièces liées entre elles par des neufs ou des boucles. Le harnais se présente sous plusieurs formes et matières différentes selon qu’on se trouve dans telle ou telle autre activité. Mais il faut relever qu’en général son matériau constitutif est mixé et dans ce cas c’est le matériau dominant qui prête son nom à l’ensemble de l’objet monté. Lorsqu’on parle par exemple de harnais en cuir, pour évoquer l’assemblage de pièces qui équipent un cheval sur lequel l’on doit monter, c’est de fait le cuir qui est dominant s’il faut s’en tenir à la pièce la plus imposante, la selle en l’occurrence (espèce de siège sur le dos du cheval et sur lequel celui ou celle qui le monte devra s’asseoir). L’anti-chute a incontestablement fait ses preuves dans l’industrie hippique et des sports du genre en termes de sécurité des monteurs et même des autres cavaliers indépendants. Pour un cheval d’attelage, les harnais sont composés de plus d’une trentaine de pièces dont les plus saillants sont : la dossière, croupière, les traits, les avaloires, les porte-brancards, courroie de reculement, fausses rênes, guides, culeron… Toutes ces pièces jouent un rôle extrême important dans l’équilibrage et l’orientation de la machine qui prend corps. Pour ce qui est des chevaux sans attelage ou cheval de selle, le harnachement est moins complexe. Au niveau de la tête, neuf éléments essentiels : têtière, frontal, montant, muserole qui entoure la bouche, mors de filet qui va dans la bouche, les arrêtoirs, sous-gorges et les anneaux porte-rênes qui relient le mor de filet, les rênes (les cordes de contrôle) et la têtière. Pour le reste du corps : selle, tapis de selle, sangles, étrier et étrivière.

L’anti-chute est l’appareillage de sécurité le plus convenable pour l’assurance de l’homme à l’air libre. C’est pour cela qu’il a étendu son efficacité dans d’autres domaines ; le parachutisme, l’alpinisme, ou par les monteurs, dans la maintenance de l’électricité et des lignes téléphoniques, et même en construction. Dans le parachutisme, les anti-chute servent à retenir fermement le parachutiste dans sa chute sans se rompre. Avec les sangles solidement nouées, il peut guider aisément son parachute. Le cuir est également employé ici, car il est moins agressif pour le corps. Chez les alpinistes, les harnais sont assez différents avec l’intense pression exercée par l’alpiniste en pleine descente et point d’accroche. Ici des cordes plus solides sont incontournables. Généralement c’est des lianes solides de plastique ou par un matériau mixte, fait de tissu et de plastique extensible pour facilement gérer les extensions et les contractions issues des déplacements de l’alpiniste.

Les anti-chute ont contribué efficacement à la sauvegarde de la vie de l’homme en situation d’extrême risque d’accident. Grâce à ce dispositif exceptionnel, la monter à cheval n’est plus un problème. Sans cet appareillage magique comment l’homme allait-il sauter à des hauteurs vertigineuses sans finir en milliers de morceaux à son atterrissage ? La science également et l’exploration sont les heureuses bénéficiaires de cette invention ingénieuse. Aujourd’hui, il est possible d’aller à des profondeurs effroyables et y ressortir aisément. Des découvertes extraordinaires ont été réalisées ; grâce à un petit saut dans les falaises et autres creux sous terrains, la science a fait un bond de géant et s’est ainsi régénérée. Voilà la preuve par l’exemple de l’importance de ces merveilles.