Plusieurs pays ont déjà été convaincus par le réacteur de troisième génération d’AREVA, l’EPR. La Finlande, la Chine, et l’Angleterre ont ainsi passé commande aux industriels français pour s’équiper de la technologie « la plus sûre au monde », selon les services du Ministère du Redressement Productif. Devant la technicité des travaux, les opérateurs ont acquis de l’expérience et du savoir-faire qui permettra à l’avenir de réduire les coûts de construction et d’accélérer le rythme d’avancement… En France le chantier de Flamanville bénéficie déjà du retour d’expériences chinoises et finlandaises…
Flamanville, un projet qui avance étape par étape
Actuellement 58 réacteurs nucléaires sont en fonctionnement en France, le dernier en cours de construction sur le site de Flamanville, est un EPR de troisième génération qui concurrence notamment le modèle américain de l’AP100. La réussite du projet est le résultat d’un travail collectif comme le souligne le Ministère du redressement productif qui évoque régulièrement « l’équipe de France du nucléaire ». En 2013 d’importantes étapes ont été réalisées, « après la pose du dôme mi-juillet, le chantier de l’EPR de Flamanville vient de franchir une nouvelle étape clé : la cuve qui abritera le cœur du réacteur nucléaire a été livrée». En 2014, les travaux continuent entre autre avec la station de pompage, tandis que le gros œuvre du chantier est achevé à plus de 80%.
2016, l’échéance du raccordement au réseau
Les observateurs se sont longtemps interrogés sur les capacités d’EDF à tenir ses engagements de livraison. Pourtant le directeur Antoine Ménager rappelle « nous sommes parfaitement en ligne pour une production d’électricité en 2016 ». Il est vrai que la construction des premiers EPR a posé un certain nombre de difficultés techniques, mais les retours d’expérience de Chine et de Finlande ont permis aux ingénieurs de faire d’importants progrès dans la maîtrise des opérations, sans compter les dizaines de milliers d’emplois ainsi générés par cette industrie.