Souffrez-vous de dépendance affective ? Pour le déterminer, il serait bon de savoir ce que c’est exactement. J’ai recueilli le témoignage de clients ayant fait une psychothérapie avant de faire un coaching avec moi pour se libérer de la dépendance affective et voici ce qu’il en ressortait : certains psychothérapeutes leur ont dit que la dépendance affective est une maladie mentale, d’autres leur ont affirmé que nous sommes tous des dépendants affectifs, quand d’autres encore ont soutenu que la dépendance affective n’existe pas. Comment s’y retrouver ?
J’ai débuté ma carrière de « coach de réussite » (plutôt que « coach de vie », car n’importe qui peut vivre sans moi, mais pour réussir, vous aurez peut-être besoin de moi) en 2005. En 2007, je sortais mon premier livre « Le syndrome de Tarzan – Libérez-vous des lianes de la dépendance affective » (Béliveau éditeur) traitant de dépendance affective, bien évidemment. Je l’avais traversée et terrassée, je décidais donc de raconter ma propre histoire, en plus de fournir un éclairage qui m’était propre, dans un style authentique et humoristique. A cette époque, la dépendance affective était peu connue et personne ne s’intéressait au sujet, alors que 98 % de la population en est frappée… Qu’est-ce que la dépendance affective ? C’est le manque de confiance en vous et d’estime de vous qui génère la sensation d’un immense vide à l’intérieur de vous. Par manque de reconnaissance, affection et protection (RAP) dans l’enfance, confiance et estime ne s’étant pas développées, votre croissance affective s’est bloquée et vous voilà, dans certaines circonstances, dans la peau d’un enfant de six ans, dans un corps d’adulte. Vous avez peut-être du succès dans votre vie professionnelle, mais la vie privée et/ou sociale est un fiasco ou vice versa : vous perdez vos moyens et d’adulte raisonnable, vous passez à enfant terrifié. C’est le fameux enfant intérieur (que j’appelle affectueusement « le terroriste terrorisé ») que la psychothérapie vous proposera de rassurer, chouchouter, cajoler.
Qui a envie de rassurer, chouchouter, cajoler un terroriste terrorisé ?! Avez-vous déjà voyagé à côté d’une personne qui est terrifiée en avion ? Pour commencer, il y a de fortes chances qu’elle ait bu de l’alcool ou en boira pendant le vol, en plus probablement d’avoir pris un médicament pour calmer sa terreur. Mais dès la première zone de turbulences, la voilà accrochée aux bras de son fauteuil et tétanisée. Avez-vous déjà essayé de la rassurer ? Vous avez toutes les chances de vous faire envoyer sur les roses ! D’ailleurs, dans les films (je n’ai jamais assisté à cette scène en personne), quand quelqu’un panique, il y a toujours une bonne âme pour lui donner une méchante claque et le ramener à la raison. La claque détournant le cerveau du film d’horreur qu’il est en train de projeter entre les deux oreilles. C’est comme être sur un vélo sans frein dans une descente à pic, la terreur bloque votre raisonnement, sauf si quelqu’un peut arrêter votre vélo pour vous sauver. La claque stoppe le vélo et vous ramène à la réalité. Essayez donc de convaincre une personne maltraitée dans sa relation de la quitter : pour elle, c’est sauter dans le vide et crever. Cette peur de la solitude si viscéralement ancrée dans les tripes la pousse à endurer tout et n’importe quoi plutôt que perdre sa bouteille d’oxygène. Pensez-vous vraiment que chouchouter l’enfant intérieur qui rime avec peurs (c’est lui qui les produit toutes !) soit une bonne idée ?
