C’est prouvé scientifiquement : manger moins est bénéfique pour l’organisme, sa santé et sa longévité. À condition bien sûr de respecter un certain équilibre nutritionnel…
Des études initiées en 1930 sur des souris avaient déjà révélé que la restriction de calories, serait peut- être la clé pour décélérer notre vieillissement.
Cependant, ce n´ est que sur la dernière décennie, que les études faites sur les primates se sont terminées et que de nouvelles études entreprise sur les humains viennent de montrer les mêmes résultats :
– manger moins est un moyen efficace pour retarder le vieillissement et même prévenir des maladies chroniques tel que : cancer, diabète, maladie cardio-vasculaire, ainsi que la perte de certaines fonctions mentales.
A présent, nous savons qu’il est possible de prévenir de manière très efficace la plupart des pathologies associées au vieillissement. En adoptant de nouvelles habitudes alimentaires et, d’une manière plus générale, une bonne hygiène de vie incluant la pratique d’une activité physique régulière.
L’alimentation qui a démontré être efficace contre le vieillissement sur les primates et les humains, est une alimentation modérée en calories et riche en nutriments.
Une expérience convaincante !
C’est en tout cas ce qui ressort d’une étude américaine dont les résultats seront très prochainement publiés dans le journal de l’American College of Cardiology.
En 1935, Clive McCay, un vétérinaire de l’Université Cornell (État de New York) publie un article où il raconte qu’il a trouvé le moyen d’allonger la vie de ses rats en les mettant au régime et en prenant soin d’enrichir leur alimentation en vitamines et minéraux.
Depuis, la restriction calorique a donné les mêmes résultats dans plus de 50 espèces, allant des rongeurs aux invertébrés en passant par les poissons. Lorsqu’on
réduit de 30 à 40 % le nombre de leurs calories, ces animaux vivent 20 à 40 % plus longtemps que leurs congénères qui se nourrissent librement.
La diminution de calories qui a été réalisée dans les recherches implique une diminution de seulement 25 à 30 % des calories de la requête de base. Cela pour un homme physiquement actif qui requiert environ 2500 calories quotidiennes, représente en fait de consommer 1700 à 1800 calories quotidiennes.
Pour une femme avec une requête de 2000 calories, cela représenterait consommer 1400 à 1500 calories quotidiennes.
Le point clef consiste en ce que l’alimentation soit riche en éléments nutritifs. Cela signifie que bien que moins de calories se consomment, cela permet de d’absorber 100 % de vitamines, de minéraux et de nutriments essentiels en général.
Comment peut-on absorber plus de nutriments
en consommant moins de calories ?
Simplement en donnant une priorité dans l’alimentation aux fruits, aux végétaux non farineux, aux protéines maigres et aux graines intégrales.
Suivre ce type d’alimentation est réellement ce que nous devrions toujours faire :
– manger avec modération,
– éviter les excès
– Préférer les aliments riches en nutriments
mais bas en calories comme les fruits et les végétaux non farineux.
Quels sont les bénéfices sur notre santé ?
.
Des études plus récentes sur des humains qui ont eu une alimentation réduite en calories sur une période allant 3 mois à 6 ans ont démontré les bénéfices suivants :
–ralentissement du vieillissement du cœur.
Son élasticité se maintient meilleure à travers des années, cela signifie qu’il a une plus grande capacité de se relâcher entre des battements, caractéristique des personnes plus jeunes.
-Amélioration des fonctions cognitives chez les sujets plus âgés
La fonction cognitive s’améliore avec seulement 3 mois de restriction calorique. Spécifiquement des améliorations ont été observées dans la fonction de la mémoire verbale.
Ghislaine Martin
ghislaine@longue-vie.info
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