LE PASSÉ DE COUGUAR DE PASCALE PIQUET (Anecdote 2/8)
« Duel entre deux Trous noirs affectifs : lequel gagnera ? »
Une autre anecdote m’est arrivée, justement réactivée dans ma mémoire par le film mentionné dans la chronique précédente « Perfect Mothers ». Il y avait, dans mon entourage, une femme dont j’avais vu grandir l’enfant : Philippe avait 12 ans, quand j’ai connu sa mère. Six ans plus tard, je fête mon anniversaire et les deux y sont invités. Nous faisons les fous toute la nuit (la mère est partie depuis longtemps), jusqu’au moment du petit-déjeuner (je connais un boulanger qui nous vend des croissants, par la porte de derrière, dès 5h00 du matin) et une fois celui-ci pris, il est temps d’aller se coucher. Certains de mes amis dormant sur place, toutes les chambres ont été attribuées, y compris la mienne et je m’étais fait un petit coin, dans mon bureau, avec un matelas pneumatique. Mais quand j’arrive pour me coucher, ledit matelas est déjà occupé… Philippe ! Je lui explique que c’est mon lit, pensant qu’il s’est trompé d’endroit pour dormir : « Je t’attendais« , me répond-il, du haut de ses 18 ans, les yeux brillants de désir et d’insolence, avec son beau sourire, torse nu. « Le petit maudit », pratiquant les arts martiaux, avait le physique qui allait avec : on pouvait jouer du xylophone sur ses abdos ! Pendant la soirée, nous avions chahuté et il m’avait attrapée à bras le corps : j’avais ressenti une décharge électrique, une sensation soudaine et surprenante au creux du ventre, mais n’y avais pas plus prêté attention que cela. Une question me brûle alors les lèvres et je la lui pose : « Qu’est-ce qui te fait penser que je vais me laisser séduire ? »
En fait, cela faisait un bon bout de temps qu’il y pensait, mais n’avait jamais osé se manifester, jusqu’au moment où nous avons chahuté : il a ressenti, comme moi, un désir fulgurant en me tenant dans ses bras et a décidé, à ce moment-là, qu’il devait oser. Donc, il osa… Mon sourire de prédateur ayant repéré une proie le conforte dans l’idée que je vais céder… Émoustillée par tant d’audace et, il faut bien le dire, tentée de jouer avec ce corps jeune et musclé, je n’accepte cependant que de flirter comme deux adolescents, trop fatiguée (j’en étais à ma deuxième nuit blanche !) et trop mal installés que nous sommes. Couguar, certes, mais appréciant le confort ! Nous avons toute la journée pour reprendre « notre discussion », il est temps de dormir un peu. Tout fier de me tenir dans ses bras, bien pelotonnée, je me suis assoupie, vidée. À mon réveil, il n’est plus là. J’ai dormi comme une souche, mais lui n’y arrivait pas, m’a-t-il avoué plus tard… Mes amis réclament ma présence, c’est l’heure de finir les restes de la veille, il est midi passé, puis vient l’heure de la sieste. Le couple qui avait occupé ma chambre part après le déjeuner et je récupère donc mon lit. Philippe a disparu : il est rentré chez lui, me dit-on. Tant pis ! Profitant de la fraîcheur des draps que je viens de changer, alors que le soleil plombe en cette chaude après-midi de juillet, je commence à m’endormir, quand on frappe à la porte de ma chambre. C’est lui. Évidemment, je suis dans le plus simple appareil, juste moulée par le drap, ce qui ne lui échappe pas. Pouvez-vous imaginer, pour celles qui ne l’ont pas vécu, ce que ses yeux reflètent à ce moment-là ? De quoi damner une sainte ! Que je ne suis pas, loin de là !
Il referme la porte, s’approche du lit lentement, félin, enlève son tee-shirt d’une façon très étudiée (le petit malin !), un film érotique dans les yeux, et me lance : « Dis-moi que tu as envie de moi » Je frissonne, savourant son ton arrogant. Je le lui dis, dans un souffle, plus provocante que lui. Il oublie qu’à ce jeu-là, j’ai plus d’expérience que lui… Il vient près de moi, m’embrasse avec toute la fougue et le désir qui l’habitent, je réagis à chacun de ses assauts, quand soudain, il se dresse et me dit : « Que ferais-tu si je partais, là maintenant ? » Sa question me surprend et je lui réponds, en toute honnêteté « Rien« . « Tu ne me supplierais pas de rester ? » questionne-t-il, persuadé avoir déjà mis le feu aux poudres… Quelle drôle d’idée ! Je réponds « Non » avec un petit sourire narquois, comprenant enfin dans quel jeu il veut m’entraîner. M’avoir comme maîtresse ne lui suffit pas, il veut me soumettre, le gredin ! Persuadé me contrôler grâce au désir qu’il a réveillé chez moi, il se lève soudain, se dresse devant le lit et me dit « Demande-moi de rester, sinon je sors de la chambre » Il semble sérieux, en plus, l’imbécile ! Je le regarde en souriant, sans rien dire. Alors, il recule lentement vers la porte, attendant de moi la phrase magique annonçant ma reddition. Est-ce que ma « petite friandise » va m’échapper ? Mon cadeau d’anniversaire (c’est ainsi que je le voyais) allait-il me passer sous le nez ?
À mercredi prochain, le 24 juillet 2013, pour la suite !
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