Le marché immobilier français sur la pente douce

Un marché national affaibli
Le marché de l’immobilier français a vu, sur les cinq derniers mois, ses prix chuter de près de 5%. Si la demande reste forte dans les grandes agglomérations de France, pour les villes plus reculées le marché décline : les acheteurs ont déserté et les vendeurs sont contraints de baisser leur prix pour pouvoir espérer vendre.
Les ménages français attendent donc beaucoup des prochaines décisions et mesures du nouveau « gouvernement Hollande ». Selon une enquête TNS Sofres publiée en avril dernier, le logement est une question sensible pour 69% des français. Premier poste de leurs dépenses, ils souhaitent ainsi une réforme en profondeur de l’immobilier français.

Un marché parisien décadent
A Paris, les prix des biens immobiliers demandant des travaux ou présentant de simples et petits défauts devraient décroître de 10% en 2012. Si le volume des ventes a déjà commencé à s’effondrer, de l’ordre de 35 à 40% de moins que l’an passé selon les quartiers, le prix moyen du mètre carré reste élevé : 8.460 €.
Les acheteurs se raréfient dans la capitale et privilégient actuellement l’immobilier haut de gamme ainsi que les biens en bon état, mais pas à n’importe quel prix.
Du côté des vendeurs, les petites surfaces parviennent à se vendre pour un investissement locatif sûr et rentable.

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