L’autorité en question

L’autorité en question ?

                

Etes-vous trop autoritaire, trop
laxiste ? Sûrement vous êtes-vous déjà posé cette question qui génère de
la culpabilité.

Aujourd’hui, nous avons tendance à
confondre autorité et autoritarisme. La peur de l’autoritarisme empêche
l’autorité de se manifester.

Différences entre autorité et
autoritarisme
 :

L’autorité a une fonction
bienveillante. Elle a la volonté d’aboutir à un comportement sans recours à la
contrainte ni à la force autant psychologique que physique. Contrairement à
l’autoritarisme qui considère le commandement comme une fin et peut aboutir à
des violences. Une autre différence essentielle entre l’autorité et
l’autoritarisme est la prise en compte de la personne : le discours est au
cœur de l’autorité ; dans l’autoritarisme, la personne montre son pouvoir
et contraint l’autre à la soumission. L’autorité a pour objectif l’autonomie
contrairement à l’autoritarisme qui est appliquée sous la contrainte qui bloque
la créativité et la prise d’autonomie.

Fonctions de l’autorité :

L’autorité permet de protéger
l’enfant (ex : traverser quand le petit bonhomme est vert, l’enfant doit
obéir).

Poser les limites à un enfant est
sécurisant pour lui. L’autorité a donc une fonction d’éducation, elle pose les
règles et montre le bienfondé du changement. Elle est basée sur les échanges,
la parole. Grâce à l’autorité, vous transmettez des valeurs à vos enfants pour
vivre en société, c’est les aider vers la prise d’autonomie.

Vous apportez une autorité à vos
enfants, bien sûr, à condition qu’elle lui apporte quelque chose.

L’autorité s’exerce lorsqu’il
existe une reconnaissance mutuelle, que l’enfant fait confiance à la personne  et qu’il reconnaît qu’il a une intention
bienveillante. Et lorsque vous appliquez votre autorité à votre enfant, vous
devez lui faire confiance, vous devez croire en son progrès et ses capacités de
réussite.

L’idéal est que ce qui est vécu
comme autorité au départ devienne un comportement naturel chez l’enfant
(ex : être prêt à 8h le matin). L’autorité vise donc l’autonomie.

Quand faire preuve
d’autorité ?
 :

L’autorité ne s’applique pas à
tout bout de champ. Vous faîtes preuve d’autorité lorsqu’il y a des règles
inchangeables qui doivent s’appliquer, des normes de vie en société.

Si votre enfant ne s’endort pas le
soir et que vous lui imposez de dormir, il le fera peut-être mais le problème
se répètera rapidement. Alors vous finirez par exercer de l’autoritarisme, en
imposant sans discussion possible et voire une punition inappropriée, une
fessée, etc. Auparavant, il faut approfondir l’origine du refus du sommeil (
a-t-il peur qu’un monstre arrive, a-t-il l’impression d’être exclu, la chambre
est-elle habituellement le lieu des punitions ?…). le comportement de
l’enfant mérite donc d’être compris.

Lorsque vous utilisez l’autorité,
cela doit venir d’un problème qui est vôtre . ex : Judith dit des
gros mots, finalement cela ne lui pose pas de problèmes à elle, c’est un
problème pour vous et vous voyez les conséquences d’un tel comportement.

 

Avez-repéré les moments où vous
faîtes preuve d’autorité ? quand, sur quels comportements ?

En quoi le comportement de votre
enfant était-il un problème pour vous à ce moment là ?

 

Envoyez-moi vos réponses, ce sera
un plaisir de vous répondre.

 

 

Cécile

Pour me contacter rapidement
envoyez-moi un courriel au
contact@alae-coaching.fr

ou alors par téléphone au 09 81 98
14 60

 

A bientôt et belle journée à vous

 

Cécile CHEVALLIER

http://www.alae-coaching.fr

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