Il n’est pas toujours simple d’être responsable ; l’être pour soi-même ou à tort pour les autres. Si vous faites ou dites quelque chose que vous pensez être juste et que la personne à qui vous en faites part est contrariée, est-ce de votre responsabilité ?
Et bien non, la réaction de l’autre relève toujours de la responsabilité de l’autre.
Imaginons que vous ressentiez le besoin de changer certaines choses dans votre vie, vous vous investissez dans des programmes de développement personnel, cependant votre ami(e) est contre l’idée d’un changement, il (elle) vous dit qu’il (elle) vous aime comme vous êtes, et donc vous renoncez à ces changements désirés.
Ces réticences ne sont en fait que l’expression des ses craintes, elles ne font que corroborer son propre manque de confiance.
Néanmoins, la décision de renoncer est basée sur votre choix, et donc votre responsabilité.
D’un autre côté, la frustration de votre partenaire est sous sa seule responsabilité, pas la vôtre.
C’est son interprétation de vos actions qui provoque son bouleversement, pas votre action, qui est en soi une action légitime.
Vous êtes responsable de vos choix, décisions et actions. Vous êtes responsable d’être sincère dans votre jugement, vous êtes également responsable de ne jamais accepter le compromis sur votre liberté et vos droits et de ne pas piétiner les autres.
Vous êtes responsable d’agir.
La responsabilité est un des principaux fondements du coaching, sans quoi le coaching ne serait possible. En effet, en coaching on ne cherche pas à changer les autres, on se change soi-même, on ne cherche pas à changer le monde, on change son attitude personnelle face à son environnement. En coaching on prend des décisions et on s’y tient.
Voilà pourquoi le coaching peut impressionner certains. Le coaching met au pied du mur celui qui refuse d’agir. Le coaching renforce la responsabilité personnelle de tout un chacun face à sa propre expérience de vie. Vous voulez un changement, cela commence par un choix et se concrétise par la prise de responsabilité face à ce choix.
Exercice
Examinez quelques expériences que vous avez eues et regardez-les sous un autre angle. Les fois où quelqu’un a été troublé et où vous avez eu le sentiment que c’était de votre faute. Séparez vos bonnes et vos mauvaises actions de l’interprétation des autres, en vous basant sur ce qui les a contrarié. Si vous avez commis une erreur, tirez l’enseignement que – si leur interprétation était fausse, c’est leur responsabilité et leur libre arbitre.
Examinez les fois ou vous étiez troublé et où vous aviez eu le sentiment que c’était la faute de l’autre. Prenez conscience que vous avez crée votre réaction émotionnelle et que les actions de l’autre étaient basées sur leurs propres opinions (ou malentendus) de la situation. S’ils s’étaient trompés, excusez-les.