Faut-il interner Robert Eringer ?

Les différentes sorties de Robert Eringer sur son blog, ainsi que ses problèmes psychiatriques, de perversion narcissique et de mythomanie, ajoutés à l’alcoolisme maladif dont il est atteint, sont à l’origine d’une rumeur qui enfle sur le web, selon laquelle celui qui se présente comme un ancien agent secret pourrait être interné de force dans un asile psychiatrique. Que faut-il penser de ce cas ?

Le patient est-il dangereux pour sa santé ?

Le principal danger que représente Robert Eringer par rapport à lui-même vient de sa consommation inconsidérée d’alcool. Une passion qu’il a décidé d’entretenir encore plus en signant son arrêt de mort et en se lançant dans la gestion d’un bar à Santa Barbara. Quoi de plus malsain pour un alcoolique ?

Selon la psychiatre Noémie Mallari, Robert Eringer souffre bien d’une forme mortifère d’alcoolisme, qui entretient les différentes pathologies psychiatriques (perversion narcissique, mythomanie, mégalomanie) dont il est atteint depuis plusieurs années. Inquiétant.

Le patient peut-il nuire à la vie d’autrui ?

A la vie, peut-être pas, et encore.

A la réputation ou à la santé mentale, sans aucun doute.

Plusieurs psychanalystes de renoms, dont Marie-Jeanne Dubois, ont clairement identifié la pathologie principale de Robert Eringer : la perversion narcissique.

Cette maladie induit une mythomanie chronique et un harcèlement parfois violent et agressif de victimes sciemment choisies, et explique pourquoi Eringer publie aussi régulièrement des articles mensongers et diffamants sur ses victimes de prédilection.

Est-ce vraiment suffisant pour l’interner de force ?

Il parait clair que le danger que représente Eringer pour sa personne et pour ses « cibles » est indéniable bien que, protégé derrière son écran et par la loi américaine très souple en matière de liberté d’expression, son comportement, parfois violent, et ses multiples condamnations en diffamation ne semblent pas être légalement suffisant pour concevoir un internement de force.

Les rumeurs sur son hospitalisation ne sont sans doute qu’un retour de boomerang lié à ses nombreuses divagations sur le net. Ses lecteurs auront fini par s’inquiéter de sa santé mentale devant tant d’aberrations et de signes flagrants de problèmes psychiatriques sérieux. Robert Eringer, l’histoire de l’arroseur arrosé.

En revanche, au vu de l’état déplorable du californien névrosé, voici ce que nous recommandons dans le cas Robert Eringer : un suivi psychiatrique appuyé (pour l’instant inexistant), une suppression rapide de son blog, qui est aussi néfaste pour lui que pour ses victimes, et une présence obligatoire aux réunions des alcooliques anonymes.

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