La Construction Par L’Arpentage.

Si les avancées scientifiques et technologiques progressent au fil des années. Autre chose connaît aussi des mutations significatives : il s’agit des conceptions artistiques. Quand on n’y prête pas attention, on ne se rend pas compte que ce sont des domaines qui évoluent avec la société. Le domaine artistique fait partie intégrante de la culture d’un peuple. En ce sens, de plus en plus de personnes mettent l’accent sur l’esthétique. C’est le cas des urbanistes et des architectes. Les villes sont de plus en plus objet d’esthétique. Le plan d’urbanisation doit tenir compte d’une certaine harmonie au premier regard. Pour ce faire, il est besoin d’user l’arpentage. Il s’agit de la science de la mesure des domaines. Les arpenteurs sont des géomètres. Or on reconnaît le rôle des géomètres en termes d’établissements d’une ville. Quand les géomètres ne sont pas associés à un programme d’urbanisation, les conséquences négatives sont rapidement enregistrées. En fait, ces derniers sont au cœur de la profession d’urbaniste. Si l’urbanisation consiste principalement en aménagement de sites devant abriter des immeubles aussi bien pour des logements que pour des bureaux ou des sociétés. Il est une nécessité qu’il s’agit avant tout d’un emploi de géomètre. Cependant, il est vrai que cela ne se limite pas à la simple mesure, c’est-à-dire au simple découpage des parcelles. Mais il y a des études à mener, tant pour la détermination des propriétés du sol, que pour son aménagement.

Les villes qui ne sont pas aménagées posent de gros soucis. Un exemple de ces problèmes est la sécurité des personnes. En effet, quand on regarde la démographie croissante, voire galopante. Il y a lieu de s’interroger sur l’espace devant accueillir ces hommes et ces femmes qui naissent, et dont l’avenir et le cadre de vie doivent être pensés. Les bidonvilles ont émergé à cause de nombreux facteurs entre autres, une absence de planification des lieux occupés par ces personnes en quête de terre pour avoir un logement à proximité des centres urbains ou des industries. Les plus célèbres bidonvilles sont les « favélas » au Brésil ou encore les quartiers spontanés de Mumbai en Inde. L’insécurité y règne parce que l’arpentage ne fut pas appliqué dans ces zones. Aussi, on ne peut que déplorer l’état de dégradation de ces environnements avec tout ce que cela génère comme maladies. La promiscuité de ces zones et l’insalubrité caractéristique de ces quartiers spontanés ne peuvent qu’être favorables au développement des agents pathogènes et des vecteurs de maladies. Ceci explique la raison pour laquelle ce sont des maladies endémiques que l’on rencontre plus dans ces endroits comme le paludisme. De fait, il n’est pas possible que pareils quartiers soient propres et que les gens vivent à l’abri des moustiques par exemple.

Grâce à l’arpentage, on lutte contre les taudis qui poussent comme des champignons. Car il suffit de petites concentrations que l’on peut croire temporaires pour voir se développer de véritables quartiers inopinément. On lutte également contre le banditisme. L’absence de servitudes et les constructions anarchiques sont favorables au refuge des individus profitant des situations de faiblesse pour se faire du butin. Ainsi, il est difficile, voire impossible, d’assurer la sécurité dans de telles zones parce que les habitants eux-mêmes sont les premiers à manifester contre, et parce que les accès ne sont pas aisés.

Par l’arpentage, on lutte également contre le chômage et la pauvreté. Une certaine idée traverse souvent l’esprit des gens. Elle consiste à penser que la pauvreté comme le chômage est liée à l’absence d’emplois. Ce qui n’est pas toujours vrai dans la mesure où l’on néglige un aspect important dans le lot d’éléments, qui justifierait pareilles situations? Il s’agit en fait de l’environnement. Quand on grandit dans un environnement approprié, alors on est éduqué d’une manière. Ceci peut paraître faiblement pondéré, mais les implications sont lourdes de conséquences.

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