La roue est faite avec des matériaux en caoutchouc qui sont dangereux pour l’environnement. À la fin de l’utilisation d’une roue de véhicule, lorsque celle-ci s’avère inutilisable, c’est-à-dire qu’elle est complètement usée, la seule solution qui reste serait de l’abandonner. La question de l’abandon pose un problème écologique. La composition chimique de la roue permet de porter atteinte à la fertilité du sol lorsqu’elle y est déposée. Pour remédier aux problèmes de fertilité, la seule solution est de ne pas abandonner les roues dans la nature. Une autre solution reste alors difficile à trouver puisque ces roues sont totalement usées et qu’aucune possibilité de leur réutilisation n’est envisageable. Les experts ont finalement réussi à comprendre que la combustion pourrait être une solution avantageuse pour se débarrasser de ces roues. Le Canada qui produit un nombre élevé de pneus usagés permet aux industriels d’avoir de nouvelles sources d’énergie.
Ainsi, lorsqu’une entreprise estime qu’elle souhaite faire des économies, elle se dirige vers les pneus usagés afin de fournir la chaleur énergétique à sa compagnie. Ce sont les grandes industries de consommation énergique qui recherchent souvent ces sources d’alimentation dans le but de réduire leur facture de consommation en électricité. Cette source d’alimentation qui vise à protéger le sol ou l’écorce terrestre contre les dégradations pose un autre problème écologique majeur. Il s’agit de la pollution de l’atmosphère. En effet, lors de la combustion, plusieurs gaz hostiles à la couche d’ozone sont émis par le caoutchouc qui est la matière principale de la roue. Il s’agit du gaz carbonique principalement. Toutefois, l’État réglemente les conditions de cette pollution en imposant des taxes supplémentaires sur les sociétés qui utilisent ces matériaux dans leur ressource énergétique. En indiquant cela, l’administration vise uniquement à protéger la population. Malgré la taxe imposée, l’utilisation de cette ressource reste néanmoins plus économique que n’importe quelle autre source d’énergie.
D’ailleurs, le paiement de la taxe va de pair avec le niveau de l’émission. D’après les études menées par les scientifiques. En plus des raisons économiques qui motivent les industriels à utiliser comme source d’énergie les pneus usagés, la lutte contre l’émission de gaz à effet de serre est aussi possible par le remplacement de l’usage du charbon ou du coke de pétrole par ces roues. Ainsi, d’après le résultat des recherches, les roues qui sont totalement épuisées durant la circulation perdent beaucoup de leur substance plastique. L’émission de gaz par la roue épuisée est trente fois moins dangereuse que le charbon. Cette réduction significative de la pollution est un avantage pour l’environnement.
La roue est composée de plusieurs matériaux notamment le fer, l’aluminium, le manganèse, l’azote, le soufre, le silicium, le zinc, le nickel, le chlore, le cobalt, le plomb, le titane, le cuivre, le phosphore et le brome. C’est l’ensemble de ces matériaux qui donne à la roue toute sa puissance et ses caractéristiques. À la fin de la combustion, les experts peuvent ressortir certains de ces éléments aux fins d’autres utilisations. Les industriels en auront toujours besoin. D’autres entreprises font cette combustion uniquement dans le but de valoriser la roue en retirant sa ferraille. La combustion ne débarrasse pas les pneus usagés de sa composition hétérogène. Celui qui récupère l’un des matériaux sur la roue doit fournir des efforts afin de déceler la substance qu’il recherche. Chaque entreprise assure la combustion pour extraire un élément bien précis. Cette extraction peut être difficile et nécessite des infrastructures supplémentaires comme les appareils microscopiques qui décèlent certains matériaux après l’incandescence. La combustion est un moyen de valoriser la roue même après sa destruction définitive. Ce qui montre que cette matière est indispensable à la société. Par contre, certaines matières sont totalement abandonnées après leur usure. Tel n’est donc pas le cas avec les roues des véhicules.