Suite de « ma spirale vertueuse pour maigrir »
Je m’alimente avec amour. J’achète des produits de qualité. J’ai supprimé de mes armoires tous les produits qui contenaient du glutamate monosodique. Et Dieu sait s’il y en a. Dans les chips paprika, le bouillon en poudre, les soupes, les sauces, les charcuteries. Bref, tous ces produits goûteux dont je raffolais. J’achète plus souvent des produits simples, non modifiés. Des légumes, des fruits, des viandes et poissons crus. Je découvre de nouveaux aliments, des algues wakame, des champignons. J’explore et varie mon alimentation.
Je m’alimente avec amour, veut dire ce que je mets dans ma bouche, mais aussi dans ma tête. Car l’information est aussi un aliment. Et Dieu sait, si l’information est malsaine. La rubrique des chiens écrasés, les catastrophes en tout genre, jeux télévisés favorisant l’humiliation et l’exclusion. J’ai mis une grande croix sur toutes les informations qui m’amenaient à ressentir désarroi et impuissance. Je privilégie le contact direct. Aider ma voisine à monter ses commissions. Sourire à la vendeuse, dans la rue, à l’enfant dans sa poussette, aux arbres, au soleil et à la pluie.
Je n’ai ni télévision, ni journaux. J’écoute parfois la radio et la zappe sur un programme musical quand les infos m’intoxiquent. Je loue des films et m’informe via le net ou à la bibliothèque.
Le grand ménage s’est fait en cette fin d’année 2009 dans mes réseaux sociaux. J’étais boulimique de networking. Viadeo, Xing, Linked In, Glocals, Couchsurfing, d’autres et plus récemment de Facebook.
J’ai fait une diète drastique et supprimé de mes contacts toutes les personnes qui s’évertuent à cracher leur fiel sur les autres, quels qu’ils soient, bourreaux ou victimes. Les rumeurs et les médisances fusent sur certains réseaux et c’est de ceux-là dont j’ai eu besoin de me préserver. Car ce type d’énergie est nocive à mon bien-être et mon équilibre mental. L’information, les mots sont une nourriture. Je la choisis donc avec soin. De plus en plus, parmi les poètes ou les maîtres éveillés. Les gens qui partagent leur âme et sont source d’inspiration.
Je m’alimente avec amour. Ce que je mets dans mes yeux est aussi une nourriture. Je me promène en forêt et me ressource dans la nature. J’admire l’éclosion de Dame nature. Je m’émerveille de sa générosité, de sa tempérance. Je vais parfois voir des expositions, des films au cinéma. En ville, j’y recherche des détails architecturaux particuliers, des courbes, des ornements aux fenêtres. Je cherche le beau partout.
Grâce à cette observation minutieuse de mon environnement, j’ai découvert que mes plantes me parlaient. Et cette fin de semaine, j’ai enfin rempoté toutes les plantes chez moi qui avaient tant grandit qu’elles ne tenaient plus dans leur pot. Je me suis rendu compte que j’étais moi aussi au seuil d’une nouvelle vie. Des bases saines et fécondes. Avec un besoin d’une terre nouvelle. Plus vaste, où je m’autorise enfin à ouvrir mes ailes et …