L’économie verte serait peut-être bien le remède contre la récession. Le Ministère de l’Ecologie prévoit un investissement de l’ordre de 370 millions d’euros pour la formation aux métiers du développement durable, et le Grenelle de l’environnement espère créer plus de 600 000 emplois d’ici à 2010.
Du tri des déchets au bâtiment en passant par l’agriculture et le transport, le développement durable est un créneau très porteur. Les cabinets de recrutement semblent le confirmer, l’avenir est résolument tourné vers l’éco-management et le management durable.
Un nouvel Eldorado pour les cadres, ingénieurs et commerciaux ? Selon Michael Page, le leader du recrutement en France, certains métiers verts connaissent une recrudescence et offrent de superbes perspectives en termes de management. Les chefs de projet éoliens et photovoltaïques sont par exemple très demandés.
Toutefois, les conditions d’installation et de montage des éoliennes pourraient bien se durcir, remettant en cause la création d’emplois dans ce secteur.
De même, les commerciaux en énergies renouvelables et en géothermie, à même titre que les experts en bilan carbone ou en efficacité énergétique, sont très prisés par les entreprises.
Des métiers « classiques » pourraient subir une reconversion afin d’intégrer la problématique environnementale. Ainsi, un commercial peut très bien se spécialiser dans la vente d’installations photovoltaïques, tout comme un juriste peut choisir le droit de l’environnement comme étant son domaine de spécialisation. Par exemple, la société Rexel, qui se spécialise dans la vente d’équipements de bureau professionnels, propose une gamme de destructeur papier totalement adaptés au recyclage.
Afin de répondre à la demande, de nouveaux cursus et de nouvelles filières vont émerger d’ici les années à venir. Ecoles de commerce et d’ingénieurs, Masters, centres de recherches et formations « vertes » devraient pallier au manque crée par ce nouveau bassin de l’emploi. Une bonne nouvelle pour les étudiants en devenir !
