Elles sont lucides, attentives à leur plaisir et… intarissables ! C’est ce que révèle une enquête Ipsos, analysée par le Dr Sylvain Mimoun. Messieurs, tendez l’oreille…
Isabelle Gravillon (Vivre Plus) avec le Dr Sylvain Mimoun, sexologue – Novembre 2008
Avec leurs mots, elles racontent leur désir, si insaisissable, si fragile et si fort : “Ça tourne, le corps tremble, les jambes deviennent légères, le coeur s’emballe. On se sent différente, plus violente, plus ouverte, plus coquine.” Elles disent leur morosité, parfois leur culpabilité quand il s’échappe ou s’absente, et leur manque : “Une petite réflexion suffit à casser l’ambiance. Je me dis que je perds un temps précieux.” Elles confient aussi ce qui pourrait le raviver : “Les vacances, le soleil, une soirée où je danse avec mon partenaire, un lieu exceptionnel pour faire l’amour…”
Pour la première grande étude en France sur le désir féminin, plus de 1 500 femmes de 18 à 65 ans dévoilent ainsi leur vie intime. Le sexologue Sylvain Mimoun, qui en fait l’analyse dans son dernier livre, Ce que les femmes préfèrent… (Albin Michel), réalisé à partir de l’enquête Ipsos santé de janvier 2008, commente quelques résultats marquants.
• 91 % des femmes révèlent que les contacts avec la peau de leur partenaire stimulent leur désir
Sylvain Mimoun : “Le désir féminin, ce n’est pas seulement dans la tête ! Voilà une idée reçue que cette enquête met à mal. Oui, il est aussi très physique ! Et les femmes osent en parler, en des termes directs, précis, parfois même crus. Celles qui ont dépassé la quarantaine ne sont pas en reste. Elles arrivent à un âge où elles connaissent parfaitement leur corps et les signaux d’excitation qu’il leur envoie.Elles ont bien compris que mettre des mots – par exemple dans des conversations entre copines – sur ces petits tressaillements dans le ventre ou dans les cuisses stimule à coup sûr le désir.
Attention tout de même : si les femmes aiment parler de leur désir entre elles, elles détestent que leur homme se laisse aller à des mots crus pendant l’acte sexuel” (cela inhibe 48 % d’entre elles).
• 50 % d’entre elles estiment que c’est le stress qui porte le plus atteinte à leur désir
Sylvain Mimoun : “C’est un fait, le désir féminin est plutôt fragile. Il n’en faut pas beaucoup pour le faire flancher ! Une contrariété, de la fatigue, une petite dispute et l’envie de faire des galipettes s’envole. “Je prête trop d’attention à des petits détails qui freinent mon désir”, témoigne l’une d’elles dans l’enquête Ipsos. Un homme se dit que faire l’amour va le détendre et lui permettre d’oublier ses soucis. Une femme, elle, veut prendre le temps, créer une ambiance… Du coup, si les conditions ne sont pas réunies, elle renonce.
Encore plus à partir de la cinquantaine quand hommes et femmes ont besoin de plus le temps pour parvenir à l’excitation et au plaisir. Faute d’énergie et de disponibilité, on a souvent tendance à remettre à plus tard.
Avis aux messieurs : est-ce bien utile d’évoquer des sujets qui fâchent – la note d’électricité, le mauvais bulletin scolaire de votre ado – lors du dîner ou avant de vous retrouver sous la couette ?”
• 48% des femmes confient éprouver du désarroi face à une baisse de désir
Sylvain Mimoun : “Non ! Elles ne s’en fichent pas. Sachez-le Messieurs, quand vos femmes vous disent “chéri, pas ce soir”, ça leur coûte ! Sans sexualité, elles ont l’impression de ne pas exister pleinement. Toutes les enquêtes concordent et celle-ci le confirme : les femmes d’aujourd’hui s’intéressent à leur sexualité, quel que soit leur âge.
Et le profil de la femme ménopausée qui saisit comme prétexte les petites difficultés inhérentes à cette période pour faire une croix sur sa vie sexuelle est de plus en plus rare : mes longues années de pratique m’ont permis de constater cette évolution. Beaucoup se disent même : “C’est maintenant ou jamais !” Peut-être ont-elles juste besoin qu’on leur tende la main, en douceur. Alors quand elles disent “non”, jouer les hommes offensés ou furieux n’est pas la meilleure carte à jouer. Mieux vaut essayer de leur caresser le dos, les épaules, de les faire rire…”
• 83% ressentent les attentions de leur partenaire à leur égard comme des moteurs de leur désir
Sylvain Mimoun : “Quand leur désir baisse, la plupart des femmes attendent simplement que leur homme prenne les choses en mains. 71 % des 50 ans et plus interrogées dans cette enquête ne font rien quand l’appétit vient à manquer, c’est plus fort qu’elles, elles attendent… Nous sommes là dans un schéma tout à fait traditionnel de répartition des rôles dans la vie sexuelle : l’homme actif, la femme passive. Dommage, si les femmes savaient le plaisir qu’elles feraient à leur compagnon en changeant de temps en temps de rôle ou de posture…
Autre “grand classique” : ce que veulent les femmes, ce sont des situations qui leur permettent de se vivre comme des princesses – et cela, quel que soit leur âge. Pas forcément un week-end dans un château, mais au moins des petites attentions, un peu de nouveauté, un grain de folie ! D’ailleurs, elles savent très bien distiller les indices. “J’adore les petits gîtes ruraux perdus”, “j’aurais tellement envie d’aller danser”… espérant que leur conjoint saisira la balle au bond. Organiser une escapade, même quand d’un point de vue personnel très masculin on n’en voit pas l’intérêt, se révèle pourtant souvent gagnant pour l’un et l’autre : elle a enfin l’occasion de “se lâcher” et il se trouve récompensé.”
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