La carence affective qui prend ses racines dans l’enfance produit donc un immense vide à l’intérieur de vous et comme l’être humain a horreur du vide, il va essayer désespérément de le remplir. Peut-être êtes-vous tombé dans les addictions (alcool, drogue, jeu, nourriture, sexe, jeux vidéo, pornographie, sport, travail, etc.) et/ou peut-être essayez-vous de remplir ce foutu vide avec d’autres êtres humains (conjoint, enfants, famille, amis, collègues de travail, patron, inconnus) ? Tout ce qui sera utilisé en excès démontrera que vous êtes en déséquilibre : en déséquilibre affectif. Je sais que le chiffre que j’avance vous défrise : 98 % de la population, sur une échelle de 1 à plus de 10 souffre d’un manque de confiance et d’estime. Si vous vous situez entre 1 & 4, vous avez une vie à peu près normale, avec un petit manque de confiance dans certaines situations, mais c’est tout à fait vivable. A 5 & plus, le problème se corse… Vous avez une ou plusieurs addictions et si vous êtes en couple, vous vivez une, plusieurs ou toutes les violences conjugales : verbale, psychologique, physique, économique, sexuelle. Vous reconnaissez-vous ?
Afin que mes clients et lecteurs comprennent bien la différence, j’ai distingué deux situations en dépendance : la dépendance affective (addictions) et la dépendance émotive (être émotivement dépendant d’un ou de plusieurs autres êtres humains) :
Dépendance affective : Vous êtes tombé dans une ou plusieurs addictions et vous ne voulez plus être en couple, ayant été échaudé par plusieurs échecs amoureux. Ou encore broyé par d’autres êtres humains, vous vous êtes replié sur vous-même, ne faisant plus confiance à personne. Alors, vous vous dirigez vers les béquilles que sont les addictions, l’être humain étant un animal de réconfort et de récompense quand il est en déséquilibre.
Dépendance émotive : Vous n’avez aucune addiction, mais vous dépendez sévèrement des autres, que ce soit votre partenaire de vie, vos enfants, vos parents, vos amis, vos collègues de travail, votre patron et même les inconnus. Pourquoi les inconnus ? A cause de votre peur du jugement.
Dépendance affective + dépendance émotive : vous êtes tombé dans les addictions (récompense/réconfort) pour endurer une mauvaise relation que vous n’êtes pas capable de quitter.
En résumé, la carence affective dans l’enfance (le vide intérieur) est la mère de toutes les autres dépendances : addictions + autres personnes. Et ce manque de confiance et d’estime, à 5 & plus, peut vous entraîner dans des épisodes d’anxiété, dans l’anxiété généralisée, les phobies, les TOC (tiques obsessionnels compulsifs), la dépression, le burnout, le suicide et le meurtre. Et je sais de quoi je parle, car je me suis rendue jusqu’au bout du bout… Et j’en suis sortie par moi-même !
En conclusion, l’être humain est un animal de meute, il est fait pour vivre en société, en famille, en couple, mais pas à n’importe quel prix. Un ermite choisissant de vivre isolé, dans une quête de spiritualité, ne meurt pas instantanément dès qu’il se coupe des autres. Une personne en déséquilibre affectif sera toujours dans le besoin et donc soumise aux addictions et/ou aux autres. Alors que la personne équilibrée sera dans le plaisir, ce qui la conduit automatiquement à l’autonomie affective et à la liberté. La dépendance affective n’est rien de tout ce que mes clients ont entendu avant de venir me voir : c’est une mauvaise programmation. De votre conception à aujourd’hui, vous avez été programmé par les gens négatifs et toxiques qui vous ont encadré et par les événements malheureux qui vous sont arrivés et vous ont donné une mauvaise perception du monde et, surtout, de vous-même. Vous n’êtes pas responsable de vos mauvaises programmations, mais vous êtes responsable d’en sortir, si vous faites souffrir les autres ou si vous en souffrez vous-même. Guider mes clients en coaching afin de développer confiance et estime pour être totalement et uniquement ADULTE (ce qui induit que l’enfant intérieur a grandi pour devenir adulte ou encore est reparti dans un passé où il est heureux) grâce à la collaboration du cerveau (l’amygdale et l’hippocampe), en utilisant la PNL (programmation neuro linguistique) et en ayant monté mes propres techniques adaptées à ma clientèle est ma spécialité. On en sort ! Si vous êtes déterminé. Vous avez le moteur ? Je vous montrerai la direction !
Découvrez la vidéo qui vous explique l’enfant intérieur :