Comme tout le monde, j’ai débuté mon année 2014, le 1er janvier, et comme tout le monde, je la terminerai le 31 décembre au soir. Vous êtes surpris hein?! En fait, c’est tout à fait faux. J’ai réellement débuté cette nouvelle année 2014, quelque chose comme autour du mois de mai, lors, entre autres, de ma lecture du livre « Pouvoir du moment présent » d’Eckart Tolle et de ceux de Marcia Pilote. Pourquoi? Parce que j’ai pris conscience (dans le sens de ressentir dans tout mon être comme étant vrai), de ce que je voulais vraiment de ma vie, de ce que je ne voulais plus et de ce qu’était ma mission.
Avant cela, de janvier à mai 2014, je continuais de errer dans le néant de l’ignorance de ma nature profonde (Vous savez, ce sentiment qui nous fait demander que si notre vie avait un sens, elle serait différente). Évidemment, cette ignorance n’est pas née en janvier 2014, mais plutôt depuis que mon mental avait décidé que la vie était un endroit dangereux, remplie de personnes de mauvaises intentions. Je devais être âgée d’à peu près 10 ou 12 ans; l’âge n’a pas réellement d’importance. Je me souviens très bien de l’élément déclencheur (scène de rejet entre mes deux parents) suivi de plusieurs situations conflictuelles servant à appuyer ma nouvelle croyance : La vie est difficile, je devrai me battre pour survivre.
Cette période concorde également avec la fin de mes illusions d’enfants. Non, il n’existait pas de lutins ou de farfadet ou d’un joyeux barbu obèse distribuant, sans arrière pensée, cadeaux et présents aux enfants sages. Je suis donc entrée dans ma période d’adolescence (monde de l’égo ou de la formation de l’identité) en même temps que ma plus grande désillusion : le vrai amour n’existe que dans les films. Je ne faisais pas la différence entre l’amour romantique et l’amour authentique… quoique ça rime..
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Je me retrouve donc, entre mai et août 2014, à déterrer cette petite gamine ensevelie sous une tonne de couches de peurs, de fausses croyances ou de croyance désuètes, de craintes envers l’avenir et d’anxiété face à ses incompétences diverses (parentalité, amoureuse, employée, amie, enfant), pour découvrir finalement un diamant brut intact : mon âme. Parfaite dans son essence : qui n’a rien à prouver ni à combattre.
Bon, elle s’en va où comme ça avec tout ce blabla incompréhensible… vous dites-vous. Oui, j’ai pris mon café, et oui, j’écris dans le brouhaha créé par mes enfants en vacances de Noël. Alors, c’est difficile de rester linéaire dans mon esprit.
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2014.
Je regarde mes 6 derniers mois, et ce sont les plus riches en découvertes et en prises de conscience de toutes les quarante années précédentes. Ben non, ce n’est pas grâce à Eckart Tolle ou à Marcia Pilote, ce serait trop facile, et vous vous rueriez (!!?? verbe se ruer :-S) vers ces livres croyant vos difficultés derrière vous d’une seule lecture, pouf ! sans autre effort. Dommage…
J’ai cherché longtemps (et je cherche encore un petit peu, parce que je suis malheureusement Thomas de nature) mon rôle sur cette terre, la raison pour laquelle je me faisais « chier » ici. Et, comme la métaphore « chercher ses lunettes alors qu’elles sont sur son nez », je cherchais une réponse alors qu’elle était là, en moi, attendant que j’arrête de dormir au gaz. Dormir au gaz = chercher le bonheur partout sauf ici et ETRE tout sauf JE (bon encore du charabia d’illuminée – je dirais plutôt d’aluminée maintenant que j’ai du plomb dans la tête…).
Passons au chose sérieuse parce que je commence vraiment à aimer ça divaguer et m’écouter parler.
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Donc, depuis les 6 derniers mois, j’ai découvert le plus grand secret et je l’ai mis en application :
– JE ME SUIS MISE À MON ÉCOUTE –
Un beau gros trip de LÉGOcentrisme. Légo ? Oui, Légo comme dans le jeux de construction coloré dont mes enfants raffolent et s’adonnent en se moment et pour lequel je suis « pognée » à construire des structures ludiques bien malgré moi…
LÉGOcentrisme : construire ma vie morceau par morceau, choisir les bons morceaux, de la bonne couleur, pour bâtir une vie à l’image de ma nature profonde.
S’écouter. Pas s’écouter parler ni s’écouter penser. Non. Écouter son âme, son intuition. Écouter ce qui tente de se faire entendre, mais qu’on ignore par nos fausses croyances, nos peurs, notre anxiété, notre flot de pensées aliénantes et gelantes (Gelante dans le sens de se geler le mental). Et on s’écoute comment? Par de simples techniques gratuites. Tellement simples que notre mental qui aime la complication nous empêche de croire que c’est possible :
– Méditer (pour permettre l’écoute de notre âme);
– Ne rien faire (pour permettre l’écoute de notre âme);
– Écrire sur soi (pour permettre l’écoute de notre âme); coudon…
– Faire des tableaux de vie, carnets de gratitude, inventaire quotidien;
– Lire des livres inspirants qui décrivent la vie de personnes qui font ce qu’on veut faire;
– Vivre le moment présent ou la pleine conscience;
– Analyser nos désirs profonds afin d’en retirer les fondements de sa mission de vie;
– Etre honnête envers soi-même;
– etc.
Je termine en vous disant qu’une bonne partie de ma vie j’ai fait ces techniques SAUF méditer et ne rien faire (l’observation silencieuse). J’en étais incapable, car mon mental trop actif, trop présent et j’étais prisonnière de mon hyperactivité. J’étais incapable de rester 20 minutes sans penser ou ne rien faire. Je luttais constamment contre mes pensées et mes envies de bouger. En fait, j’écoutais mon mental qui me laissait croire que j’en étais incapable. C’est réellement le livre « Pouvoir du moment présent » d’Eckart Tolle qui m’a aidé à comprendre que méditer c’est être tout simplement connecté au moment présent, et ne pas chercher à combattre mes pensées, mais plutôt les REGARDER sans jugement.
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Je vous souhaite une année 2015 pendant laquelle vous serez totalement branché(e) sur vous-mêmes. Pas sur votre mental, non, mais sur votre âme. Je souhaite que vous vous écoutiez VRAIMENT. Que vous tentiez de nouvelles expériences. Que vous dépassiez une peur, que vous découvriez votre mission de vie. Et qu’ensuite vous aidiez d’autres personnes à le faire autant.